Au nord de la frontière : Le livre de R.J. Ellory

Grand format

Sonatine

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Prenant pour cadre les Appalaches, région la plus pauvre des États-Unis, personnage à part entière du récit, l'auteur de Seul le silence et d'Une saison pour les ombres entraîne le lecteur dans un voyage aussi palpitant qu'inoubliable.

Victor Landis est shérif dans une petite ville de Géorgie. C'est un homme solitaire, qui a voué son existence au travail. Pour toute famille, il ne lui reste que son frère, Frank, avec qui il a partagé une enfance misérable avant qu'une brouille ne les sépare. Lorsque Frank est retrouvé mort dans des circonstances étranges, Victor décide de se rendre dans le comté de Dade, près de la frontière avec le Tennessee, afin d'en savoir plus. Là, il découvre que son frère avait une ex-femme, et une fille, dont il ignorait l'existence. Pour sa nièce, Victor doit tenter d'en savoir plus sur la mort de Frank. Le voilà immergé au coeur des communautés isolées des Appalaches, où la drogue, les trafics en tout genre et la corruption sont omniprésents. Bientôt, sa piste le conduit à une série de meurtres inexpliqués de jeunes adolescentes...

Avec ce thriller magistral, qui évoque autant True Detective que Top of the Lake, R. J. Ellory cumule une intrigue au suspense implacable et une histoire familiale d'une émotion rare. Prenant pour cadre les Appalaches, région la plus pauvre des États-Unis, personnage à part entière du récit, l'auteur de Seul le silence et d'Une saison pour les ombres entraîne le lecteur dans un voyage aussi palpitant qu'inoubliable.

À propos d'Une saison pour les ombres :

" Du grand Ellory, dont les personnages ne sont plus des personnes mais des destins, leur futur frappé du sceau d'un passé qui poisse. " Le Point

" Ellory retrouve avec cette Saison pour les ombres ténébreuse et glacée l'intense souffle dramatique de ses meilleurs livres. " Le Figaro Magazine

De (auteur) : R.J. Ellory
Traduit par : Fabrice Pointeau
Révisé par : Pierre Delacolonge

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" On se laisse emporter par cette écriture hypnotique, on se laisse emmener dans une contrée rurale, minée par les trafics en tous genres et subissant les décisions venant d'organismes d'état. On voit aussi tout simplement les citoyens dans leur vie de tous les jours, avec cette impression et cette certitude que bien peu d'auteurs sont capables de nous faire ressentir leurs sentiments en compagnie de gens que l'on n'a jamais connus, ou rencontrés. Au Nord de la frontière se présente comme une histoire de rédemption, de poids du passé, des liens de la famille et c'est une nouvelle fois une grande, une énorme réussite. "|Pierre Faverolle
Blog Black Novel
" R.J Ellory aborde avec beaucoup d'à-propos la rivalité qui peut exister entre frères. Pour Sigmund Freud, les relations fraternelles ne sont-elles pas comme le prolongement du complexe d'Œdipe, dans lequel les frères sont en concurrence pour l'attention de leur mère et les sœurs pour celle de leur père? Cette quête familiale, tout à la fois de pardon et de vengeance d'un pauvre shérif solitaire, est un pur diamant de "littérature noire" populaire. "|Jérôme Ladet
La Lozère nouvelle
" On peut faire une confiance aveugle à RJ Ellory. Au nord de la frontière est un polar avec flics et enquêtes, mais il est tellement plus que ça. Du roman noir dans sa plus belle des expressions. 500 pages qu'il éclabousse de son immense talent, toujours à raconter ses personnages avec une formidable empathie. "|Yvan Fauth
Le Carnet de la Fringale
" Au nord de la frontière, plongée dans une communauté des Appalaches, l'un des endroits les plus pauvres des États-Unis où une partie de la population survit grâce au crime, au trafic et à la corruption. Le portrait qu'en brosse Ellory n'est jamais condescendant ni complaisant. II lui suffit de quelques lignes pour faire naître un personnage ou signifier une douleur, évoquer la grandeur des âmes comme la bassesse des hommes. "
VSD
" Ellory livre une intrigue dense, avec des investigations sinueuses et une remise en question coutumière. Un roman noir qui se dévore ! "|Simon Anthony
La Montagne

