La lettre écarlate : Le livre de Nathaniel Hawthorne

Poche

10 X 18

0 personnes ont réagi

Boston, 1642. Dans la petite communauté puritaine, obsédée par la honte et le péché, la trop belle Hester Prynne est reconnue coupable d'adultère et clouée au pilori. Elle devra également porter, sa vie durant, une lettre écarlate : un " A " cousu sur sa poitrine, comme marque d'infamie. Une peine qui aurait pu être atténuée si elle avait révélé le nom de son amant, et père de sa petite fille, Perle. Mais ni les menaces, ni les promesses n'ont pu le lui arracher. Un homme pourtant, son mari porté disparu et revenu vivre à Boston sous une autre identité, va partir en quête de la vérité. Et, une fois le nom trouvé, exercer une vengeance aussi cruelle que raffinée.

Publié en 1850, La Lettre écarlate est considéré comme l'un des romans fondateurs de la littérature américaine. Bouleversante de grâce et de dignité, d'une force intérieure à toute épreuve, Hester est quant à elle l'une des premières grandes héroïnes romanesques.

Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Pierre Leyris.

De (auteur) : Nathaniel Hawthorne
Traduit par : Pierre Leyris

Fermer
 

Expérience de lecture

Avis Babelio

Solitudelitteraire

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Une lettre brillante et colorée qu'elle devra porter à la vue de tous en permanence, est épinglée sur le vêtement de Hester à la place du cœur. C'est la marque infâme du péché impardonnable. Celui pour lequel elle est condamnée à une vie de tristesse, de solitude, de honte et de pénitence au sein de la nouvelle colonnie de Boston en l'année 1642. Accompagnée de son enfant sans père, fruit de ce péché, elles vivront isolées du reste de la communauté. L'enfant est décrite comme un petit lutin malin ou bien encore comme un petit animal indomptable, souvent entouré de lumiere rappelant la lettre écarlate sur le coeur de sa mère. Un père dont l'identité se devine assez rapidement aidé en cela par les nombreuses métaphores utilisées par l'auteur, mais sans qu'elle soit pour autant exposée ouvertement sur la place publique. Un classique de la littérature américaine publié en 1850 dans lequel la religion omniprésente est d'une extrême rigueur envers les habitants de Boston et à laquelle se mèle ouvertement la sorcellerie. Une histoire dense, sombre et psychologique qui concentre une intrigue sur plusieurs années au romantisme noir, entre peu de personnage. Un roman intéressant et déprimant aussi, qui peut paraître désuet voir depassé à notre époque, que j'ai pris le temps de lire car les chapitres ne m'ont pas était si facile que ça à décrypter car j'ai très peu lu de classique d'auteur américain. Une bonne lecture dans son ensemble.

Signaler

HectordeTroie

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Vision du diable ... Humour noir ... Schadenfreude Une première petite nouvelle introduit merveilleusement l'ambiance à venir. Le narrateur trouve des papiers d'un ancien inspecteur, Jonathan Pue, qui occupait son temps libre en faisant de l'archéologie au niveau local afin de nourrir son esprit. Cela semble être un thème récurrent chez Hawthorne. L'humour est bien présent dans le livre, un humour posé, lointain, presque moqueur. Un regard plein de dédain sur le monde mais pleine d'une conscience de soi, brute. L'image du prêtre qui rongé par le remord est torturé par le docteur est très forte et triste. La plus réelle, c'est Esther, une bonté toute chrétienne, qui trouve le moyen de pardonner au prêtre pour affronter son ancien mari, devenu un démon afin de trouver le secret du prêtre et de le torturer pour ce qu'il aurait fait. Le péché innonde littéralement le livre avec des visions très sombres, qui créent des visions assez gothiques. Est ce que Hawthorne juge la société puritaine ? Il semblerait que oui, mais il a su capter la beauté universelle dans ces tourments. Il paraît étonnant que malgré sa condamnation, Esther continue de se sentir chez elle à Salem. Selon l'auteur, les traumatismes font que c'est ce qui la retient précisément. Mais n'est-ce pas étrange de rester là où on a tant souffert ? Un chef d'oeuvre, réellement !

Signaler

AugustRush13

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Une lecture qui m'a laissé plutôt indécis. On comprend dès le début qui est le père de Pearl cela m'a beaucoup déçu même si il semblerait que ce fut la volonté du regretté Mr. Hawthorne tant il nous décrit la lente descente aux enfers de celui-ci rongé par la honte et la culpabilité. J'ai beaucoup aimé la force d'âme du personnage d'Esther forte et digne face aux jugements des autres. Finalement c'est le mari victime de l'adultère qu'on en vient à détester, pour qui la vengeance justifie toutes les fins. Quand à Pearl j'ai beaucoup aimé le personnage même si j'aurais aimé que l'auteur lui laisse davantage de place dans l'histoire. Je pense que la manière d'écrire de l'auteur peut rebuter comme beaucoup de ses compères issues d'une autre époque mais passé certaines lourdeur on prend quand même beaucoup de plaisir à le lire.

Signaler

shanaclaes

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

#9824; « La lettre écarlate » - Nathaniel Hawthorne #9824; Boston, 1642. Hester, dont le mari est porté disparu, est mise au pilori car elle a commis l'adultère. Condamnée par la colonie puritaine à porter sur la poitrine un A écarlate jusqu'à la fin de ses jours, elle part vivre à la périphérie de la ville, seule avec sa fille, car elle a refusé de livrer le nom de son amant... Au cours de mon adolescence, j'ai découvert l'histoire d'Hester Prynne sous forme de trame secondaire dans un film qui m'a particulièrement bouleversée. Vu et revu des dizaines de fois depuis, il m'a aidée à traverser des périodes vraiment difficiles. Des années plus tard, j'ai acheté ce classique de la littérature américaine... et il m'a subjuguée. Néanmoins, la préface m'a donné du fil à retordre ; j'ai bien failli abandonner ma lecture avant même d'entrer dans le récit ! Et là, dès les premières pages, je suis tombée sous le charme d'Hester. Elle qui accepte avec dignité la lettre infamante pour protéger le père de sa fille, elle qui se bat en silence, chaque jour, pour son expiation et celle de son enfant... elle m'a touchée en plein cœur. L'opposition avec son ex-mari, obsédé par cette marque d'ignominie, n'en est que plus prégnante... Quel diable, celui-là ! J'ai rarement autant détesté un personnage fictionnel. En bref, un roman à lire absolument, doté d'une morale profonde et représentatif de la société puritaine du 17ème siècle.

Signaler

Livres du même auteur

Les livres de la même maison

Fiche technique du livre

  • Genres
    Classiques et Littérature , Littérature Classique
  • EAN
    9782264073549
  • Collection ou Série
    Littérature étrangère
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    360
  • Dimensions
    178 x 109 mm

L'auteur

Nathaniel Hawthorne

Découvrir l'auteur

Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.

7,20 € Poche 360 pages