Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière : Le livre de Raphaëlle Giordano, Thomas Dormoy

Premier livre de l'auteure que je lis et je n'ai pas été déçue ! Il traite de l'hypersensibilité et de son impact dans le quotidien mais également de la trophophobie. Nous avons tous en effet peur de quelque chose. L'auteure nous montre que cela n'est pas insurmontable et qu'il est même nécessaire de rester bienveillant vis à vis de nous même et de nos fêlures. Une histoire originale, touchante, abordée avec plein d'humour et riche en rebondissements! Acceptons donc notre hypersensibilité et notre vulnérabilité, nous n'en sortirons que plus forts ! Acceptons nos fêlures et de laisser passer la lumière afin de nous ouvrir à nous mêmes et aux autres !

J’ai beaucoup apprécié ce roman qui parle de failles inavouables, de fragilité qui peuvent sembler un fléau pour les personnes qui les vivent, mais une force voir même un côté humain et attirant pour les gens extérieur. Nous suivons l’histoire d’Auguste et d’Henriette et les collègues dans une rencontre qui a d’abord été compliquée, trouver un terrain d’entente n’était pas simple, et qui est devenu au fur et à mesure une attirance réciproque. Les deux opposés s’attirent ici, et j’ai beaucoup aimé la manière dont l’histoire était agencée, je ne me suis pas ennuyée dans ma lecture, j’ai trouvé ce livre facile à lire mais pas commun comme beaucoup d’autres histoires d’amour. Je recommande.

Je voulais une lecture facile qui ne me prend pas la tête et c'est chose faite. J'ai apprécié cette lecture comme c'est souvent le cas avec cette autrice. Ici, tous les personnages ont des peurs inavouables même ceux qui ne laissent rien paraitre et cela fait un bien fou de se dire que finalement cela touche tout le monde. Je me suis attachée à Henriette et Auguste, ils sont attendrissants de par leur peur qu'ils essayent de cacher de crainte d'être la risée de ceux qui les entoure. Les peurs des personnages sont traitées avec bienveillance dans le roman comme quoi ça peut être possible lorsque l'on rencontre les bonnes personnes.

Henriette n’a pas que son prénom de décalé. Elle a aussi un look original bien à elle et un vrai talent créatif d’architecte d’intérieur, qu’elle ne mesure pas vraiment, trop souvent occupée à douter d’elle-même. Car derrière la façade de jeune professionnelle douée, elle cache une peur inavouable… Anxieuse de nature, hypersensible et facilement fatigable, Henriette a ce qu’elle appelle un syndrome de trophobie : quand on la force à dépasser ses limites et que, rapidement, cela fait « trop » pour elle, elle est submergée d’angoisses mais n’ose pas l’avouer. De stratégie d’évitement en stratégie de camouflage, elle donne le change la plupart du temps, en se sur-adaptant aux autres – mais à quel prix ! Jusqu’au jour où un projet l’oblige à collaborer avec un bureau d’étude dirigé par un architecte paysagiste ambitieux, charismatique… et à première vue imbuvable. Alors qu’elle intègre cette nouvelle équipe, le petit théâtre des ombres se met en place. Au travail, en famille, ou en couple, beaucoup préfèrent avancer masqués pour ne pas révéler un intime perclus de fragilités. Pourtant, tout le monde a peur… mais pas au même endroit ! Henriette découvrira-t-elle, comme quelques heureux avant elle, que lorsque la lumière jaillit derrière les failles, c’est toujours pour éclairer ce que chacun porte en lui de plus beau ? Un petit roman pour combattre ses appréhensions en les acceptant.