Fahrenheit 451 : Le livre de Ray Bradbury

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Phileas

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Dans un futur proche, Guy Montag est pompier. Mais dans cette société dystopique, les pompiers ont pour mission de brûler les livres ainsi que les maisons de leurs détenteurs : la détention de livre est un délit.

451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume.
Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Guy Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable.
Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.

Bradbury y critique les méfaits de l'émergence d'une culture de masse. Comme le décrit le pompier Beatty dans le roman, l'émergence d'une telle société n'a été rendue possible que par l'émergence d'une culture de masse, facilitée par la déliquescence du système scolaire : " Le cinéma et la radio, les magazines, les livres sont nivelés par le bas en une vaste soupe ". Les gens se sont désintéressés de la culture et ont préféré faire du sport ou regarder la télévision.

De (auteur) : Ray Bradbury
Adapté par : Tim Hamilton
Préface de : Ray Bradbury
Traduit par : Michel Pagel

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" Fahrenheit 451 est une efficace et violente critique des régimes totalitaires où le libre arbitre n'a plus sa place au profit d'une pensée collective unique et forcée. "
SambaBD
" La noirceur est toujours plus prégnante. La lumière n'apparaît que dans une forme de déchéance. Une approche étonnante qui donnera envie de lire ou relire l'œuvre originale. "
Planète BD
" L'adaptation de Tim Hamilton en BD est remarquable pour la fidélité à l'esprit et à l'atmosphère dégagés par le récit dystopique de Ray Bradbury. "
La grande parade
" Une approche étonnante qui donnera envie de lire ou relire l'œuvre originale. "
Planète BD
" Il n'en reste pas moins que cette adaptation est très bien réalisée et qu'elle permettra sans aucun doute à de nouveaux lecteurs de découvrir ce chef d'œuvre. "
La Ribambulle
"Incontestablement, une adaptation réussie."
Actua BD
" Le dessin et l'adaptation de Tim Hamilton privilégie la mise à distance des émotions des personnages enfermés dans des rôles où le lâcher-prise est une menace, dans une tradition héritière du comic américain où les individualités peuvent parfois prendre les traits de produits manufacturés. "
Blog Médiapart
"Après l'excellente adaptation Le meilleur des mondes, les éditions Philéas continuent d'adapter les romans cultes de SF. Fahrenheit 451 de Ray Bradbury se passe dans un futur dystopique où les pompiers sont chargés de brûmer tous les livres ainsi que les maisons de leurs détenteurs... Absolument superbe !"|Patrick
BDfugue Besançon
" Si vous n'avez jamais lu le roman de Bradbury, Fahreinheit 451, cette adaptation en est une très bonne occasion. Une œuvre à ne surtout pas manquer, visionnaire et impeccable. "
Scenario.com
"Quelle belle œuvre. Cette adaptation, faite en collaboration avec le maître Bradbury, est une totale réussite. Elle arrive à retranscrire pleinement, sans l'altérer, le propos du livre."
Maxoe
" Une adaptation sérieuse et menée de main de maître [...] Il n'en faut pas plus pour faire de cet album un indispensable. "
Le Mag du Ciné
" Soixante-dix ans après sa publication, Fahrenheit 451 n'a rien perdu de sa puissance évocatrice et de sa saisissante modernité... et cette adaptation, graphiquement aussi percutante que somptueuse, s'avère tout particulièrement réussie et permettra à de nouveaux lecteurs de découvrir ce monument de la littérature. "
Les sentiers de l'imaginaire
" Une adaptation aussi fidèle de Fahrenheit 451°. Et une interprétation graphique aussi réussie. "
Franceetinfos
" Son traitement graphique classique et sobre, permet une vision dépouillée, presque datée. Ce parti-pris renforce l'intemporalité du sujet. L'essentiel est de saisir la dimension prophétique de ce classique absolu. "
BDGest

Avis Babelio

philippemayer

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

A la science fiction se lie une critique habile de notre société dont les arguments restent vraies aujourd’hui et probablement demain encore.J'avais un peu peur que le livre ait mal vieilli, mais très honnêtement, j'ai été emporté par le héros, ses remises en questions, ses interrogations, son nouveau chemin... C'est une écriture que j'ai trouvé légère, poétique, et pleine de réflexion, j'ai voyagé dans un monde parallèle... que j'espère ne jamais connaitre ici..

Pageaprspage

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

J'ai eu du mal à accrocher au début, mais finalement ce livre est vraiment remarquable, l'auteur présente un futur effrayant mais extrêmement réaliste et soulève des problèmes tout à fait d'actualité, c'est littéralement un roman d'anticipation!Ma chronique: http://just2readbooks.blogspot.fr/2016/08/farenheit-451-ray-bradbury.html

