Il faut qu'on parle de Kevin : Le livre de Lionel Shriver

Cette lecture est a la fois intrigante, dérangeante, pleine de suspens, et realiste malheureusement. Ce roman est écrit sous forme de lettres qu’Eva écrit a Franklin . Tout son mari et femme. Dans ses lettres Eva parle de Kevin et de leur famille . On sait Kevin , leur adolescent a commis un acte abominable un JEUDI. A tout moment on s’attend a une description factuelle des faits. Mais non tout est suggéré. La mère de Kevin, Eva tente de trouver une raison a cet acte. Ont ils ils rate quelque chose dans l’education de son fils ? Auraient ils pu percevoir des signes avant coureurs ? Sont ils responsables ? Ce roman psychologique traite de l’education, du lien entre parent et enfant, et du phénomène terrible des tueries en masse dans les collèges aux Etats Unis . Ce fut une très bonne lecture qui est différente d’un thriller psychologique ou polar car tout ici est suggéré, et magnifiquement raconte par ces lettres d’une mère a un père dont le sujet est de parler de leur fils Kevin. Je pense que je vais regarder le film tire de ce roman dans peu de temps .

Coup de cœur #x2764 Pour ma part ce livre finira l’année dans le top 3 de mes meilleures lectures On oscille entre thriller et psychologie. Tous les ingrédients que j’aime sont dans les 688 pages de ce livre. : La construction : il est présenté de lettres qu’Eva écrit à son mari. Des lettres qui lui permettent de faire sa psychothérapie et qui ne seront peut être jamais envoyées à son mari Les personnages : chaque personnage est très très bien présenté décrit : Éva, Franklin, Kevin et Celia. Éva est la mère et épouse de Franklin, ils ont Kevin, un enfant particulier, manipulateur, calculateur qui prémédite tout. Il y a Celia la petite sœur de 7 ans la cadette de Kevin, une gamine fragile et sensible , l’opposée de son frère et Franklin, le père cool et gentil qui pratique la politique de l’autruche. L’histoire : qui mêle à la fois les difficultés de la vie de couple. De l’éducation en général, les problèmes liés aux armes aux États Unis, les règlements de compte dans les lieux publics, la violence qui est omniprésente . La place des sentiments : la culpabilité d’Eva, l’amour aveugle de Franklin pour son fils. La difficulté dans leur vie de couple avec cet enfant calculateur manipulateur. Ce livre est dense, fort et angoissant. L’auteur a su me retourner le cerveau et a touché mon cœur #x2764

Merci à NetGalley et aux éditions Lizzie Audio pour cette écoute bouleversante. "Il faut qu’on parle de Kevin", raconté sous la forme de lettres écrites par Eva, la mère de Kevin, à son mari, est un récit glaçant et profondément humain. Dès le début, on sent que l’histoire tourne autour d’un drame terrible, et les révélations successives ne font que renforcer cette tension. Eva, avec une honnêteté brutale, revient sur son parcours de mère, son couple qui a souffert, et les signes inquiétants qu’elle a perçus dès la petite enfance de Kevin. Ce dernier, enfant effrayant et dérangeant, semble dès ses premières années incarner une forme de mal perturbante. Ces lettres explorent les non-dits, les regrets, et les ressentiments, mais aussi l’immense chagrin d’une mère qui a tenté, malgré tout, d’aimer son fils. L’interprétation en audiobook amplifie cette expérience. La lectrice transmet parfaitement l’émotion, la douleur et les questionnements d’Eva, rendant son témoignage encore plus poignant. Le style littéraire, à travers ces lettres, est à la fois intime et terriblement puissant. Ce livre m’a complètement happée. J’ai ressenti une immense peine pour cette mère, tiraillée entre culpabilité, incompréhension et chagrin. Un récit déchirant qui questionne le rôle des parents face à l’inné et l’acquis, et qui reste longtemps en mémoire après la dernière ligne.