Code 93 : Le livre de Olivier Norek

J'avais lu d'Olivier Norek "Entre deux mondes" et "Surface", deux romans magnifiques. Par solidarité et à sa demande, j'ai accepté de lire en collaboration avec mon petit-fis en terminale, "Code 93' le tout premier roman de l'auteur. Le prologue est très important avec une jeune fille dans la salle d'autopsie envoyée dans la zone des indigents au cimetière à cause d'une non volonté de reconnaissance de la part de sa famille. C'est de là que partira le massacre. L'épilogue est presque poétique et très imaginatif. Entre les deux , le roman se divise en quatre parties liées l'une à l'autre qui marquent chacune une étape de l'enquête. On y rencontre la capitaine Victor Coste et son équipe dans la terrible zone 93 de la Seine Saint-Denis. Nous avons droit à un cadavre qui ressuscite malgré ses tortures, à un autre carbonisé , et bien d'autres. C'est que Victor Coste se retrouve mêlé bien malgré lui à une grande affaire de corruption dont on apprend le mobile qu'à la fin et qui porte le nom de Code 93. Il est aussi victime d'un policier envoyé pour le piéger et d'un autre , ancien équipier qui s'est laissé corrompre. L'affaire est menée de main de maître par l'équipe très solidaire. On y rencontre un capitaine Coste endurci par les scènes de crime mais très humain en même temps. Les dialogues, les réflexions des uns et des autres se montrent très "réalistes" et humoristiques, de quoi détendre l'atmosphère. Quand les cadavres étaient trop bien décrits, je m'imaginais dans une bande dessinée, ça passait. On côtoie les bâtiments existants et le 36 quai des Orfèvres pas très bien fréquenté et encore occupé par la haute hiérarchie de la police criminelle en 2011, date des faits. L'auteur raconte l'enquête à l'imparfait et au passé . En effet, il situe les faits en 2011 et le roman est sorti en 2013. Le roman poche a fait l'objet d'une réimpression en décembre 2024 et se vend dans les librairies actuellement à 5 € en roman culte - prix découverte. Je reconnais toutes les qualités du roman que j'ai épluché à fond étant donné qu'on va échanger nos impressions avec mon petit-fils. Il est loin des Géronimo Stilton qu'il a tous lus entre 8 et 10 ans. Je me suis posé la question du choix du livre par le professeur mais comme il a devant lui un groupe de garçons exposés au doux monde d'aujourd'hui et regardant des séries pas tendres du tout, je ne suis pas étonnée de son choix. En plus, l'auteur écrit très bien même si nous avons devant nous son premier roman. Je me réjouis de rencontrer mon lecteur pas tout à fait assidu afin qu'on échange nos impressions et nos passages préférés.

Avec Code 93, Olivier Norek nous plonge dans une enquête de grande envergure qui nous emmène au cœur de la Seine-Saint-Denis. Ayant adoré Entre deux mondes, j’étais curieuse de découvrir le premier roman de cet auteur. Et une fois encore, la plume de Norek m’a convaincue. Ce que j’aime chez lui, c’est cette capacité à détailler sans tomber dans l’excès. Ses descriptions sont précises, mais jamais lourdes, ce qui rend la lecture fluide et immersive. Sa plume a une signature unique, et c’est un style que je prends toujours plaisir à retrouver. Les personnages sont l’un des points forts du roman. Bien qu’ils soient nombreux, ils sont travaillés avec finesse, chacun ayant une profondeur qui les rend crédibles et attachants. Même si ce livre m’a moins bouleversée qu’Entre deux mondes, j’ai rapidement ressenti de l’empathie pour les protagonistes et leurs histoires. Ce premier opus m’a donné envie de suivre leurs aventures et d’explorer davantage l’univers de Norek. En bref, Code 93 est une très belle découverte, qui, sans surpasser le choc émotionnel d’Entre deux mondes, reste un très bon polar.

Depuis le temps que j’attendais de commencer cette série! Merci le frangin qui ne voulait pas utiliser son Pass Culture #128525; #128680;#127917; Ce roman est le premier tome des 4 romans qui suivent le Capitaine Victor Coste. Si je devais résumer ce roman en un mot, ce serait : efficace! Pas de fioritures, pas de blabla qui ne sert à rien, on plonge tout de suite dans l’histoire et on prend nos marques au fur et à mesure… et on se retrouve à faire partie de l’équipe. #128680;#127917; Les chapitres sont courts, l’écriture hyper fluide … ça se lit tout seul! On se retrouve embarqués dans une enquête qui fait froid dans le dos et dans une autre qui fait réfléchir, les deux étant liées sans qu’on s’en rende trop compte au départ. Et évidemment, comme souvent, je n’avais absolument rien vu venir #128517;. #128680;#127917; J’ai vraiment hâte de lire le tome suivant pour voir comment cette équipe va évolué et sur quelles autres enquêtes ils vont être amenés à travailler!

C'est mon premier livre d'Olivier Norek. Le premier tome d'une quadrilogie toujours en cours. Ça faisait longtemps que je voulais découvrir cet auteur. Je sors de ma lecture mitigé. J'ai apprécié la première moitié du livre, moins la seconde. C'est néanmoins un livre rempli de qualités, la note de 3/5 est pour moi une note qui n'est pas mauvaise. Mais disons que j'ai trouvé ce roman policier assez classique, l'intrigue du moins, et surtout pas suffisamment riche en émotions ressentis lors de ma lecture. J'ai en revanche apprécié que l'auteur ne fasse pas dans le politiquement correct. Que ce soit les délinquants, les policiers, nos politiques, tout le monde en prend pour son grade et je trouve que ça n'est pas pour rien. C'est justifié à chaque fois. On est pas dans le tout blanc ou tout noir, c'est nuancé et c'est heureux. Je trouve aussi qu'on s'attache assez rapidement aux personnages, qui ont pour la plupart de la profondeur. Il m'a donc manqué juste un peu plus d'émotions et une enquête policière plus vivante (sans jeux de mots). Quand je parle d'enquête policière plus vivante, j'entends ressentir plus de stress, d'angoisse, de colère parfois que l'on peut ressentir au cours d'une enquête. Malgré ces défauts souvent inhérents au premier tome, je compte lire la suite de cette saga prochainement, car les personnages et les différents propos de l'auteur m'ont plu. Je suis certain qu'Olivier Norek a encore plus à m'offrir.