Et ils meurent tous les deux à la fin : Le livre de Adam Silvera

Réussir à faire pleurer alors que le titre annonce clairement la couleur, l'auteur a parfaitement relevé ce défi. Tout d'abord l'idée de départ est originale, que ferions s'il ne nous restait qu'une journée à vivre ? Cette réflexion sur la vie, forcée par l'approche imminente de la mort, est le fil conducteur de ce livre. Et c'est par la rencontre et l'évolution des deux personnages principaux que cette réflexion est menée. Ces deux personnages sont pour moi à la fois la force et la faiblesse de ce livre. En effet Rufus et Matéo ont une évolution très intéressante au fil du roman et leur relation m'a réellement touchée. Mais bien que ces deux personnages soient tout les deux très attachants, je les ai trouvé un petit peu caricaturaux. À mes yeux, Rufus et Matéo auraient mérité un peu plus de complexité, pour sortir des préjugés où ils s'échouent parfois. Malgré ce petit point négatif le livre est extrêmement addictif. L'écriture est fluide, le scénario n'a pas de temps morts, les émotions sont là sans tomber dans le misérabilisme et je n'ai pas pu lâcher ce livre avant la dernière livre !

J'attendais avec impatience cette lecture et malheureusement je suis déçue. Je n'ai pas accrochée à l'écriture au langage aussi trop banal. L'histoire quant à elle est prévisible, la fin déjà écrite. Je m'attendais à un bouleversement, un évènement inattendu qui n'est jamais arrivé

Je suis assez fan des dystopies mais "Et ils meurent tous les deux à la fin" d’Adam Silvara ne fera pas partie de mes préférées. Avant de débuter ce roman je savais qu’il était plutôt pour un public de jeunes adultes. Je suis bien adulte mais semble-t-il plus assez jeunes pour l’apprécier à sa juste valeur... #x1f605 Déjà rien qu’en lisant le titre on connaît la fin de l’histoire et même si l’auteur ne fait pas mourir trop tôt dans la journée ses personnages, il n’y a pas de surprise. Un peu de "suspens" du style "peut-être qu’ils vont y échapper et en fait non" m’aurait peut-être aidé à accrocher un peu plus. J’ai aussi trouvé les personnages plutôt stéréotypés dans un monde où la grande ”avancée” technologique et de vous appeler le jour de votre mort pour vous avertir que justement c’est le jour J et que quoique vous fassiez vous y passerez. C’est comme ça et pas autrement ! On y parle d’amour, d’amitié, de résilience mais en ce qui me concerne je n’ai pas réussi à accrocher et à ressentir les émotions que ces thèmes peuvent provoquer lors d’autres lectures. La fin ne m’a pas plus touchée alors que je suis capable de verser des larmes quand je suis prise par l’histoire et les personnages. Pour ne pas terminer sur une note négative je dirais que le livre se lit facilement, les chapitres sont courts et on alterne les protagonistes ce qui evite de s’ennuyer. Et surtout j’ai adoré la façon dont commence chaque chapitre avec un nouveau personnage.

Belle idée de passer par la dystopie pour faire réfléchir sur le sens de la vie et l'urgence de vivre quand on sait que notre dernier jour est arrivé. L'auteur nous fait partager l'expérience de deux jeunes de 17 et 18 ans qui doivent affronter cette épreuve. Malgré leur jeune âge, ils ont chacun déjà vécu des choses difficiles, n'ont pas réagi de la même manière : l'un explosant souvent de colère, l'autre terré chez lui par crainte de ce qui peut lui arriver. A passer leur dernière journée ensemble, leurs caractères vont s'équilibrer et chacun trouve, avant de mourir, une harmonie et une paix avec lui-même. La lecture soulève beaucoup de réflexions relatives à la vie, la mort, les choix que l'on fait...