Dans les brumes de Capelans : Le livre de Olivier Norek

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Le grand retour du capitaine Coste.

Une île de l'Atlantique battue par les vents, le brouillard et la neige.
Un flic qui a disparu depuis six ans et dont les nouvelles missions sont classées secret défense.
Sa résidence surveillée, forteresse imprenable protégée par des vitres pare-balles.
Une jeune femme qu'il y garde enfermée. Et le monstre qui les traque.

Dans les brumes de Capelans, la nouvelle aventure du capitaine Coste se fera à l'aveugle.

De (auteur) : Olivier Norek

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Expérience de lecture

Avis des libraires

Dans les brumes de Capelans reste comme l'un de ces polars qui auscultent la figure du mâle contemporain face à ses contreparties féminines.
La Marseillaise
On aime cette histoire glauque de résidence surveillée et de mission classée secret défense, sombre comme un film d'Emir Kusturica.
Dandy
Ce livre traite de l'enfermement, de la renaissance et de la possibilité d'avoir une seconde chance dans la vie.
Le Magazine de la santé
Si l'on s'en tenait à la seule mesure de son efficacité, Dans les brumes de capelans serait déjà un polar réussi. Mais Olivier Norek y ajoute une dimension inattendue pour l'ex-flic du 9-3 qu'il est : plus de barres en banlieue, mais les falaises abruptes de l'île Saint-Pierre.
Challenges
Machiavélique, terrifiant, tendre aussi, le livre parle de rivalité, d'amour et de reconstruction.
Notre temps
Rebondissements saisissants et psychologie subtile des personnages : le magicien du noir Norek a encore frappé. Dans un style sobre et impeccable, il tisse page après page les fils d'une histoire aussi trépidante qu'étouffante .
Le Figaro magazine
Un suspense passionnant sur le thème de l'enfermement.
France Dimanche
Une fois de plus, Olivier Norek prend plaisir à chahuter ses fans en réformant son style d'intrigue et de narration. Sa plume, léchée, sait se faire poétique pour évoquer une nature dangereuse; subtile, pour s'immiscer dans les failles émotionnelles de ses personnages. Ce suspense ombreux nous laisse tâtonner jusqu'à un épilogue vertigineux. Ballotté entre non-dits éloquents et (dés)aveux douteux, absolution espérée et désillusion redoutée, on traverse ses quantre-cents pages en apnée.
Télérama
Spectaculaire huis clos à ciel ouvert, ce thriller, battu par les vents du large, parvient à émouvoir et à surprendre jusqu'au bout
Télé 7 jours
Olivier Norek bâtit un polar ciselé qui prend le temps de donner chair à chaque personnage. Enfin, si le romancier donne encore sa pleine mesure dans l'art de distiller le suspense, le choix d'arrimer son polar au moins connu de nos territoires ultramarins ajoute au plaisir. En terres froides, Olivier Norek dissimule les dangers dans la poix venue de l'Atlantique nord. La chute de l'histoire n'en est que plus sidérante.
Le Maine libre
Un thriller angoissant de grande qualité qui, en plus de l'histoire parfaitement ficelée, nous plonge dans l'ambiance brumeuse et glaciale des lieux. Un " must read ! "
Oops
Le décor sauvage de Saint-Pierre infuse d'une ambiance toute particulière ce thriller d'une noirceur quasi absolue. Comme toujours chez Norek, la justesse du regard de l'ancien policier sert un sens du récit porté par une plume adroite et sensible. La chute est une claque.
La Voix du Nord
Une intrigue vertigineuse, aussi intense que les éléments d'un décor en furie.
Le Parisien weekend

Avis Babelio

audreyr_lit

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Retour de Victor Coste pour ce dernier tome (ou pas #x1f609 ce sera à l'auteur de le dire ou l'écrire). Si tu as lu la trilogie 93, tu as laissé Victor dans la tourmente. Depuis 6 ans, il vit reclus sur l'île de St Pierre (et Miquelon). Il s'occupe des repentis...jusqu'au jour où c'est une victime qu'il accueille dans sa résidence secret-défense. Le but ? La faire parler pour découvrir ce monstre qui l'a séquestrée pendant plus de 10 ans. Beaucoup de doutes, de questions...jusqu'à un twist qui va te laisser pantois(e). Et une course contre la montre ou plutôt contre ces brumes qui vont faire partie de l'enquête. Une ambiance, un suspens pour arriver au dénouement. C'est une écriture fluide que tu auras plaisir à retrouver mais à la fin j'ai trouvé que certains points étaient un peu trop. Moi qui était attaché à Victor, je l'ai retrouvé avec ses blessures qu'il tente d'apaiser à sa façon. Une envie de toujours faire mieux et reconnu par ses pairs. Une part belle dans cette histoire, mais tellement triste à la fois pour lui. Je vous laisse atterrir à St Pierre, découvrir cette île particulière et lire cette histoire...à l'aveugle.

