Fahrenheit 451 : Le livre de Ray Bradbury

Quand j’ai lu ce roman, il y a une cinquantaine d’années, les grands écrans, les téléphones portables, (la tv était à ses premiers pas en noir et blanc et les téléphones arrivaient tout juste avec fil et cadran et ne servaient qu’à téléphoner !), les immenses parcs d’attractions n’étaient que « science-fiction » et brûler des livres était un crime ! Et voilà, après ma déception de lecture avec « la librairie des livres interdits », j’ai voulu relire Fahrenheit 451. Ce n’est plus du tout un livre de SF, tout y est réel : les écrans géants projetant des émissions où l’on peut vivre par procuration, genre « reality show », les parcs d’attractions nombreux et géants pour désennuyer les gens, les téléphones portables qui évitent aux gens de se parler dans la rue ou les transports en commun… et surtout une loi américaine la loi HB 1467 qui permet à tout résident de l'état de faire retirer des livres: des écoles, librairies et bibliothèques accessibles aux mineurs. Lisez ou relisez « Fahrenheit 451 », vous sous régalerez avec un excellent roman.

Une claque ! Ma critique sera sûrement longue, mais… En août dernier, j’ai lu 1984 de George Orwell, et en lisant Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, j’ai trouvé de nombreuses similitudes entre les deux. Les deux romans dépeignent des sociétés totalitaires où la liberté de pensée est réprimée. Dans Fahrenheit 451, les livres sont brûlés pour empêcher toute forme de réflexion critique, tandis que dans 1984, le Parti contrôle l’histoire et impose une surveillance constante. Les deux personnages principaux, Montag et Winston, entament un cheminement vers la révolte, mais l’approche de Bradbury est plus centrée sur la passivité de la population face à la distraction et à la technologie, tandis qu’Orwell met l’accent sur la manipulation et le contrôle direct. Les deux œuvres, bien que différentes, soulignent des préoccupations communes sur la liberté et le pouvoir. Alors, bien que Fahrenheit 451 et 1984 diffèrent par leurs approches et contextes, les deux romans partagent une réflexion profonde sur les dangers du totalitarisme et de la répression de la pensée libre. Bradbury et Orwell avertissent tous deux des conséquences d’une société où l’individu est privé de son autonomie intellectuelle, mais chacun, à sa manière, met en lumière des aspects différents de cette oppression, qu’elle soit technologique et passive chez Bradbury, ou politique et autoritaire chez Orwell. Pour moi les deux restent pertinents et résonnent encore fortement dans notre monde contemporain.

Depuis quelques mois j'ai pris l'habitude de lire avec un repère pour lire plus vite. Cette fois je n'en ai pas eu besoin. Ce livre est assez époustouflant par sa fluidité. Il faudra néanmoins que je le relise plus tard. Ayant emprunté ce livre à la bibliothèque je n'ai pas pu faire toutes les notations que j'aurai aimé lui faire. Ce livre est fait pour nous faire réfléchir et est étonnamment encore d actualité aujourd'hui ou nous voyons nos distraction se raccourcir encore et encore avec attention.

Et voilà encore un classique de lu. Le roman se lit très vite. C’est vraiment de la science fiction mais en même temps tout paraît plausible. L’action de ce roman est très rapide entre la prise de conscience du héros et sa disgrâce est très rapide.