Avis Babelio

Cecilia_thrillerbooks

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Je poursuis ma découverte de la plume de @rj_ellory avec un immense plaisir. Un style inimitable qui me procure à chaque fois beaucoup d’émotions. La mort de Franck, le frère de Victor est sans doute l’événement qui contribuera à changer irrémédiablement sa vie. Mais ça, Victor ne le sait pas encore. Tout ce qu’il sait c’est que son frangin qu’il n’a pas vu depuis plus de 10 ans, a été retrouvé écrasé par une voiture. Un meurtre … Comme lui il était shérif, mais dans un comté voisin. Puis comme si la vie n’était pas assez rude, voilà qu’un corps d’adolescente est retrouvé. Un meurtre … Encore. Mais bientôt c’est une autre adolescente qui va être découverte … Deux affaires qui vont accaparer les pensées, les nuits et les cauchemars de Victor. On est sur un rythme assez lent, un suspense latent, une intrigue qui s’assombrit de pages en pages, on distingue petit à petit plusieurs hypothèses dont aucune n’est réjouissante. J’ai adoré … parce que l’auteur m’a entraîné encore une fois dans un récit noir, avec des personnages marquants. J’aime tellement sa manière d’écrire.

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Labiblideborde

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Lire un nouveau livre de R.J. Ellory , cela allait être forcément passionnant ! D’où ma déception. Toute relative malgré tout, les différents personnages sont intéressants à l’image Victor Landis, shérif qui s’est créé une vie solitaire -et pas de solitude ainsi qu’il l’affirme- et se retrouve face à ses choix de vie et à remettre en question toute une parcelle de ses convictions lors de l’assassinat de son frère, avec lequel il était brouillé. Deux autres personnages tirent ce livre par le haut – ainsi que Victor Landis - : sa secrétaire Barbara, avec laquelle ont lieu de savoureux échanges, et sa nièce Jenna qui lui rappelle qu’il a un cœur et l’oblige à certaines introspections. L’intrigue a cependant du mal à prendre du rythme, le shérif tourne en rond dans son enquête et c’était bien long de le suivre dans ses suppositions répétitives. La construction de l’histoire me laisse même un peu dubitative en ce qui concerne le nom du meurtrier. Heureusement la traque finale permet de retrouver l’allant de l’auteur !

