Je t'ai rêvé : Le livre de Francesca Zappia

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Je t'ai rêvé - Trailer

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Robert Laffont

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La folie est son quotidien, rien ne la préparait à être " normale ".
- On joue au jeu des vingt questions ?
- OK , mais c'est moi qui les pose cette fois.
- Ça marche.
- Si je devine en moins de cinq questions, je serai vraiment déçue.
Il esquisse un sourire et répond :
- Ne m'insulte pas.
- Est-ce que tu es vivant ?
- Oui.
- Tu habites ici ?
- Oui.
- Je te connais ?
- Oui.
- Est-ce que je t'ai rêvé ?
Un premier roman bouleversant par la jeune prodige de vingt-deux ans qui a conquis John Green (Nos étoiles contraires).

De (auteur) : Francesca Zappia
Traduit par : Madeleine Nasalik, Fabienne Vidallet

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Expérience de lecture

Avis Babelio

Mathouuu1602

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 ans

Un livre ultra touchant ! Tres original !! Je le recommande vivement ! Le livre se lit facilement et super vite ! Les personnages sont super attachants et encore une fois touchants qu'on se retient de glisser quelques larmes...

lectrice_divine

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 ans

J'ai tout bonnement ADORÉ. Ce roman ma bouleversé. La plume de l’auteur est juste magnifique, qui est fluide et très agréable. C’est vrai que j’ai longuement hésité en lisant ce résumé si peut attrayant, mais heureusement que je l’ai acheté parce que ce roman est une pure merveille. Les personnes sont tous attachants qu’ils soient principaux ou secondaires, ils nous entraînent dans une aventure entre hallucinations et réalités. Je me suis régalé en lisant ce livre du premier au dernier chapitre, l’auteur nous tient jusqu’au dernier mots, et l’histoire est tellement bien faites que le livre est devenu addictif et je l’ai dévoré. Jour après jour, Alex se bat pour différencier réalité et illusion. Armée de son attitude décidée, sa caméra, une Boule Magique et sa seule alliée (sa petite sœur), Alex mène une guerre contre sa schizophrénie et est déterminée à rester saine d'esprit suffisamment longtemps pour qu'elle puisse rentrer à l'université. Elle est plutôt optimiste sur ses chances d'y parvenir jusqu'à ce que les cours commencent et qu'elle rencontre Miles. Et les éléments que l’on apprend dès les premières pages, et que l'on associait à des certitudes, deviennent imaginaires, et ainsi, plus on avance dans la lecture, et plus l'on se retrouve à douter de tout, des personnages, des lieux, des événements, et d'une certaine manière, la paranoïa d'Alex découle sur nous. Alors j’ai qu’une chose à dire lisez ce roman fabuleux.

