Coeur-d'amande : Le livre de Yasmina Khadra, Cédric Dumond

J'ai aimé cette lecture. Nestor est élevé par sa grand-mère car renié par sa mère à cause d'une anomalie physique. Elle s'en est beaucoup occupé et c'est maintenant à lui de prendre soin d'elle et il le fait du mieux qu'il peut mais dans la vie tout ne se passe pas toujours comme on aimerait que cela se passe et parfois la vie est injuste. J'ai été touchée par cette relation remplie d'amour entre Nestor et sa grand-mère. A la mort de sa grand-mère, Nestor sombre mais il est entouré d'amis qui ne le laisseront pas tomber ... Chez Nestor, j'ai aimé sa détermination, son courage, sa force de caractère ! Un roman sur l'amitié, l'amour, le courage, la vieillesse, le handicap

Nestor, un nain, a été abandonné par sa mère et adopté par sa grand-mère. Une belle relation entre les deux se développe. Comment vivront-ils la réapparition de la mère dans le paysage ? C’est un roman sympa sans plus au style un peu banal. Il y a des passages touchants quand il est question de la mamie et de l’amitié de Léon pour Nestor, de la bande de son quartier Montmartre, mais des détours aussi. J’aurais aimé plus de profondeur et plus d’expressivité dans le style. Je ne suis pas certaine de retenir grand chose de ce roman. C’est mon premier Khadra. J’attendais plus.

Nestor, surnommé Cœur d’amande est atteint de nanisme. Rejeté par sa mère dès sa naissance, il a été recueilli et élevé par sa grand-mère. Lorsque celle-ci disparaît, à un moment où il vient également de perdre son emploi, son monde s’effondre. Désemparé, il ne voit pas comment gérer sa grande solitude. Yasmina Khadra nous plonge dans le quartier populaire de Barbès, où magouilles et petits trafics rythment la vie quotidienne. Dans ce microcosme, chacun a compris que la survie repose sur une solidarité indéfectible. Les habitants, bien que modestes, trouvent leur richesse dans les liens qu’ils tissent et dans le peu qu’ils possèdent. Ce roman, empreint de tendresse et peuplé de personnages hauts en couleur, explore des thèmes universels tels que l’amour, la solidarité, la différence et la résilience. Avec une plume à la fois délicate et sobre, Yasmina Khadra parvient à traiter ces sujets avec justesse.

Dans ce roman à l’ambiance feel-good, nous suivons le parcours de Nestor, rebaptisé par ses amis Cœur d’amande, parisien trentenaire, qui vit à Montmartre chez sa grand-mère Bernadette qui l’a élevé depuis sa tendre enfance. En effet, à sa naissance, Nestor fut rejeté par sa mère pour cause de son nanisme. Elle ne supportait pas cette différence qui fera de lui toute sa force ! Au début du roman, Nestor vient de perdre son boulot de vendeur de chaussure dans une petite boutique de Barbès. Se retrouvant sans emploi, Nestor va airer dans les rues de Montmartre où il croisera une multitude de personnages haut en couleurs, ses amis pour la plupart : Kader, Bébert, Mouss, Nanar, Confucius, Mr Michelet et son chien, Lucette la voisine et amie de sa grand-mère, Grand frère Frédo et Pap'Daw le Marabout. Un problème n’arrivant jamais seul, Nestor va devoir se battre contre sa mère pour garder sa grand-mère sous son toit, au risque de la perdre et qu’elle soit placée en Ephad du fait de son Alzheimer. Pour Nestor, sa grand-mère est son seul repère et sa seule famille. Il ne peut pas concevoir de vivre sans elle, malgré les difficultés de la maladie qui s’aggrave et qui la met en danger au quotidien ! Le roman est construit en deux parties. La première correspond à toute l’histoire qui se déroule à Montmartre, et la seconde se déroule dans le sud de la France, plus précisément à la Roque d'Anthéron, près d’Aix en Provence, où va entrer en scène un nouveau personnage du récit : Léon. Ce dernier est un personnage que Nestor a aidé un jour sur Paris, alors qu’il se trouvait en difficulté. Léon comme Nestor est atteint de nanisme, il est homosexuel, et très dépressif. Nestor, se retrouvant démuni face au placement de sa grand-mère dans un Ephad, va vouloir aller se ressourcer chez son ami Léon à la Roque d'Anthéron, afin de finaliser le livre qu’il est en train d’écrire sur sa vie… Que dire sur ce roman, si ce n’est que Khadra écrit toujours aussi bien, c’est fluide, et l’on tourne les pages facilement, mais contrairement à « L’attentat » que j’ai lu il y a quelques mois, nous passons du drame à la mièvrerie ! J’ai beaucoup aimé la première partie du livre, qui montre bien cette jolie relation entre Nestor et sa grand-mère, au point de m’émouvoir à certains passages. En revanche, la seconde partie entre Nestor et Léon m’a quelque peu ennuyé, sans doute parce que les émotions ressenties étaient moins intenses, moins fortes. Je pense que l’auteur s’est perdu parmi les multiples thèmes abordés dans son roman : le handicap, la vieillesse, la maladie d’Alzheimer, le chômage, l’homosexualité, l’amitié, le deuil, la résilience… mais surtout la grande solidarité qui ressort énormément entre tous les protagonistes du livre, pour venir en aide à ce jeune Nestor, qui donnerait sa chemise à quiconque en aurait besoin. C’est une ode à l’humanité !