Ce qu'il faut de haine : Le livre de Jacques Saussey

Jacques Saussey fait, à mon avis, partie des auteurs de thrillers/polars incontournables. J’ai lu quelques uns de ses romans que j’ai toujours appréciés.´ Ici l’histoire tourne auteur d’une scène de crime très gore (c’est une de ses marques de fabrique). Une jeune femme, Alice, découvre, en faisant son jogging le cadavre d’une femme qui n’est pas du coin, mise en scène de façon macabre. D’ailleurs la vue de la scène la fera vomir. Et moi aussi, en lisant j’ai eu quelques remontées gastriques. Les chapitres courts donnent beaucoup de rythme à cette lecture. L’histoire démarre dès les premières pages et le rythme est soutenu : pas lecture temps de s’ennuyer. Les événements sont cohérents et d’anciennes histoires très anciennes ressortent. Vous l’aurez compris si vous aimez les thrillers policiers ce livre est pour vous

Une intrigue qui captive le lecteur dès le tout début , une enquête facile à suivre , des chapitres courts , du rythme , aucune longueur dans cette histoire qui m'a fait passer quelques heures très agréables . On suit tantôt les policiers et gendarmes , tantôt l'assassin ( j'avoue que j'ai eu une grosse surprise au milieu du livre quant à son identité ) . La victime était une femme très antipathique qui a fait du mal partout où elle est passée . Sa mort est le fruit mûrement réfléchi d'une vengeance . Mais qui l'a tuée ? Qui lui en voulait au point de la faire mourir après d'atroces souffrances ? Les suspects possibles pas vu la personnalité de cette femme . Beaucoup de gens la détestaient . Un excellent roman noir de Jacques Saussey , un de ses meilleurs !

Alice est étudiante en médecine, à Paris. Le week-end, elle rentre chez ses parents dans le Morvan. Lors de son jogging matinal en compagnie de son chien, la jeune femme découvre un cadavre dans un état qui dépasse l’entendement. Très vite, un lien est fait avec une quinquagénaire DRH spécialisée dans les PSE et pas franchement sympathique… Qui l’a tuée ? Et surtout, pourquoi ? Ce qu’il faut de haine est un polar noir (même très très noir). Nous suivons Alice qui, profondément ébranlée, a envie d’enquêter de son côté. Nous avons aussi d’autres points de vue : celui de Jacques, son père, celui des enquêteurs mais aussi celui du meurtrier ! Mais il faudra patienter jusqu’à la fin pour connaître son mobile et le lien avec la victime. Heureusement, Jacques Saussey sait nous tenir en haleine et les pages défilent à toute allure. J’aime beaucoup les polars qui se déroulent à la campagne, dans un petit village tranquille où tout le monde se connaît (ou presque). Vous y ajoutez un meurtre atroce, du mauvais temps, des villageois plutôt taiseux et le tour est joué ! L’ambiance est angoissante, on se sent presque en huis clos. Les chapitres sont courts et percutants. Une très bonne lecture !

*Ce qu'il faut de haine* de Jacques Saussey est un thriller qui vous prend aux tripes, un peu comme un coup de poing en plein ventre, et vous laisse pantelant. L’auteur nous plonge dans un univers où la haine est une force motrice, presque tangible, qui propulse les personnages dans un engrenage de violence et de vengeance. C’est un roman qui flirte avec les abysses de l’âme humaine, là où la frontière entre la justice et la folie devient aussi floue que les souvenirs d’une nuit bien arrosée. L'humour macabre, bien que subtil, n’est jamais très loin. À travers les dialogues tranchants et les situations tendues, l'auteur parvient à faire surgir une forme de dérision morbide qui, en creux, dénonce la cruauté des événements. L’intrigue est bien ficelée, on se laisse emporter dans un tourbillon de suspense où chaque personnage, à sa manière, nourrit cette haine viscérale qui semble tout dévorer sur son passage. Un peu comme un thriller bien noir, où la lumière semble inexistante, sauf peut-être dans les éclats de rire nerveux du lecteur face à l’absurdité de la violence. La force du roman réside dans sa capacité à explorer les zones d’ombre, à bousculer l’empathie et à montrer qu’au fond, il n’en faut pas beaucoup pour que l’humanité bascule. *Ce qu'il faut de haine* est un roman où la noirceur se mêle à la réflexion, et où, par moments, un humour cruel se cache derrière chaque page, rendant l’expérience de lecture aussi intense que dérangeante.