Ce que tu as fait de moi : Le livre de Karine Giebel

La passion, dévorante et incontrôlable, a bouleversé la vie du commandant Richard Ménainville et de son lieutenant Laëtitia Graminsky. Dans des salles d’interrogatoire séparées, ils livrent leur version d’une histoire où l’attirance s’est transformée en tragédie. Entre confession et incompréhension, leurs récits révèlent comment un coup de foudre peut devenir une descente aux enfers. Encore une fois, Karine Giebel nous entraîne dans les méandres sombres et glaçants de l’âme humaine. Dès les premières pages, l’autrice installe une tension psychologique qui ne cesse de monter en intensité. On est pris au piège dans cette histoire à la fois fascinante et dérangeante, incapable de détourner les yeux malgré le malaise grandissant. C’est là toute la force de Karine Giebel : nous rendre complètement dépendants de ses récits. Ce roman est terriblement addictif, mais il faut être prêt à affronter l’épreuve qu’il représente. Les pages défilent avec une intensité suffocante, à tel point que j’ai dû parfois poser le livre pour reprendre mon souffle. Quand enfin on atteint la fin, on n’en sort pas indemne. Comme souvent avec ses œuvres, cette lecture me laisse une sensation étrange, comme si j'avais manqué d’air tout du long. La force de ce livre est également dans ses personnages. L’autrice excelle dans l’art de les rendre profondément humais avec leurs failles et leurs émotions exacerbées. À travers eux, elle nous fait ressentir des vagues d’émotions brutes, parfois insupportables. Ce sont des personnages qui ne laissent pas indifférents, qu’on aime ou qu’on déteste. Attention, il faut être prêt à affronter cette noirceur et supporter l’angoisse et les thématiques difficile que l’autrice aborde. Si vous aimez les thrillers psychologiques sombres et glaçants, alors ce livre est fait pour vous. Mais soyez prévenus : on n’en ressort pas indemne.

Résumé : Nous suivons l’histoire de Laetitia, jeune recrue sortant à peine de l’école de police. Elle devient stagiaire chez les stups. Elle va y faire la rencontre du commissaire Meninville et du capitaine Fougerole. Malheureusement pour elle, tout ne va pas se passer comme prévu. Étant débutante, elle va rater sa première opération, ce qui va mettre à mal toute l’enquête de l’équipe… Elle pensait n’avoir qu’un blâme, mais c’est sa vie qui va être transformée… Mon avis : L’histoire est très intéressante, car l’autrice nous dépeint la noirceur et la complexité d’un être humain. J’avoue avoir ressenti de la peur, de la peine, de la pitié, à ne plus savoir qui était le gentil, qui était le méchant. Je ne peux pas dire que j’ai pris plaisir à cette lecture, les scènes de « torture » étaient trop violentes pour moi, c’est pour cette raison que je ne lirai pas d’autres romans de l’autrice. Mais j’ai été complètement happée par l’histoire, je voulais absolument savoir la fin, un peu comme un drogué en manque, tu vois ? J’ai un peu plus aimé la deuxième moitié du roman où l’on est un peu plus sur la psychologie. Je finis ce roman avec ce sentiment ambivalent que l’autrice a su insuffler dans son texte jusqu’à mon cerveau. J’ai pris ce roman en audio, ce qui a rajouté une puissance au texte ! Les deux personnes qui content l’histoire se sont tellement données à fond que pour moi, leurs voix sont indissociables des personnages.

Je n'ai pas pour habitude de donner mon avis sur les livres que je lis bien même si je suis toujours curieux de savoir ce que d'autres ont pensé d'un roman que j'envisage de lire ou que dont je viens de terminer la lecture. J'avoue donc que je suis extrêmement déçu par cet auteur dont j'avais adoré Glenn Afric. "Ce que tu as fait de moi", le roman que j'essaie péniblement de finir est clairement d'un tout autre tonneau. On se croirait dans un mélange d'Harlequin et de romans de gare type "After". Rien n'est crédible dans ce livre, les personnages principaux (des policiers) s'expriment comme des acteurs de télénovellas. Comble de l'invraisemblance, la fille de l'héroïne (8 ans je crois) est probablement celle dont la prose est la plus raffinée. Si au moins le reste, la vie d'une brigade des stups de provinces, pouvait contrebalancer cette médiocrité, même pas, les anecdotes semblent datées et tirées d'un feuilleton de série B. Allez, il me reste moins d'une centaine de pages à lire et on n'est pas toujours à l'abri d'un miracle. Pas sûr cependant qu'on m'y reprenne à lire un roman de cet auteur.