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Saiwhisper

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 ans

J’ai acheté cet ouvrage d’occasion sans me poser de questions : la note globale sur les sites Babelio/Livraddict était très élevée, tandis que des blogueurs que je suis avaient fait une bonne critique. Hélas, je ne suis pas ressortie aussi conquise que je l’aurais cru, notamment à cause de la fin relativement expéditive et de certaines réponses. En revanche, je reconnais volontiers que l’atmosphère de « Je t’ai rêvé » fait sa force : on nage complètement en eaux troubles, se demandant souvent si c’est la réalité ou un délire d’Alexandra, la narratrice schizophrène et paranoïaque. Celle-ci n’a pas une vie facile. Elle a régulièrement des hallucinations, si bien qu’elle prend en photo tout ce qu’elle voit et ne panique pas souvent lorsque quelque chose lui arrive comme, par exemple, lorsqu’elle va apercevoir un serpent. Elle demande également souvent à son entourage s’il a bien entendu ou non certains propos. Cependant, lorsqu’elle se retrouve seule, il lui est difficile de démêler le vrai du faux ! Tout est très fouillis. En tant que lecteur, on essaye également de comprendre et on la suit avec plaisir et méfiance. Hormis sa différence, elle ressemble à n’importe quelle adolescente américaine. Alex va au lycée, est cultivée mais pas surdouée, a quelques amis ainsi qu’un petit job, sort un peu, fait parfois des bêtises, rembarre ceux qui la harcèlent et passe du temps avec sa famille. On ne peut pas dire qu’elle sorte des sentiers battus ! Ainsi, si on ignore son trouble mental, on aurait presque un roman contemporain classique. D’ailleurs, c’est l’un des reproches que je ferais à ce livre : c’est très ado avec une ambiance universitaire, des fêtes étudiantes avec de la beuverie et des coucheries, des matchs sportifs, des crasses entre élèves en classe ou dans leur casier, un premier amour… Or, la mise en lumière de la particularité de l’héroïne ne se fera que dans la dernière partie. Tout le reste met surtout en avant les cours, la romance ainsi que les méchancetés que chacun va se faire. C’est plutôt dommage ! Je m’attendais à un traitement du sujet plus pertinent, même si le public cible n’est pas adulte. Miles, le protagoniste qui va fasciner Alexandra, est l’un des atouts du récit. Pour moi, il était aussi trouble qu’elle… si ce n’est davantage ! Très vite, cet inconnu taciturne va se révéler être une personne étrange, excessive, taquine, narcissique, arrogante, brillante, violente, introvertie, secrète et déroutante. Présenté comme quelqu’un de surdoué capable de répondre à des questions de culture G impossibles, Miles est le premier de sa promotion. Parfois, il récolte des moqueries, notamment en raison de ses origines allemandes, ce qui lui vaut le surnom de « nazi ». Il a également des problèmes familiaux qui semblent pourrir son existence. Étrangement, il est aussi celui qui sème la zizanie, harcèle les autres, a mauvaise réputation avec son groupe, fait la loi et dort en classe. Mauvaise graine, mais génie moqué ? J’ai été perturbée par ce caractère insolite et paradoxal. Or, c’est le jeune homme qui m’a donné envie de tourner les pages. Je souhaitais en savoir plus sur lui et il m’intéressait beaucoup plus qu’Alex. Étant donné qu’il n’est pas le héros de l’histoire, je n’ai hélas pas eu toutes les réponses qui m’intéressaient… Comme souvent dans les récits mettant en scène des étudiants, on retrouve toute sorte de personnages clichés comme le meilleur ami, la pimbêche, la fille facile, l’intello, les bad boys et leur meute, etc. « Je t’ai rêvé » n’échappe malheureusement pas à ce défaut. On a donc une pluie de personnages secondaires stéréotypés, creux et peu développés. Même les camarades de Miles, qui avaient pourtant du potentiel, n’ont pas assez de consistance. De même, il n’est pas difficile de percer la majorité des secrets, notamment ceux de la famille d’Alex, tant les preuves sont mises sous nos yeux. Je pense en particulier à la découverte faite avec Miles et Tucker. Sans cesse, l’auteure insistait sur le manque de réaction, sur les œillades appuyées ou sur les silences gênés de l’entourage face au comportement de la narratrice dès qu’elle parlait de ce « mystère ». Pour moi, c’est comme agiter une pancarte lumineuse indiquant au lecteur qu’il y a quelque chose à comprendre. Sauf que j’avais déjà saisi la première fois… Mais il a fallu que Francesca Zappia répète ce sous-entendu trois ou quatre fois, comme si nous étions trop stupides pour comprendre ! Cela m’a agacée. Je suis très mitigée par cette lecture a réussi à m’intéresser grâce à son atmosphère confuse et grâce au personnage de Miles. Néanmoins, le côté faculté américaine « classique », la schizophrénie pas assez poussée et le dénouement expéditif n’ont pas réussi à me satisfaire. Peut-être en attendais-je trop ?

