Dry - Edition française : Le livre de Neal Shusterman, Jarod Shusterman

Une dystopie que j'ai vraiment appréciée car reposant sur un phénomène climatique qui se répète depuis plusieurs années: la sécheresse et par conséquent le manque d'eau. L'histoire se passe en Californie. Alyssa 16 ans ,l'héroïne, y vit avec sa famille et son petit frère Garrett. le manque d'eau se fait ressentir et des décisions ont bien sûr étaient prises pour limiter la consommation d'eau. Mais malgré cela, un jour plus une goutte d'eau ne sort des robinets. C'est ce qu'on appelle le tap out. (pense bête : acheter quelques bouteilles d'eau pour avoir une petite réserve). les jours passent. La panique et l'inquiétude montent. Les parents d'Alyssa décident de partir chercher de l'eau mais ne reviennent pas. Que faire? Alyssa va tout faire pour rester en vie et sauver son petit frère tout en gardant son humanité. Elle va être accompagnée par son voisin un jeune aussi, amoureux d'elle, Skelton. Ils vont former un drôle de duo. Mais ils ne seront pas trop de deux pour protéger Garrett car le monde est devenu fou. un excellent page turner et une petite piqure de rappel car la question de l'eau pourrait se poser beaucoup plus tôt que prévu.

Avez-vous déjà eu vraiment soif ? » #128167;Apparemment on ne peut tenir plus de 3 jours sans boire. Ici l’auteur de la saga la Faucheuse, nous offre un récit écrit à quatre mains avec son fils, quasi prophétique sur l’arrêt de l’eau dans les robinets californiens. On va suivre dans ce young adult un groupe de jeunes qui sont témoins et victimes de ce « Tap-Out », la crise de l’eau, durant quasiment une semaine, sans qu’une aide active soit efficace pour les soulager de leur soif. #128167;Ce que je retiens de ce livre ce que le concept est intéressant, l’Humanité ( absence ou présence de cette dernière) est au coeur de ce récit et comme tout roman dystopique et apocalyptique il est intéressant de voir les réactions de l’Humain dans ce genre de situations. Je pense que j’aurais encore plus apprécié le récit si celui avait été pour un public plus « mature ». J’ai eu l’impression que beaucoup de choses ce sont passées en peu de temps, que le bordel apocalyptique est vraiment arrivé vite… mais peut-être qu’au fond c’est vraiment ce qui se passerait #128167;Ce qui est intéressant avec la structure du récit et ce qui m’a donné envie de continuer est que nous avons les points de vu de tous les protagonistes, un par chapitre et cela apporte une autre perspective au récit et c’était plutôt cool et divertissant. #129767;Bref je recommande !

Un roman qui fait frémir ! Dès les premières pages de l'histoire, nous sommes plongés au coeur du Sud de la Californie moderne et l'eau ne coule plus du robinet. Les changements climatiques ainsi que la pollution, la surconsommation de l'eau et les décisions politiques font qu'une partie de la région est privée d'eau courante. Si, au début, les habitants se disent que ce n'est pas grave, cela ne va durer que quelques heures, les mentalités changent rapidement lorsque cette pénurie s'installe. Entre ruées vers les magasins, mouvements de foule, désespoirs et émeutes, la Californie du Sud s'embrase bien vite. Nous suivons Alyssa, une jeune adolescente confrontée au problème. Elle vit dans une banlieue typique américaine avec sa famille. Puis nous découvrons Kelton qui, avec ses parents, un est "prepper", c'est à dire qu'ils sont prêts (en théorie), pour survivre en milieu hostile après un épisode de "fin du monde". Nous avons ensuite accès, au fil des pages, aux pensées de Jacqui puis de Henry, personnages que rencontrent les deux protagonistes au cours de leurs "aventures" à la recherche de l'eau. Le fait que nous ayons accès à leurs pensées était très pertinent, surtout que chacun des personnages réagi de façon différente à la crise (selon son caractère, son éducation, sa propre histoire personnelle, etc.). L'auteur a également habilement créé des minis-chapitres avec des personnages complètement inconnus pour le lecteur afin qu'il puisse juger par lui-même de la situation en Californie. C'était très intéressant de changer de perspective et ces échantillons étaient plus que réalistes. Je n'en dirai guère plus pour ne pas spoiler, mais le lecteur est immédiatement plongé dans une atmosphère très angoissante. Il ressent la soif et le stress avec les personnages. Il voit la société qui se transforme et la peur qui modifie les êtres humains. Certains vont découvrir des vertus. D'autres, des vices. Dans tous les cas, les protagonistes sortent changés de ces épreuves. Nul ne sait comment il réagirait face à une pénurie pareille et c'était intéressant de se poser la question. L'eau devient la priorité absolue et, pour rappel, l'on ne peut survivre plus de trois jours sans boire, en particulier en période de canicule... En bref, un roman qui fait réfléchir, aux problématiques plus qu'au coeur de l'actualité!

Imaginez, vous vous levez le matin, tournez le robinet pour boire un bon verre d’eau, pour vous rafraîchir le visage ou carrément prendre une douche, mais rien ne sort du robinet. Peut être quelques petites bulles d’air, des petits bruits dans les tuyaux, mais absolument pas ce liquide totalement vitale pour la survie de tout les êtres qui peuplent cette terre.#128167; A ce moment là, une seule question se pose : Qu’est-ce qu’on fait ? Dans Dry, on suit les choix et les peurs de 4/5 enfants et adolescents qui tentent tant bien que mal de survivre à cette crise, à cette sécheresse qui vous faire perdre la tête #129327; Tour à tour on entre dans les pensées des personnages, on apprend à les connaître, des arrêts sur images nous informent de la situation pour quelqu’un que l’on ne connaît pas, ou presque. De tous, je n’en déteste profondément qu’un mais il était nécessaire pour montrer les différentes facettes que peut revêtir l’être humain face à une situation de crise. Ce fut d’ailleurs un choix très astucieux de prendre des enfants pour rendre les choses moins horribles (enfin parfois #128556;) Pour moi ce roman c’est plus qu’un coup de cœur c’est un coup de poing #128165; Il m’a informé de ce qui se passait en Californie, il nous rappelle à quel point cela doit être difficile de vivre isolé de toute source d’eau, de vivre en pleine crise, une crise qui tue et qui nous marque