Des diables et des saints : Le livre de Jean-Baptiste Andrea, Guillaume Marquet

Très beau roman d'initiation dans lequel on perçoit les prémices de ce qui m'a fait adorer "Veiller sur elle". Une enfance douloureuse, des adultes maltraitants et d'autres bienveillants. Des amitiés puissantes, une histoire d'amour comme on les aime et une poésie dans laquelle on aimerait se lover, le tout dans un univers musical plein de références. J'ai beaucoup aimé ! Un homme joue du piano dans toutes les gares, il attend quelqu'un...en remontant le temps, on apprendra qui et pourquoi...

Incisif. Court. Et aussi vif qu’un jus de citron. Pas de temps à perdre. Ces gosses-là n’en ont plus. Fresque de baroudeurs à l’allure enfantine, elle n’en est pas moins qu’une immense chorale de cœurs amochés. Coups de projecteurs alternatifs, tour à tour ombre et lumière. Et dans un dernier sursaut le grand « boum » de la survie : cabossés mais bien vivants. Un défilé de claques à chaque page… et à la dernière, la possibilité de reprendre son souffle. Et de sortir du tunnel, vers la lumière…

Roman très poignant, cette violence gratuite de la part du directeur et de son homme de main est abjecte. Malheureusement cette fiction s'est inspirée de faits similaires réels. Une lueur d'espoir constante et la musique du piano essentielle pour le narrateur adoucissent ce roman si sombre mais très bien écrit.

Quelle merveille. Ce roman m’a ému à chaque page. Une écriture pleine de magie pour raconter une histoire triste d’orphelins. Notre héros a tout pour être heureux au début du roman puis il perd ses parents et sa petite sœur dans un accident d’avion se retrouvant orphelin. Il entre aux Confins. Le concours des histoires tristes contre une corvée m’a beaucoup émue, la quête du personnage de Rose en jouant au piano dans toutes les hall de transports en communs m’a émue, il y a plusieurs phrases que je retiendrais. Roman pleine de poésie.