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milyps

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Si l'intrigue met un peu de temps à se mettre en place , tout est ensuite construit pour nous tenir en haleine. Mais au-delà de l'intrigue, c'est l'écriture de Norek qui fait toute la différence. Un polar qui s'approche à certains moments de la poésie. N'en déplaise à ceux qui méprisent ce type de romans, Norek sait écrire. Il connaît son son sujet et parvient à chaque reprise à nous immerger dans un univers unique.

4bis

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Gnniiii ! Quel mec ! Pas une tocade, pas un crush, un coup de foudre ! Les copains, je suis raide dingue de ce type ! La rencontre s’est faite dans un lieu improbable, un jour impossible - un lundi. Mais c’est toujours comme ça, n’est-ce pas ? Quand on ne s’y attend pas et que rien ne vous y prépare. L’air était de ce gris d’une serpillère mal essorée, j’avais l’œil torve, la mèche tristounette sous une bruine glaciale, et tel Sisyphe, j’étais encore une fois condamnée à remplir ces foutus placards que le sort vidait inexorablement. Des sacs poubelle, des pastilles lave-vaisselle, des litres de jus d’orange, du vinaigre blanc, du PQ et des anchois. Vous parlez d’un programme. Les rayons dégorgeaient de trucs, des appels aux promos dans des polices de caractère exigeant d’être lues, compensant leur minable syntaxe par des couleurs criardes, des chiffres jamais ronds, des lots, des packs, des offres, des pyramides de chocolat, des monceaux de boîtes, des annonces dégueulant de baffles juste au-dessus de ma tête et quelques pauvres hères perdus dans ce dédale indécent, la joue couperosée, le manteau élimé et le reflet acajou défunt. A l’entrée, juste quand je reculais instinctivement, mon cerveau reptilien m’enjoignant à fuir « L’est trop gros, trop bruyant, trop lumineux pour toi, ce monstre, laisse tomber, on peut vivre sans anchois sur cette terre, tire-toi, vite, avant qu’il soit trop tard ! », mon regard paniqué s’est accroché à un possible havre. Ils n’étaient pas reluisants non plus dans cette lumière qui déchirait tout, c’était pas les meilleurs sans doute, mais comment leur en vouloir ? Ils étaient là au moins, leur silhouette familière m’aimantait. Avec eux, un répit serait possible, avec eux, ma vie serait plus légère, plus joyeuse peut-être. Aurait-il fallu que je leur résiste ? N’avais-je pas besoin d’un petit réconfort avant d’attaquer les allées encombrées, les jingles et les linéaires oppressants ? Allez, juste un seul, pour la route ! Ca me perdra car je savais qu’ils pouvaient être traitres, promettre plus qu’ils ne donneraient. Je savais que le répit qu’ils m’accorderaient serait de courte durée, que plus durs seraient les lendemains, la tête fracassée par une trop courte nuit. Ils distillaient autant de poison que d’espoir. Mais voilà, quand votre vie se résume à l’achat de sacs poubelle à liens un lundi matin, les moyens de vous évader sont réduits à peau de chagrin. Et ils étaient là. Ma drogue, mon échappatoire. C’est pile à cet endroit qu’on s’est rencontré. Parmi les titres vomitifs, les inquiétantes couleurs guillerettes et les couvertures au noir prétendument ténébreux, il ne se faisait pas remarquer. Quand on a été fracassé un certain nombre de fois, on abandonne les mines et les poses. Je l’ai ramené avec moi, on a rangé les courses et on s’est retrouvé au lit. Quel pied ! Je ne pouvais plus le lâcher. C’était lui, c’était moi. Surtout lui, faut avouer. Brisé, grande gueule, vachard, taciturne, mais plein encore d’idéaux. Il avait été manquant une fois, comme dépassé par la violence du monde, et était depuis à jamais façonné par cette impuissance, à jamais voué à restaurer ce qui avait failli. Une force colossale dans un destin brisé, une droiture morale qui s’abstrait des règles absurdes, un culot, une indépendance à la limite de la punition et une lucidité pleine d’auto-dérision, un homme que tout empêche d’aimer encore et dont chaque geste est pourtant un appel, Victor Coste, gnnniiii !! Comme pour mieux se faire espérer, il n’est pas apparu tout de suite et j’ai été d’abord embarquée dans un prologue mettant en scène, à dix ans d’écart, la disparition de neuf jeunes filles plus une dont on croyait qu’elle avait fait une fugue. Il est presque