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josefinewest

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Au Nord de la Frontière, Roger Jon Ellory, 490 pages, traduction #Fabrice Pointeau ( : rien à voir avec Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil, d'Haruki Murakami. En écoutant #NickCave and The Bad Seeds live @Paris 17/11/2024 (oh pis non, partons pour Moanin’ #BobbyTimmons pour commencer puis #oscarpeterson qui me rend meilleure en humanité et encore Furious Nakamura la playa, a surf rock instrumental album et concubins, puis Rumba Congo en sourdine. C’est donc le premier ouvrage que je lis de R.J #Ellory (Mais pourquooooi ? Attention Spoil Spoil SPOIL : J’avoue être percutée. Je ne suis pas sûre d’être tombée sur le plus magistral de ses écrits, et j’en suis toute heureuse. Pour commencer, je suis passablement, plus qu’un peu joyeuse d’avoir pu le lire, et en grand format chez #Sonatine chez laquelle il y a déjà 15 titres : C’est connu, j’ai toujours quelques trains de retard, et comme le raconte #alphonseboudard ayant rendez-vous avec ses potes résistants dans une cabane pour fomenter des actes de résistance, je ne sais plus s’ils concevaient des engins explosifs ou aidaient aux hébergements des clandestins, bref, il avait rendez-vous avec ses contacts dans une baraque, en forêt (?, et, s’il était le plus jeune dans mes souvenirs, il avait eu l’audace d’arriver en retard, ce qui eu l’avantage de le soustraire à des rafales, une fusillade quoi, car un des leurs avait bavé jusqu’aux chevilles, et il s’agissait d’un guet-apens : quand Boudars est arrivé au rencard, tous ses potes étaient disloqués à la chevrotine, il devait être à peine majeur. Je ne sais pas à quoi j’ai échappé mais je regrette de n’avoir pas été à l’heure pour lire R.J Ellory : que voulez-vous ?! j’avais à vivre. L’édition #sonatine est bien agréable si ce n’est l’emprunt en #bibliothèque dont la gestion oblige au collage de la couverture intérieure. La police de caractère, qui ressemble à du #tahoma (on est pourtant tout sauf en Californie) mais n’en est pas, pourtant fine, ne m’a pas gênée, plutôt #verdana, s’il en est ? Nous autres, #multidys sommes partie prenante, toujours. Cette immersion dans l’aventure de Landis, en Géorgie, dans la région de Appalaches, qui me donne envie de lire tout ce qui me tombera sous la main de l’auteur. Un article d’ #OliviaCampbell indique que « les Appalaches sont plus vieilles que les anneaux de Saturne » (ça change de Jupiter), soit « près de 1,2 milliard d’années ». Finalement, s’ensuivirent entres autres la création des Highlands écossaises depuis les Appalaches parait-il. _ Pas possible ! _ Si j’vous jure, je ne le concevais pas même une seconde. Les Appalaches, c’est un trip. Je dois avoir Le Chant de la Tamassee en PAL virtuelle, et tant d’autres, (…) L’impression d’aimer beaucoup les finesses d’écriture qui semblent si fluides à nous insérer dans l’intériorité humaine d’un flic en abîme, oui mais ça ne me gêne pas les flics torturés dépressifs et alcooliques même si c’est bien souvent considéré comme poncif, j’men bats. J’aime vraiment la tendresse qui émane de cette compréhension toute singulière de ce que peut constituer l’aura de la solitude, rêvée, pensée, aimée, abhorrée, que sais-je, chez un homme (j’ai passé pas mal de temps à connaitre, m’intéresser, et essayer de comprendre la gente féminine, et puis depuis un certain temps, je m’intéresse un peu plus exclusivement aux hommes « composés d’un esprit, d’une âme et d’un corps ». Mwarf. Mais, c’est vrai en tous cas. Non, je ne parle pas de sexe. Enfin si, aussi. Puisque ça fait partie du tout. La solitude, je plains presque ceux qui ne peuvent y gouter même si quelques chercheurs de noises nous admonestent qu’il y ait solitudes subies ou pas. Dans tous les cas, ils ont torts de m’emmerder, et en même temps raison, parce que la plupart des gens qui se pensent en possibilité d’être seuls, de le vouloir et et d’en jouir, ne le font généralement pas pour cette seule et unique raison : et aucune raisons de ne pas en profiter quand-même, hein. Ou ai-je lu récemment que les flics sont détestés IRL autant qu’ils sont prisés dans les polars ? #Norek ? Certes, le rythme est particulier, l’écrit insidieux comme une pensée, une impression, des émotions qui débaucheraient des rancoeurs encrées au fond de la carcasse, un esprit silencieux qui sait nous emmener comme dans un brouillard à pas de loups, on est d’accord pour suivre le gars partout tout l’temps. Bon, je tenais l’issue, tout au moins l’explication des dissensions familiales, mais ce qui est bien c’est que l’interêt pour le fil de l’histoire me l’a fait oublier. Il y a de beaux échanges entre Landis et sa nièce et une qualité des dialogues, de tous les dialogues, très fluides - J’adÔre ses dialogues ! - et bien servis autour de l’action des personnages, les ambiances sont restituées impeccable, enfin pour moi, et les pensées de l’auteur se fondent autour des personnages si bien, que l’on colle totalement à. Pour les résumés du livre de l’intrigue, ou le décryptage et l’analyse du texte, vous les trouverez ailleurs, mais pas ici. En tous cas, J.R Ellory fuit pas d’la cafetière, c’est de la littérature noire, sombre of course et pas seulement, pour moi, c’est une pointure, j’l’aime comme un charme. Extraits : La ville elle-même était tout ce que le nord de la Géorgie avait à offrir.dans une vallée fertile des contreforts des Appalaches, avec la montagne Lookout à l'est, et la montagne Sand à l'Ouest. Le comté de Dade faisait la moitié de la taille de celui d'Union, peut-être environ 450km². Il tirait son nom du commandant Francis Longhorn Dade, qui avait été tué durant le massacre des Indiens Séminoles au milieu des années 1830. Les Cherokees avaient été les suivants à se faire expulser, puis la terre avait été attribuée au cours des loteries de la Géorgie Jenna ne répliqua pas immédiatement. Elle se contenta de fixer Landis avec ces yeux comme des projecteurs. Il se retrouva à détourner le regard malgré lui. Il y avait chez elle un côté intrusif et direct. Comme l'avait dit Eléanor, elle était prête à cogner sur une chose jusqu'à obtenir la forme qu'elle voulait Franck et Victor Landis descendaient d'une lignée de personnes dures et laconiques. Leurs ancêtres se méfiaient des mots qui exédaient 3 syllabes, des banques, des assureurs, des machines automatiques, des végétariens, des choses faites rapidement quand elles demandent de la patience et du temps Il y avait toujours un risque à émettre des suppositions. Si l'on partait d'un postulat initial, toutes les informations suivantes étaient interprétées de sorte à concorder avec celui-ci. Je dois aller à l'anniversaire de la fille de mon frère samedi. Vous savez quel genre de cadeau conviendrait à une gamine de 11 ans ? _ À cet âge-là ? Là d'où je viens, ce serait un bon couteau à dépecer ou un pistolet La famille est un nœud qu'on ne défait jamais Landis but une gorgée de café et fit la grimace _ Bon sang, c'est du pur goudron de houille, pas vrai ? Sur la droite, en direction d'un bosquet dense, apparut une poignée de cabanes éparpillées ici et là et usées par les intempéries. Elle ne semblaient à tenir que grâce à du fil de fer et de l'espoir. Il n'y avait pas de motif, pas de logique, comme si elles avaient été lâchées au hasard du haut d'un avion et étaient restées à l'endroit où elles étaient tombées L’expérience lui avait appris que s’acharner sur un problème n’irait jamais à le clarifier Les regrets sont inutiles Qui que vous soyez, les choses changeaient quand l'endroit où vous vous sentiez chez vous disparaissait _ Aussi cassant que d'habitude ? _ Comme s'il avait un nid de frelons dans l'cul https://youtu.be/uk-uHO3QT5o?si=mpEyjt6VPp4SOU8Y

