Dernier Cri : Le livre de Hervé Commère

Grand format

Fleuve éditions

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Une mort inexplicable, un ex-flic traqué, une cité ouvrière désolée...

"Notre premier coup de cœur de 2025" Libération

"Un polar d'une habilité sidérante !" Le Point

"Un roman policier formidable caméra embarquée." Clara Dupont-Monod, "Dimanche est un roman", France Inter

Au cours de la nuit adultère qu'Etienne Rozier, ancien policier devenu lobbyiste, passe avec une journaliste, cette dernière est assassinée. S'il ne démasque pas lui-même le meurtrier, Rozier sait qu'il sera le coupable idéal.
Il n'a alors d'autre choix que de disparaître des radars et reprendre à son compte l'enquête qu'elle menait parmi les travailleurs pauvres, dans les coulisses de l'industrie textile. Cette immersion le conduit jusqu'à une ville qu'il pensait ne jamais revoir, liée à un passé qu'il avait préféré renier : Elbeuf.
Là-bas, tout est possible, à défaut d'être permis.

Un polar social sur le poids des origines et les fractures de notre monde.

De (auteur) : Hervé Commère

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Expérience de lecture

Avis des libraires

À propos de Sauf :
" Hervé Commère est un sacré piégeur, un maître en tromperies narratives et faux semblants... Dans un grand huit défiant toutes les certitudes, le roman enchaîne les morts étranges et les rebondissements inattendus. Des falaises du Finistère jusqu'aux confins de la Norvège, la vérité ne cesse de se dérober. " Alain Léauthier, Marianne
" Taillé au cordeau, ce scénario joue habilement avec les codes du thriller : personnages complexes, chapitres courts, rythmés et multiples rebondissements jusqu'au dénouement, inattendu. " Mathilde Nivollet, Aujourd'hui en France Week-end
" Avec ferveur et verve, Hervé Commère emporte son lecteur. L'intrigue, diablement construite, entremêle fausses pistes et coups de theâtre. L'ascension émotionnelle ne s'arrête jamais Résultat : un page turner qui rend fou ! " Marie-Lys de Cerval, La Librairie idéale à Paris, Page des libraires

À propos de Ce qu'il nous faut c'est un mort :
" Grâce à son écriture sincère et sa fascination pour la destinée, Hervé Commère signe son meilleur livre. " Point de vue
" Une intrigue exemplaire, éloge de l'amour, de la fuite, de la liberté et de la nécessité de la lutte. " M le magazine du Monde

À propos de Regarde :
" Un polar psychologique captivant. " Libération
" Machiavélique et addictif, Regarde est un polar totalement dingue et vertigineux sur fond d'amour et d'argent. " Le Parisien
Revue de presse
" Assurément une nouvelle voix du thriller français. Un talent fou ! Ce monsieur est un manipulateur de lecteurs ! Je suis absolument certain que le jour va rapidement arriver où il sera aussi célèbre qu'un Minier ou un Bussi. " Nicolas Spitz, Librairie La Belle Histoire, La Tour du Pin (à propos de Regarde)

" Un roman absolument captivant au suspense et aux rebondissements parfaits. " Librairie Le Goût des mots, Mortagne-au-Perche (à propos de Regarde)

" Regarde, ce roman sombre à l'écriture hypnotique est avant tout l'histoire d'une femme libre et forte qui cherche un sens à sa vie. Au fil des pages, le lecteur suit les chemins tortueux de cette quête qui mêle passé et présent pour prendre enfin un virage inattendu. " Laetitia Vonau, Libraire-café Mille Feuilles (à propos de Regarde)

" LA CLASSE !! Un auteur qui gagne vraiment à être lu pour l'intelligence de ses intrigues et son sens du récit. ", Furet du Nord, Lille (à propos de Sauf)
Avis libraires

Avis Babelio

mariegil

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Un auteur dont j'attends toujours avec impatience le dernier bébé. Etienne Rozier na jamais hésiter à prendre de nouveaux tournants dans sa vie, tout en gardant une place privilégiée a sa famille. Mais une nuit à Rotterdam tout bascule et le voilà en cavale. Un bon roman noir..et un excellent moment de lecture.

