Le chien des Baskerville : Le livre de Arthur Conan Doyle

Des filsm avec Sherlock Holmes, j'en ai vu quelques un (dont un tiré de cette enquête) ainsi que des séries (même récentes qui sont des revisites des aventures de ce héros). Mais un livre, je n'en ai lu qu'un et c'est certainement le plus connu "le chien des Baskerville". Une sorte de revisite de la légende de "la Bête du Gévaudan" pour ce roman court, avec des personnages secondaires bien trouvés et où l'intellect puissant de Sherlock Holmes s'oppose au surnaturel . Un plaisir de lecture, "so british", sans fioriture même si l'enquête peut s'avérer alambiquée.

Mon premier Sherlock Holmes, découvert à 12 ans au collège et relu... quelques années plus tard dirons nous pudiquement. J'avais été très effrayée à l'époque par l'ambiance de ce livre dont l'intrigue frôle le surnaturel. Un médecin de campagne demande assistance au grand détective, un de ses patients est décédé d'un problème cardiaque et il en impute l'origine à une malédiction familiale selon laquelle les hommes de cette famille vivants dans le manoir familial seront les victimes d'un chien tout droit sorti de l'enfer. L'arrivée imminente de l'héritier le rend anxieux de ce qui pourrait arriver. Sherlock décide d'envoyer Watson enquêter car lui-même est indisponible. L'ambiance du manoir et de la lande fonctionneraient parfaitement dans un film d'horreur. Sans compter ce chien flamboyant qui surgit de temps à autre dans l'histoire. La première démonstration des talents de Sherlock avec la cane oubliée est à la fois impressionnante et condescendante envers Watson qui se fourvoie. Holmes utilisera d'ailleurs ses erreurs pour construire ses propres raisonnements. Elle n'est pas non plus dénuée d'humour comme la description parfaite du chien, pour cause qu'il le voit. L'absence quasi constante de Sherlock durant le roman est assez étrange bien que le docteur lui écrivant des rapports, il ne semble jamais très éloigné. L'histoire en elle-même tend vers le gothique et les descriptions servant à construire cette atmosphère rendent le rythme un peu lent, sans trop de rebondissements mais avec une monté crescendo jusqu'à arriver au dénouement final. Le rôle du seul personnage féminin de l'histoire, bien qu'important, manque d'une conclusion réelle. Elle m'a parue effacée de l'histoire comme si elle n'avait plus d'importance et qu'on n'avait pas besoin d'en savoir plus. C'est clairement lié à l'époque d'écriture du roman mais j'aurai aimé plus de précisions sur son cas. Connaissant déjà le coupable et le mobile, j'ai lu l'histoire d'un œil différent, me permettant de mieux comprendre certains comportements. J'ai relu ce tome avec beaucoup de plaisir et il restera dans mes préférés encore longtemps je pense.

Un très bon roman d'enquête où l'on cherche a démêler l'histoire mais où chaque chapitre amène son rebondissement à l'intrigue et nous fait douter de toutes nos théories. C'est ma première lecture de Sir Arthur Conan Doyle et je recommande complètement, c'est accessible sans prendre les lecteurs pour des idiots et vraiment un bon roman !

Sherlock Holmes, accompagné de son associé Watson, est amené à se pencher sur l'étrange mort de Charles Baskerville, dans le Devonshire, avec comme sinistre paysage la lande. Une malédiction familiale s'ajoute à l'affaire : tout Baskerville vivant au manoir et qui oserait s'aventurer sur le chemin de la lande, connaîtrait une mort certaine dans les griffes d'un chien sanguinaire. Fantasme ou réalité ? Le mystère reste entier. Mais une chose est certaine, Henri Baskerville, l'héritier légitime arrive bientôt au manoir. Holmes et Watson vont tout faire pour élucider la mort de Charles et protéger Henri. En raison de la notoriété de ce roman, je ne m'éterniserai pas davantage sur l'histoire mais plus sur mon ressenti. Je n'avais jusqu'à présent jamais lu de livres de Doyle et je le regrette sincèrement. J'ai été emportée par la fluidité de sa plume, l'ambiance glaciale et sinistre qu'il a su mettre en place, des descriptions si réalistes que l'on se croirait au bon milieu du Devonshire. Sans oublier la profondeur des personnages, je les ai tous imaginés sans difficulté et aucun d'eux n'a sonné creux. J'ai d'autant apprécié que Watson soit mis en avant en étant le premier sur place pour résoudre l'enquête. Sa correspondance avec Holmes nous permettait de mieux cerner Watson, mais aussi son désarroi, ses interrogations et ses convictions. La fin termine en beauté, je n'ai rien à redire, j'ai pris un immense plaisir à lire ce roman, pour preuve je l'ai terminé en 2 jours ! Je ne peux que le conseiller, c'est un excellent classique, que je ne pense pas oublier de sitôt.