Et ils meurent tous les deux à la fin : Le livre de Adam Silvera

Un véritable coup d’amour pour ce roman terriblement beau et effrayant. Je ne saurais vous dire pourquoi, même si au fond de moi je sais, mais j’ai aimé profondément cette histoire. J’ai pleuré, pleuré, pleuré. Tant d’émotions se sont bousculées, tant d’amour, de peur, de frayeur. Tant de douceur. Tant de malheur. Une histoire originale, même si on sait par le titre la finalité, un côté futuriste mais qui se passe en 2017. Une application. Un appel. Un rendez-vous : celui de votre mort. Vous connaissez le jour, jour de l’appel. Mais ni quand exactement, ni comment. Il vous reste une journée à vivre. Que feriez-vous ? C’est ce que raconte l’auteur, la journée de deux jeunes garçons dont les heures sont comptées. Une course contre la mort. Une course pour vivre. Vivre à fond. Profiter. Sans regret. Pages après pages, Mateo et Rufus se dévoilent, se découvrent. Leurs peurs, leurs espoirs, leurs regrets. Nous rencontrons aussi leur entourage, famille. Chaque personne est impactée. Chaque personne est attachante. Ça crève le cœur. Un récit où la vie est omniprésente, ce précieux cadeau qu’il faut chérir, apprivoiser et dont il ne faut perdre aucune seconde. Oser, dire, faire. Aimer. Alors oui, rien de suspens, d’événements incroyables, mais un roman extrêmement touchant, comme ses personnages, bourré de tendresse, d’humilité, avec des chapitres courts, faciles à lire. Une ode à la vie. À soi. C’est tout simplement beau. Vibrant. La plume est enivrante, fluide, simple mais avec des accords de mots percutants, qui frappent en plein cœur, un torrent d’émotions. De larmes. De sourires. En bref, un roman coup d’amour, et même plus, qui m’a fait trembler le cœur à chaque mot. Il m’a profondément bouleversée et marquée. J’ai aimé ces deux garçons. Leur façon d’appréhender l’échéance, leur destin. Tant d’amour. Tant de beauté. Tant de vérité. Profitez de la vie tant qu’il est temps. Juste merci pour ça.

Le premier livre qui a réussi à me faire pleurer. Si vous avez des scrupules parce que, soi-disant, "le titre spoile la fin", lisez-le immédiatement. Comme on dit, il faut se concentrer sur le voyage et non sur la destination. Les personnages sont tous très attachants, et l'intrigue est une idée très bien trouvée pour se questionner sur la mort et sur ce qui est vraiment important pour chacun de nous.

Tout d’abord, le titre est incroyable. Il attise la curiosité du lecteur avant même que celui ci n’ait ouvert le livre. L’univers est étrange, pas fantastique, juste très mystérieux. On ne saisit pas vraiment le fonctionnement de cette société ce qui laisse libre cours à l’imagination. L’évolution de l’histoire se fait dans un laps de temps très court (moins de 24h), et pourtant des liens sont créés, que ce soit entre les personnages ou entre ces derniers et le lecteur. J’ai beaucoup aimé les idées, le suspens, les personnages. Je valide la hype qu’il y a dessus #x1f609

Le titre parle de lui-même, c'est l'histoire de deux garçons apprenant qu'ils ne leur restent plus que 24 heures à vivre. Aller salut #128075;#127995;#129313; Ils ne connaissent ni l'heure ni la cause de leur décès. Ils ont simplement reçu l'alerte de DeathCast. Nous suivons donc les PdV de Mateo et Rufus entrecoupés d'intrigues secondaires. Je me suis souvent demandée "mais pourquoi diable me parlez-vous de ces gens-là ? #129488;" ; qu'on ne croise finalement qu'une fois. Ce n'est qu'après qu'on se rend compte de la toile qui se tisse sous nos yeux (tranquillement et puis BAM #128165;) J'ai bien aimé ce roman, bien qu'il ne soit pas toujours très joyeux. Adam Silvera y aborde des thèmes délicats ; la mort, le deuil, la maladie, le regret… Mateo regrette d'avoir eu si peur. Car maintenant que son heure approche, il se rend compte qu'il n'a pas vécu. Durant son jour final, il veut être libre, passer au-delà du regard des autres, au-delà de son propre regard. Ce roman, et l'auteur nous le fait comprendre, nous invite à être nous-même et vivre chaque jour comme si c'était le dernier. Ne jamais regretter. Mateo est le personnage que j'ai le plus apprécié. à contrario, je ne me suis pas sentie aussi proche de Rufus. Totalement à l'opposé l'un de l'autre, good guy, bad boy. On accroche ou pas ! #129335;#127995;#8205;#9792;#65039; L'écriture est agréable, même si un peu lente par moment. Je ne me suis pas ennuyée, mais certains passages traînent parfois en longueur, c'est vrai. Par contre, je suis un peu déçue de ne pas en savoir davantage à propos de DeathCast. J'aurais beaucoup aimé savoir pourquoi ? Pourquoi les gens ont-ils un jour voulu connaître la date de leur mort ?? Pourquoi sortir de l'ignorance ? Et surtout comment cela a-t-il été possible ? Le roman ne nous offre aucune réponse. Une bonne lecture ! De bons côtés, comme de mauvais. C'est plutôt un bon ratio #128522;