Franz

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Dans de beaux draps. Le titre du polar social d'Hervé Commère, "Dernier cri" joue en écho sur le double sens du vêtement au goût du jour et sur l'ultime son émis avant la mort. Puis le prologue du roman donne le ton. Au Bangladesh, une touriste chipote sur l'achat d'un t-shirt. Sur la plage, Farah surfe pour espérer trouver une planche de salut car elle est promise à un vieil oncle et à une vie misérable. Son frère Rafi croit en elle et se tue à la tâche à Dacca dans une fabrique de jeans "confectionnant les habits qu'on achètera demain et jettera le jour d'après." Sachant que l'enquête policière se déroulera ensuite à Elbeuf, ville normande lovée dans un méandre de la Seine et ancienne cité drapière, le fil de l'histoire est peut-être lié à l'industrie textile et à l'exploitation forcenée qui la sous-tend ? Étienne Rozier, personnage principal, s'avère répugnant de prime abord. Ex flic embauché par une société de lobbying, Rozier menace, persécute, au besoin moleste des courageux empêcheurs de faire du fric à tout va. Accessoirement, il trompe allègrement sa femme et c'est ce péché mortel qui va le précipiter vers sa perte. La belle et sensuelle journaliste Anna Dufossé l'attend chambre 311, dans un grand hôtel de Rotterdam. Tout pourrait se passer au mieux au royaume de la tromperie avec des orgasmes en cascade mais lorsque Rozier sort de la douche, il découvre son amante d'un soir morte strangulée. Il doit prendre la fuite s'il ne veut pas être accusé de meurtre. Il est le seul à pouvoir s'innocenter, croit-il. Pour ce faire, il doit revenir aux racines du mal, la ville honnie de son enfance, Elbeuf, où Anna Dufossé a enquêté dernièrement. Peut-être a-t-elle soulevé des lièvres qui ont alerté les loups ? Étienne Rozier a du pain sur la planche, peut-être des coups à prendre et à distribuer. Ce n'est pas un enfant de chœur ni un salaud intégral. Il sait y faire aussi avec les gens ordinaires et les pourris mais cela sera-t-il suffisant face à ce qui l'attend ? Tout part sur des chapeaux de roue. Le roman d'Hervé Commère coche plusieurs bonnes cases après le poncif de la nuit à l'hôtel qui se clôt par un fiasco. L'intrigue est d'autant mieux nouée que l'instigateur du crime est invisible. Rien n'est revendiqué et qu'un nervi d'une agence de lobbying soit piégé ajoute un brin de cocasserie dans le grand branloir du monde. Rozier s'est piqué de s'élever socialement en écrasant littéralement les autres. Il perd tout en un rien de temps avant de se volatiliser lui-même. Il entreprend donc son chemin de croix vers la rédemption qui passe par la Z.A.D. (zone à défendre) et c'est agréable de rencontrer des personnes altruistes et débrouillardes si souvent décriées et rabaissées dans les médias et dans la bouche des bien-pensants. Le deuxième bon point est le retour à Elbeuf. Pour un habitant d'Oissel, dans les années soixante-dix, Elbeuf apparaissait désirable, à pied, par la longue flèche blanche des falaises d'Orival. Depuis son enfer pavé de mauvaises intentions, Rozier arpente à nouveau sa ville natale en courbant l'échine, en acceptant les brimades et les humiliations, en sachant que son foyer a explosé en vol comme un ouvrier jeté au chômage a pu le subir. Il doit s'accrocher pour donner le change. Le pauvre compte les minutes comme il compte les centimes et Rozier ne sait pas se glisser dans la tête d'une personne démunie. C'est le troisième atout du polar social, la restitution d'une ambiance prolétaire même si l'auteur alourdit parfois son propos avec des explications parfois trop didactiques quand l'esquisse d'une attitude s'avèrerait beaucoup plus parlante. Arrive le moment où les invisibles sortent de l'ombre, prenant âme et corps. Le prix à payer pour faire tourner l'entreprise capitaliste devient alors exorbitant. L'auteur n'est jamais aussi bon que lorsqu'il resserre le dialogue autour du personnage principal. Pratiquement à chaque mot l'émotion fuse, la vérité perce et l'humanité s'exprime dans tout son dénuement. Extraits : Un papa qui se défigure pour retrouver sa petite fille, c'est touchant. Maintenant je retiens ces choses-là. J'essaie de voir les verres à moitié pleins. Je laisse de côté les anciens flics qui vendent leur âme au diable et trompent leur femme. (p. 124)