ginnyzz

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Un grand classique de la littérature SF choisi dans le cadre de mon bookclub. Comme chaque jour, Guy Montag rentre chez lui après son service à la caserne. Montag est pompier. Avec sa compagnie, il intervient dans l’intérêt général pour brûler les livres interdits et les maisons qui les contiennent. Ce soir-là, sur son chemin, se trouve une jeune fille. Une jeune fille au comportement différent des autres. Qui va lui parler et même, chose incongrue, lui faire la conversation … Ainsi va-t-il faire la connaissance de Clarisse. Clarisse dont les questions et les remarques vont finir par se frayer un chemin dans l’esprit de Montag… Les pompiers n’ayant plus d’incendies à éteindre, tout étant ignifugé, le gouvernement leur a attribué un nouveau rôle, essentiel dans le maintien de l’ordre établi. Dans cette société-ci, ils allument les incendies, ils détruisent, dans le seul but d’étouffer toute velléité d’accéder à la culture, à la pensée libre et critique, au bonheur. Au lieu de cela, les citoyens sont maintenus dans une ignorance savamment entretenue, une illusion de bien-être et de bonheur aseptisé, distillée par un gouvernement totalitaire. Il faut étouffer toute tentative de rébellion dans l’oeuf. Plus dystopie que roman de science-fiction, à mon sens, le monde ici décrit par Ray Bradbury semble tout droit issu de l’inquisition et n’a rien d’impossible. L’ennemi à abattre est le lecteur, le libre-penseur, et à travers lui, toute forme de culture, d’art ou de réflexion. D’autant que ce roman a été publié en 1953, en plein maccarthysme (explications ici). Bradbury évoque la censure, les effets de la technologie sur la société et de l’importance de la pensée indépendante. Il met en garde contre les dangers de la conformité, de l’uniformité et de la perte de pensée critique dans un monde dominé par les médias de masse et le divertissement superficiel, favorisant un mode de fonctionnement prédigéré imposé par un régime oppressif auquel il serait impossible d’échapper, confortant des gens lobotomisés dans un semblant de bien-être artificiel, factif et addictif. L’auteur souligne l’importance de la connaissance, de l’éducation et de l’instruction, dans une société qui a fait le choix d’une ignorance confortable, sans plus de connexions sociales, bien loin de toute émotion et authenticité. Les individus sont intellectuellement et socialement isolés, et par conséquent totalement contrôlables. Montag réalise que la connaissance et le libre arbitre sont essentiels à une vie saine et épanouie, mais aussi à la pérennité de la société. Il incarne la lutte pour la liberté de pensée et d’expression. Il prouve qu’une remise en question est toujours possible, quel que soit le contexte (et avec elle, insoumission, révolte et résistance). Un roman intéressant, toujours d’actualité. Une critique féroce de la société contemporaine et des dangers de l’apathie face à la censure et à l’ignorance. Un roman qui milite pour la liberté, la vérité, la plénitude de l’être et de son rapport au monde.

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Xihilo

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

L'envie de lire Fahrenheit 451 m'est venue d'une citation reprise par S.King dans "Charlie" car il fait référence au chef-d'œuvre de Bradbury à travers la combustion du papier, à très exactement 232,8 ° Celsius, soit 451 ° Fahrenheit. Si vous ne l'avez pas encore lu, ne lisez peut-être pas la suite, car c'est un large résumé critique. L'histoire nous fait réfléchir, par la vision fictive futuriste et par l'absurdité de la société telle qu'elle est décrite dans ce roman de Bradbury (USA 1920-2012). Ce roman d'anticipation dystopique a été écrit entre 1947 et 1951. Il fait déjà fortement référence aux dérives de l'électronique, de la robotisation, de l'automatisation, de programmes télévisés abrutissants, de réseaux interactifs qui le sont tout autant... Et puis par l'absurde, mais encore d'actualité dans certaines parties du monde : les érudits, les scientifiques, les intellectuels, etc. mais pas seulement : toute personne qui détient ou lit un livre, autrefois publié, sera pour le pouvoir en place et aux yeux de cette société manipulée, soit un marginal, un reclus à éliminer ou à chasser. Les livres doivent donc être brûlés pour le bien de tous, de manière à préserver l'égalité sociale et diriger la société vers une vision, une pensée unique. Le héros (Guy Montag) qui jusqu'alors était un bon petit citoyen, pompier de surcroît mais dont le métier n'est plus d'éteindre les incendies (les maisons sont ignifugées), mais bien de brûler les livres, devient l'ennemi public numéro 1. Alors que jusque-là, il suivait les ordres de brûler tous les livres signalés (le plus souvent par délation), décide un jour d'en garder un ! Il commence à lire quelques bribes et enfin, réfléchir et se poser des questions. Ce changement d'attitude met sa femme dans tous ses états... Il devient à ses yeux un voyou, un marginal, un hors-la-loi et son comportement va leur porter préjudice... Il continue à penser qu'il a pourtant raison de ne plus vouloir brûler les livres. Entre-autres, car il avait été intrigué par Clarisse, une jeune voisine avec qui, il parlait de temps en temps. Celle-ci « différente » mais disait-elle, se sentant exclue car elle s'intéresse et écoute les gens qui l'entourent... Puis grâce à l'aide de Faber, un ancien professeur qui l'aidera à prendre la fuite pour échapper aux autorités... Dans cette société fictive, le pays est sur le point d'entrer en guerre, et pourtant la seule préoccupation des autorités est d'arrêter, et si possible, éliminer Montag... Il parvient à s'échapper et à rejoindre d'autres "marginaux"... La guerre éclate, les bombes pleuvent sur la ville, la société dans laquelle il vivait anéantie, les livres ne sont plus que cendres. La seule connaissance qui n'aura pu être détruite par l'autorité, c'est le savoir qui se trouvait et se situe encore, dans le cerveau des « marginaux ». Montag marche désormais avec eux, tous libres vers le future et l'écriture d'un nouveau monde... Fahrenheit 451 a été adapté au cinéma par Truffaut en 1966 et plus récemment en 2018. Il a aussi été développé en jeu vidéo en 1984 (sur Atari et Commodore 64...) Xihilo

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Fiche technique du livre

  • Genres
    BD & Humour , Bande Dessinée
  • EAN
    9782385020026
  • Collection ou Série
    BD SF
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    152
  • Dimensions
    236 x 169 mm

L'auteur

Ray Bradbury

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20,90 € Grand format 152 pages