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Afleurdelivres

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Encore un très bon polar de RJ Ellory dont l’ambiance m’a rappelé l’excellent « Seul le silence ». Le scénario, crépusculaire et prenant, nous emmène dans un coin de l’Amérique profonde, une région montagnarde située au nord de la Géorgie, à la frontière entre le Tennessee et les Appalaches mais aussi à la frontière entre le bien et le mal. Le diable semble avoir élu domicile au cœur de ces terres de légende, sauvages et primitives, aussi somptueuses qu’hostiles où la rudesse de certains habitants contraste avec l’humanité de ceux en proie au doute et aux regrets. Ce road trip époustouflant dans les tréfonds de l’âme se fait dans une atmosphère pesante et un style puissamment évocateur. Les moments de tendresse et d’émotion alternent avec l’ultra violence. Victor Landis est un shérif solitaire « dur et laconique » une force tranquille dont la vie monotone va être bouleversée par la mort suspecte et brutale de son frère Franck avec lequel il était brouillé, shérif lui aussi mais dans un autre État. Il se rend sur place et découvre que ce dernier avait une femme et surtout une fille de onze ans avec laquelle Landis tissera une relation complice inattendue. Bien que l’enquête,qui piétine, ne relève pas de sa juridiction il décide d’investiguer de son côté. En plus de le mener sur la zone minée de la corruption et des trafics de toute nature, ses recherches le porteront sur une piste interfédérale, celle de les disparitions inexpliquées de jeunes filles dont les cadavres refont surface peu à peu dans plusieurs comtés. Landis se jette à corps perdu dans cette double enquête allant jusqu’à enfreindre la loi, passant d’une région à l’autre sur les traces du mal absolu. Grâce à son flair, sa loyauté et sa ténacité, la vérité ne lui résistera pas longtemps. Son passé douloureux qu’il n’aura d’autres choix que d’affronter, va rejaillir et le mener vers une renaissance. Ellory nous offre des personnages d’une grande authenticité et une histoire lente au départ mais immersive et difficile à lâcher avec un suspense croissant et une fin suffocante où la tension devient explosive. Du grand Ellory.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Policiers & Thrillers , Thrillers
  • EAN
    9782383991434
  • Collection ou Série
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    496
  • Dimensions
    222 x 143 mm

L'auteur

R.J. Ellory

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24,00 € Grand format 496 pages