La maternelle : Le livre de Léon Frapié

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La redécouverte d'un classique de la littérature française : La Maternelle, roman naturaliste vendu à plus de 440 000 exemplaires et lauréat du prix Goncourt 1904, avec l'appui de Huysmans.

La réédition d'un classique de la littérature française, lauréat du Prix Goncourt en 1904

La vie de Rose, née dans une famille bourgeoise, semblait tracée. Mais la mort brutale de son père la prive de toute ressources et ses fiançailles sont rompues. Recueillie par son oncle, diplômée de l'université, elle se voit contrainte de devenir femme de service dans une école maternelle, au cœur du quartier de Ménilmontant. Dans son journal intime s'écrit le roman quotidien des enfants pauvres qu'elle prend en pitié et finit par considérer comme les siens.
Nourri d'anecdotes rapportées par la femme de Léon Frapié, qui fut institutrice communale, La Maternelle offre à nos yeux la saleté des rues, les maisons closes qui voisinent avec les écoles, l'alcoolisme des parents, la santé précaire des enfants.
S'il n'est pas indifférent à la condition des enseignants, Frapié peint avec tendresse les malheurs de ces petits élèves, héros de ce roman naturaliste sur l'enfance maltraitée.
Léon Blum, dans L'Humanité, saluera ce réquisitoire contre les insuffisances de la morale républicaine, où se révèlent " quelques-unes des vérités fondamentales sur lesquelles la société future devra bâtir "

De (auteur) : Léon Frapié
Préface de : Roger Martin

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Expérience de lecture

Avis Babelio

marthevelghe

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 6 ans

Je l"ai lu il y a longtemps cela m'avait beaucoup touché.

cgesquiere

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 6 ans

Ce n'est pas l'école Montessoris puisque le livre a été écrit en 1904 Non c'est l'ancienne école avec des enfants mal habillé qui ont faim froid... et qui se prennent des claques... Et qui ressemble (de très loin, mais plus que les maternelles actuelles ) à ce que nous avons vécu On était protégés encore qu'à la maternelle il y avait des fessées, le coin, le bonnet d'âne... Pas pour les petite filles modèles ! Toujours au tableau d'honneur ! (Je n'en faisais pas partie) Mais on imagine bien ce qu'à du endurer nos parents. Ca forme le caractère ! comme pour mémé ! Que la vie est dure !

HORUSFONCK

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 8 ans

Je n'ai longtemps connu de ce livre, que son titre . Je me leurrais donc sur son contenu, avant que je n'en entame la lecture! Quelle beigne! Le titre ne révèle pas la noirceur de cette description d'une école enfantine des quartiers pauvres de Paris, au début du vingtième siècle. L' écriture est moderne, directe, et le propos ne s' embarasse pas d'enjolivures ni d'eau de rose (sans jeu de mot) Un prix Goncourt amplement mérité, pour un livre somme toute assez méconnu. A lire, pour ceux qui ne l'ont pas lu.

Woland

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 9 ans

La Maternelle Prix Goncourt 1904, ce petit roman décrit la vie d'une jeune fille de bonne famille, mais réduite par les circonstances à exercer une profession, dans les locaux d'une école maternelle parisienne en qualité de ce que nous appellerions aujourd'hui ... ma foi, je ne sais pas trop mais disons, pour que tout le monde comprenne, femme de service. A elle de faire le ménage, d'allumer les poêles, de veiller à ce que les petits, voire les tout petits, livrés à eux-mêmes dès que leur mère a tourné les talons - enfin, quand leur mère se déplace pour les mener à l'école, bien sûr - soient propres et ne fassent pas trop de bêtises, à ce qu'ils ne se retrouvent pas, non plus, en but aux méchancetés et aux abus des plus âges, voire à ce qu'on n'appelait pas encore le racket pur et simple. Frapié est certainement allé sur place pour étudier la question. Il décrit des scènes bourrées de détails authentiques, dans la ligne stricte de ce qu'on appelait à l'époque la littérature populiste sans que cet adjectif revêtît cette connotation péjorative que certains pseudo-intellos de notre époque, si sinistre sur tant de plans, ont cru bon de lui associer . Entremêlant à tout cela, pour les bienfaits de la vente, une romance entre la femme de service (qui est jeune et jolie, bien entendu ) et un inspecteur scolaire (qui est jeune, élégant et ne manque pas de déceler immédiatement en elle une nature d'élite ), Frapié nous décrit une école qui, sous l'énorme et bienveillant parapluie de la IIIème République, s'acharne à vouloir faire de ses citoyens les plus jeunes et les moins intéressés par la chose "de bons Français." Le rêve des Hussards Noirs mais replacé dans le contexte parisien, avec des élèves qui sont encore des "titis" et qui, malgré leur jeune âge, manifestent tous plus ou moins une personnalité appelée à évoluer en bien pour certains, en pire pour les autres - quand ce n'est pas pour s'achever dans la Seine comme nous le montre le désolant final. Est-ce un grand roman et méritait-il le Prix Goncourt ? Ma foi, pas plus que certaines publications bien plus modernes mais tout autant, sinon plus dans certains cas - non, je ne dénoncerai personne, inutile d'insister . C'est en tous cas un roman simple, sans prétention, un tantinet moralisateur mais "à la laïque", quand ce mot avait encore tout son sens et quand les gouvernants français croyaient, dur comme fer, à cette laïcité. Un excellent exemple de la vertu éducative, sur le plan social et bien sûr (je n'aurai garde d'oublier ici de saluer M. Valls, Mme Belkacem C° ), sur les effets hautement bénéfiques qu'elle peut avoir concernant la grave question du "vivre-ensemble", de l'école laïque et républicaine, bien comprise et menée d'une main d'acier dans un gant de velours afin de former UNE nation et non une société COMMUNAUTARISTE - synonyme parfait de ce que tant de gens ont nommé et nomment encore, sans comprendre que ses disparités trop grandes le vouent à l'échec, le multiculturalisme . Un petit roman, je le répète. Mais qu'on découvre non sans attendrissement et qui, au-delà du contexte, nous incite à réfléchir et à croire aux vertus de l'évolution et non à celles, que nous tonitruent chaque jour les medias, de la régression la plus écoeurante. Un roman aussi qui prouve, s'il en était encore besoin, que l'école, ce peut être bien plus que les programmes honteusement traficotés par les Trissotin de l'Education nationale actuelle et qu'elle a une place primordiale dans le façonnement du citoyen responsable, sous réserve cependant que les gouvernants se réveillent et passent enfin aux actes. ;o)

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Classiques et Littérature , Littérature Classique
  • EAN
    9791039204972
  • Collection ou Série
    Classiques d'hier et d'aujourd'hui
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    350
  • Dimensions
    179 x 109 mm

L'auteur

Léon Frapié

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8,95 € Poche 350 pages