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lolo60

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Dernier cri est un polar social divisé en deux parties. La première partie est axée sur le côté polar avec du rythme, de l'action et une intrigue qui se met en place . La seconde partie présente le côté social avec un rythme beaucoup plus lent. Une ambiance austère au milieu des travailleurs exploités et plus précisément leur quotidien dans une société de nettoyage. Cette partie se lit beaucoup plus lentement et casse le rythme d'un polar classique. Hervé Commère est très précis dans ses explications et sur les faits qu'il énonce ce qui a du lui demander de nombreuses heures d'investigation pour que cette histoire se déroule au plus près de la réalité, ce qui occasionne quelques longueurs. Dernier cri est un polar social intéressant qui n'est pas un page turner. J'ai moi même mis un peu de temps pour le lire et découvrir le côté obscur du monde du travail. Cela reste un polar original avec des personnages assez sombres qui plaira plutôt aux amateurs de rythme lent.

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RomansNoirsEtPlus

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Étienne a eu plusieurs vies dans son existence . Cet homme marié avec deux enfants qui habite aujourd’hui un pavillon cossu en région parisienne a d’abord dû monter peu à peu l’ascenseur social. De policier dédié aux faits divers il est parvenu à une mission plus noble : protéger des hautes personnalités, puis a intégré une agence de lobbying quitte à renier certaines convictions, mais en offrant un écrin bien plus lucratif. À cinquante ans , Étienne Rozier, l’ancien banlieusard qui a grandi à Elbeuf , cette ville ouvrière à quelques encablures de Rouen ,est un homme comblé sur tous les plans, qui profite de la vie et elle lui rend bien. Une vie de famille épanouie et une belle maîtresse à la tête bien faite, ancienne camarade de classe devenue journaliste d’investigation : Anna Dufossé qui vient d’ailleurs de passer plusieurs mois à Elbeuf, en tant qu’intérimaire dans une boîte de ménage. Son objectif étant d’écrire un livre sur son expérience passée.. C’est lors d’un week-end dans un grand hôtel de Rotterdam que la vie d’Etienne va basculer : après quelques ébats fougueux il va découvrir ,sortant de la douche, le corps sans vie de sa maîtresse, étranglée. Étienne sait immédiatement que tout l’accuse : ses empreintes dans la chambre et son ADN sur et à l’intérieur du corps d’Anna. Il décide alors de fuir et d’emprunter une nouvelle identité afin de mener, seul, une enquête afin de découvrir le véritable coupable et ainsi d’être blanchi de ce crime qu’il n’a pas commis . L’auteur normand, dans ce dernier roman, nous fait découvrir un héros des temps modernes, ni fondamentalement bon ni totalement mauvais mais qui sait évoluer en fonction des circonstances. Précisément, Étienne doit surtout sauver sa peau quitte à redescendre l’échelle sociale pour se mêler au bas peuple. Ces gens qui se lèvent (très) tôt pour un travail qui ne demande aucune compétence particulière si ce n’est de l’endurance et un moral en acier massif. Car Étienne va mettre ses pas dans ceux d’Anna pour mener son enquête. Il va y rencontrer des gens formidables comme de vrais salauds. Ce roman est en effet bien plus qu’un roman policier, il nous offre une merveilleuse galerie de personnages aussi attachants que repoussants. Ce qui lie sans doute la plupart des livres de l’auteur c’est d’ailleurs son caractère social très prononcé toujours empreint d’humanité. Ce roman ne fait pas exception à la règle. Parfaitement écrit et documenté il met en lumière les contradictions de notre siècle : ces startups, derniers mohicans d’un secteur économique qui doivent être en permanence sous la lumière des médias et des réseaux sociaux pour vendre leurs produits , les actions courageuses des zadistes considérés par certains comme des éco terroristes alors qu’ils défendent la bétonisation des terres agricoles ou la mondialisation et ses dégâts dans les pays d’Asie producteurs de vêtements au moindre coût . L’auteur ne juge pas , il constate les faits avec parfois un brin d’humour qui permet de digérer sans trop de mal une prose qui n’a pas d’autre objectif que de nous divertir.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Policiers & Thrillers , Roman Policier
  • EAN
    9782265144095
  • Collection ou Série
    Fleuve noir
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    448
  • Dimensions
    212 x 144 mm

L'auteur

Hervé Commère

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21,90 € Grand format 448 pages