La Porte du vent : Le livre de Jean-Marc Souvira

La lecture de la 1ère partie, qui dure malheureusement près de 300 pages, a été pour moi un peu laborieuse. Ce n’est qu’une succession de règlements de comptes, de tractations et trahisons diverses entre différentes factions rivales de la mafia. En revanche, j’ai apprécié la 2ème partie où l’auteur aborde le sujet fort méconnu, en ce qui me concerne en tous cas, mais très intéressant des émigrés chinois arrivés en France pendant la 1ère guerre mondiale pour palier le manque de main d’œuvre. La vie de ces hommes est très émouvante et très bien relatée. La 3ème partie nous ramène à la période contemporaine et à la guerre des mafias, mais avec plus d’humanité que dans le début du livre J’aime les livres qui me donnent le sentiment, même si ici ils sont parfois peu recommandables, de quitter de vieux amis quand j’arrive à la dernière page

Règlement de compte entre une triade chinoise et un clan mafieux juif Alors que depuis des décennies les 2 clans s’entendaient au mieux l’un pour blanchir l’argent des trafics en tous genres de l’autre, l’harmonie est rompue pas un protagoniste de chaque clan qui n’ont pas respecté la consigne de ne jamais toucher au business de la drogue Les règlements de comptes dérapent alors les vieux chefs de clans sont obligés de venir remettre de l’ordre dans leur association qui remonte à la guerre de 1914-1918 En effet c’est ce que découvre le commandant Dalambre chargé de l’enquête Le roman est ainsi divisé en 3 parties : - L’enquête menée par la police est coupée en deux parties et entre ces deux parties nous remontons dans le temps jusque la première guerre mondiale Ce Retour en arrière explique l’association des 2 clans mais aussi donne un récit peu connu de l arrivée des chinois, main d’œuvre exploitée, au cours de la première guerre mondiale J’ai beaucoup aimé ce roman qui est le premier que je lis de cet auteur