trop tard quand le commandant Russo, chef des opérations, son ventre proéminent et ses artères bouchées par un amour excessif du gras, découvre les lieux du crime. Le monstre s’est envolé et la seule survivante n’est pas belle à voir. Après dix ans de traque infructueuse, la carcasse du flic caramélisée par ces désastres n’a pas voulu le porter un instant de plus et c’est sur fond de sirènes retardataires et de gyrophares impuissants que s’éteignent le prologue et les battements du cœur du vieux policier. Neuf victimes, une survivante mal en point, un monstre dans la nature et même plus un flic pour mener l’enquête, ça commençait fort. Je prêtai donc un œil attentif et poli à cette succession de tragédies qui recelaient les habituels serial killer, jeunes filles innocentes en détresse, maison humide et isolée, violences intra-familiales sous-jacentes. J’étais pas blasée, faut pas exagérer, mais pas complètement embarquée. La routine, quoi. Et puis, changement de décor. Derrière les rideaux opaques d’une neige tombant à l’horizontale, dans une maison fortifiée perdue en bord de falaise à Saint-Pierre et Miquelon : « - T’es un sale chien, Coste. T’oserais pas ! – Ne sous-estime pas le désintérêt que je te porte, lui assura le flic. » Il était là, son large pull noir, ses répliques acerbes et implacables, Coste, qui préfère disparaître dans la neige et la brume plutôt que de se sentir encore responsable de quiconque après tout ce qu’il a enduré dans des aventures que je n’ai pas encore lues et qui font les trois tomes précédents. Coste retranché et tranchant. Bien trop impénétrable, bien trop hermétique pour qu’on ne cherche pas à s’immiscer. Evidemment. Une invite à lui mettre du tendre et du fragile dans les pattes. Ce sera la seule victime que le serial killer du prologue n’avait pas encore zigouillée et à qui il s’agit de faire cracher les confessions qui sauveront peut-être d’autres jeunes filles de ce monstre. Confier à un ours blessé une biche traumatisée est un pari audacieux que Fleur Sainte-Croix, magistrate et Melchior (j’adore !), le psy criminologue prennent allègrement. Au risque d’atomiser un peu plus mon pauvre Coste déjà passablement disparu dans cette neige du bout du monde. La suite se déroule impeccablement sur un rythme implacable. Des personnages secondaires attachants et parfois drôles, des situations mettant en lumière les failles et les parades, une atmosphère rendue oppressante par les brumes des Capelans. Et un final à vous ébouriffer toutes les plumes. « On les voudrait hideux, les monstres. Dans les villes, dans la foule, leurs démons sont invisibles. Ils nous frôlent sans que l’on frémisse. Leurs souvenirs ressemblent aux nôtres, on les côtoie, on les voisine, on les invite. Ils nous charment ou nous indiffèrent, car ils sont bien normaux, les monstres. » Tout est dit dans ces quelques lignes trouvées dans le premier tiers du roman. Si ça se déglingue, c’est bien sûr parce que quelqu’un a mal évalué les choses, qu’un autre n’a pas été cru ou que la chance n’était pas de la partie. Errare humanum est, comme dirait l’autre et Sainte-Croix ne le nierait pas. Mais c’est aussi - surtout ? - parce qu’il y a des monstres invisibles et bien normaux et qu’on ne peut pas se protéger de tout. Victor Coste. En plein cœur !

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Fabrice_lireetlivres

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Victor Coste est désormais à Saint-Pierre-et-Miquelon ou il s’occupe de « peser les âmes » des repenties du milieu criminel. Quand sa supérieure lui envoie, non pas un ancien criminel, mais une victime venant d’échapper à un tueur en série, son univers se délite. Un thriller implacable qui joue avec nos nerfs. On se place tour à tour dans la peau de la victime, dans celle du flic et même dans celle du tueur. Qui sortira le moins abîmé de la confrontation, c’est la question. Un roman que vous ne pourrez pas lâcher.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Policiers & Thrillers , Thrillers
  • EAN
    9782266332132
  • Collection ou Série
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    480
  • Dimensions
    179 x 110 mm

L'auteur

Olivier Norek

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Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.

9,60 € Poche 480 pages