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cristalya

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 5 ans

J'ai beaucoup entendu parler de ce roman et j'étais curieuse de le découvrir enfin. Je trouvais de plus que le sujet était original et cela m'a vraiment donné envie de donner sa chance au bouquin. Le personnage principal, Alex, est schizophrène et paranoïaque. Et c'est dans sa peau que nous allons suivre l'histoire, avec sa manière de fonctionner et de penser. L'histoire est dans l'ensemble relativement banale au début, on suit la lycéenne dans son nouvel établissement et elle va devoir essayer de s'intégrer au minimum, sans que l'on devine sa maladie. Ce qui change est justement le personnage que l'on suit, on découvre comment une personne atteinte des mêmes troubles qu'Alex peut vivre au quotidien, on peut tenter de comprendre les difficultés engendrées par la maladie. Pour la schizophrénie, on voit ainsi qu'Alex ne sait pas toujours si ce qu'elle voit est la réalité ou non, et même dans ses efforts pour différencier les deux, elle n'arrivent pas toujours à les séparer. Étant à la place du personnage dans la narration, on avait l'impression de vivre un peu comme elle, car nous-même, en tant que lecteur, on ne sait si qu'Alex voit est la réalité ou non, on ne sait si on doit se fier à ses sens ou non. Ainsi, on a réellement un aperçu des symptômes de la schizophrénie dans la vie quotidienne des personnes atteintes Concernant la paranoïa, on peut se rendre compte à quel point cela peut bouffer la vie des personnes sujettes à cette maladie. Alex pense toujours que des communistes cherchent à l'espionner, elle passe ainsi son temps à regarder tout autour d'elle à chaque fois qu'elle entre dans une pièce ou à vérifier s'il n'y a pas des traceurs dans chaque plat qu'elle va manger. Cette immersion dans la vie d'un personnage atteint de cette maladie permet de tenter de mieux comprendre ce qu'il se passe pour ces personnes et l'impact que cela a dans leur vie de tous les jours. Et cela permet également de ce fait, de ne plus être effrayé par ce que l'on ne connaît pas, de ne pas chercher à être agressif ou à se moquer face à ce qu'on ne comprend pas. Car non, les schizophrènes ne sont pas fous, et le livre nous le fait comprendre. Pour ce qui est des personnages, je me suis attachée à certains d'entre eux, et plus particulièrement Alex. Elle peut parfois se montrer agaçante et butée, il est vrai, mais en même temps, j'ai eu de l'empathie pour elle face aux difficultés qu'elle doit affronter contre elle-même et sa maladie. En terme d'intrigue, bien que le début semble banal, la maladie du personnage permet de donner une sorte de suspense car nous ne savons si ce que voit le personnage est toujours réel ou non. Et à un moment, Francesca Zappia nous offre une révélation qui m'a soufflée et à laquelle je ne m'attendais absolument pas. Un coup parfaitement joué de sa part. La fin conclut sur une note positive et donne de l'espoir. On est sur l'idée de l'entraide mais aussi d'essayer de se comprendre les uns les autres. Une fin qui conclut dans le même ton que le message délivré derrière l'histoire. Pour conclure, j'ai apprécié ce roman. Je m'attendais à être plus touchée à vrai dire, mais l'autrice a su parfaitement traiter les thèmes de certaines maladies mentales et de nous les faire mieux comprendre. Ainsi, on tente de comprendre ce que sont réellement ces maladies plutôt que de se laisser entraîner par les préjugés de l'ignorance. En fait, il suffirait peut-être parfois de simplement expliquer ce que c'est au lieu de les assimiler par la folie sans se poser de questions. Une lecture que je recommande.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Ado & Young Adults , Romans adolescents 13+
  • EAN
    9782221190241
  • Collection ou Série
    Collection R
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    450
  • Dimensions
    217 x 137 mm

L'auteur

Francesca Zappia

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19,50 € Grand format 450 pages