Almah - Une jeunesse viennoise : Le livre de Catherine Bardon, Marie-Eve Dufresne

Almah #10084;#65039; Almah #10084;#65039; J'ai tellement mais tellement mais tellement aimé cette saga!!! Je me rappelle très bien ma lecture des déracinés... J'avais lu jusque tard dans la nuit... J'ai lu les 3 autres romans... J'ai refermé le dernier chapitre de cette saga avec un pincement au cœur ! Quelle joie de plonger dans l'enfance d'Almah... Sans aucun doute j'ai aimé ce prequel... Almah fait partie désormais de ma liste de femmes fortes !!! On a qu'une envie désormais c'est d'aller à Vienne et de boire un chocolat chaud... J'ai eu la chance de rencontrer Catherine Bardon, c'était vraiment un belle rencontre... Une de mes autrice favorites désormais... #128214; Vienne, 1911. Almah Kahn naît au sein d'une famille de la grande bourgeoisie juive. Son père, chirurgien réputé et grand amateur d'art, est aussi un mécène qui côtoie les plus grands artistes de l'époque. Sa mère, pianiste de talent, soigne son spleen auprès du docteur Freud dont elle est l'une des premières patientes. Au cœur de ce bouillonnement culturel, Almah chemine vers l'âge adulte. Elle grandit dans une Autriche terriblement meurtrie par la guerre et marquée par la chute de la maison Habsbourg, tandis que se profile le spectre du nazisme. À travers l'enfance et la jeunesse privilégiées d'Almah, ses amitiés, ses doutes et les premières épreuves infligées par la vie, Catherine Bardon dresse le tableau d'une Vienne qui jette ses derniers feux dans une Autriche au bord du gouffre, livrée aux soubresauts de l'Histoire. Almah est le portrait puissant et ciselé d'une enfant puis d'une jeune femme vive, effrontée, indépendante et habitée par une soif d'absolu qui ne la quittera jamais.

Ce « prequel » était selon moi très dispensable. J’ai adoré la lecture des Déracinés et j’étais ravie de me replonger dans les aventures d’Almah, mais j’ai été déçue. Finalement ce livre n’apporte pas grand chose. Il n’y a pas d’intrigue, on ne fait que dérouler l’enfance et l’adolescence d’Almah jusqu’à sa rencontre avec Willem. On est vraiment dans le cadeau aux fans, mais ça ne va pas plus loin. Après, je n’ai pas passé un mauvais moment, donc ça ne mérite pas une note catastrophique, mais je n’ai pas non plus adoré cette lecture. Dommage et désolée Catherine Bardon :(

La couverture de ce livre est une oeuvre d'art. Ce visage reflète une beauté rare, alliant la pureté et la sophistication. Almah est d'une beauté saisissante avec un regard volontaire, empli d'assurance et de détermination. L'histoire suit Almah qui grandit dans une famille juive aisée de Vienne de 1911 année de sa naissance jusqu'en avril 1932. A cette époque, l'Autriche et Vienne sont encore les centres culturels et intellectuels de l'Europe. Pour Almah et sa famille la vie est empreinte de confort et de prospérité, période néanmoins où l'ombre du nazisme et de l'antisémitisme croissant n'a pas encore marqué leur quotidien. Dans ce préquel, Almah incarne déjà un personnage féminin fort et déterminé qui attire la sympathie. le passage de l'amitié d'Almah avec une autre jeune fille Matilda partageant son rêve de devenir dentiste m'a particulièrement touchée car il capture des aspirations partagées dans une époque marquée par la monté des tensions politiques. Cette relation reflète l'innocence et l'espoir de deux jeunes filles sur leur projet d'avenir dans un monde instable. Catherine Bardon réussit avec brio a nous faire ressentir un élan de vie et d'indépendance chez ces jeunes filles, un choix audacieux pour l'époque soulignant ainsi l'impact dévastateur des événements qui suivront avec la saga "les déracinés" que je lirai prochainement afin de poursuivre ma lecture en compagnie d'Almah pour en découvrir davantage sur elle. Sa jeunesse m'a captivée et je suis curieuse de voir comment ses choix pourront façonner son avenir et celui de ses descendants.

Lorsque j’ai découvert que Catherine Bardon allait sortir le prequel de la saga des Déracinés sur la jeunesse d’Almah, j’ai été enchantée. Je me suis empressée d’acheter le livre peu de temps après sa sortie à la fête du livre de Saint-Etienne et ai pu ainsi rencontrer Catherine Bardon. J’ai tellement aimé cette saga. il me reste les tomes 3 et 4 à lire ( je l’économise !). Un roman sur la jeunesse d’Almah ne pouvait être que passionnant puisque cela se passe à Vienne. Le roman débute avec la naissance d’Almah en 1911 ; nous sommes alors sous l’empire austro-hongrois cher à mon cœur. Il se termine en 1932 lorsque Almah rencontre Wilhem. Vienne n’est alors plus que la capitale d’un tout petit pays où l’antisémitisme grandit de jour en jour. Connaître la jeunesse d’Almah permet de comprendre davantage le personnage de la saga des Déracinés. On découvre une jeune fille avec du caractère qui veut faire des études de dentiste et qui ne veut surtout pas d’un mariage arrangé. On en apprend davantage sur ses parents, lui un grand médecin et elle, une artiste, dépressive. Cette famille vit dans la Vienne cultivée, côtoie des peintres, Freud et tant d’autres. C’est un véritable tourbillon comme une valse viennoise ; Seule petite pointe de regret, que le roman ne soit pas plus long. Mais il me reste encore 2 tomes de la saga pour retrouver cette chère Almah. Et pourquoi pas recommencer la saga .