Dernier Cri : Le livre de Hervé Commère

Nous avons donc ici un polar social, où l’on dénonce des conditions de travail inacceptable. Je ne sais pas si l’auteur est à chaque fois dans ce style car c’est une découverte pour moi , mais en tous cas c’est une réussite à tout point de vue. Je le suis attachée aux personnages de Étienne malgré ses nombreuses fautes ( bah ouais tromper sa meuf c’est du genre pas ouf ) mais j’ai aimé suivre ses différentes aventures. La réalité qui ressort de ce livre nous empêche de le lâcher, ça rend ce livre assez unique à mon sens. Car en dehors de l’histoire des personnages , on sait qu’on lis quelques choses qui n’est pas totalement faux , sortie de l’imaginaire certes , mais empli de réalité. Je ne m’attendais pas du tous à cette fin , j’avais une ou deux hypothèses mais oups c’était pas ça #x1f602 Une bonne lecture ; je lirais bientôt « j’attraperai ta mort » que j’ai déjà dans ma pal.

Dernier cri de Hervé Commère Etienne, qui est flic, sort de la douche après une nuit d'adultère, avec une amie d'enfance devenue journaliste d'investigation. Il la trouve morte, assassinée et il sera bien évidemment le seul suspect aux yeux de la police. Il n'a qu'une solution, partir, et trouver qui a fait cela et pourquoi. On plonge dans un thriller sociétal qui va nous conduire dans les méandres invisibles de l'exploitation humaine. Invisible ou plus précisément sur lequel nous fermons tous les yeux. Les travailleurs exploités, au Bangladesh, ou ailleurs, qui alimentent une grosse partie des chaines de l'industrie du textile. L'intrigue est bien ficelée, et on y croise des personnages attachants, qui donnent de l'épaisseur à l'histoire. C'est plaisant et facile à lire, et on y prend un vrai plaisir. Il ouvrira peut-être les yeux à ceux qui tardent à se réveiller sur ce que notre monde est capable de faire au nom des bénéfices et de l'argent. Même si tout le livre se déroule de manière assez uniforme, sur un rythme constant, le final est très bon et inattendu. Au final une excellente lecture pour attaquer joliment cette nouvelle année. Merci à fleuve éditions pour cette excellente lecture #DernierCri #NetGalleyFrance

L'auteur nous emporte dans un polar social qui va nous faire réfléchir tant il va nous présenter des vérités, nous sensibiliser et nous ouvrir les yeux dans une intrigue au dénouement surprenant. Au coeur de l'intrigue, Etienne Rozier, un ancien flic désormais mercenaire, qui va se retrouver principal suspect dans la mort de celle avec qui il ne devait vivre une aventure que d'un weekend. Elle qui avant de mourir, lui a donné quelques indices qui seront déterminants pour le début de son enquête. Une enquête qui ne sera pas simple. Il y aura des fausses pistes, des rencontres qui le toucheront plus que d'autres. L'auteur va ici mettre en avant le mal des citées ouvrières. Un lieu ou des hommes profitent du malheur d'autrui, des démunis, des sans papiers qui marchent en baissant les yeux. C'est aussi, là bas, où on délocalise sans règles de sécurité et où, aussi, de toutes jeunes adolescentes se retrouvent mariées à des hommes bien plus vieux. Des investigations qui vont demander une immersion totale. Celle de vivre comme les travailleurs afin d'être au coeur de tout pour découvrir les secrets les plus enfouis. Il y aura de nombreuses pistes, des révélations douloureuses, d'autres horrifiantes. Des personnages dont l'histoire va nous toucher, d'autres que l'on détestera d'emblée. Puis un twist qui va venir tout mettre à mal pour enfin nous conduire à un dénouement que je n'avais absolument pas vu venir. Et vous le savez, j'adore être surprise. Une rythme qui reste assez constant sur la majeure partie du récit mais un texte qui nous tient par son reflet d'une terrible réalité. Une très bonne lecture.

Dernier cri, d'Hervé Commère, aux éditions Fleuve noir : C'est mon 1er livre d'Hervé Commère (et pourtant j'ai Sauf dans ma PàL depuis plus de 6 ans...) La particularité de ce roman, c'est qu'on s'attache à ses personnages qui semblent détestables. Malgré tous leurs travers, on les aime bien quand même ; alors pour certains, on ne découvre leurs méfaits que tard, mais même pour Étienne, ex flic, reconverti en homme de main d'un grand lobbyiste, le gars qui n'hésite pas à intimider, terroriser, voire blesser... pour le compte de son patron, qui trompe sa femme à peine sortie d'un cancer, etc. même pour lui donc, on s'attache. Parce qu'Hervé Commère les rend humains malgré leurs défauts, en les mettant dans des situations qui provoquent notre empathie. Étienne donc, trompe sa femme, un soir, avec Anna, une ancienne camarade de classe devenue journaliste d'investigation. Mais lorsqu'il sort de la douche, il la retrouve morte, étranglée sur le lit. Il sait très bien qu'il sera suspect. Peut-être est-ce même un coup monté pour qu'il porte le chapeau... Il se résout donc à s'enfuir, en utilisant tout son savoir et son expérience, et décide de découvrir lui-même pourquoi Anna a été tué et par qui. Son enquête le mène à Elboeuf, en Normandie, sa ville d'enfance, où la journaliste lui avait dit avoir travaillé sous couverture peu de temps avant. Et il y trouve un monde totalement à l'opposé du sien... Le style est un peu haché, mais rythmé, le roman dénonce aussi bien les conditions de travail au Bangladesh et en France, où les ouvriers et ouvrières sont souvent exploité·es et où, en tout cas, on profite de leur détresse pour leur infliger des conditions de travail innommables, et les actes odieux commis par les groupes de lobbying. Ça fait réellement froid dans le dos car à cause de ce genre de pratiques, il est très fortement possible qu'on ne s'en sorte pas et que les riches puissants qui ont le pouvoir le garderont.