Le cri : Le livre de Nicolas Beuglet

J'ai bien aimé cette enquête, que j'ai trouvé très intéressante. Le suspense m'a tenu en haleine tout le long. J'ai été un peu plus déçue par le personnage de Sarah qui ne m'a pas touché. J'ai également été dérangé par les personnages masculins qui ne font que mettre le physique de Sarah en avant... Je lirai tout de même la suite.

Un peu compliqué de rédiger une critique pour un livre que l’on a trouvé à la fois agréable à lire mais tellement invraisemblable et exagéré que ça en devient parfois gênant. Disons le tout de suite, si dans les thrillers, votre préférence va à la crédibilité de l’intrigue, à des personnages forts, aux réaction humaines, un suspense et des scènes d’action intenses mais maîtrisées, passez votre chemin. Si au contraire, vous adorez l’adrénaline, les rebondissements à faire tourner la tête, même quand c’est totalement invraisemblable, des poursuites très bien écrites qu’on s’imagine dans un James Bond ou un Mission impossible, des personnages trop beau pour être vrai, au contraire foncez. Dans le genre, c’est du niveau du Da Vinci Code de Dan Brown. Pour ma part, je n’ai pas réussi à être enthousiaste, mais je n’ai pas détesté non plus. Le livre de Nicolas Beuglet se lit comme on regarde un des films précités. On n’y croit pas une seconde, mais l’action, les surprises, les thèmes abordés suffisent à faire tourner les pages sans déplaisirs, en se disant parfois, non ! Là quand même c’est exagéré (c’est abusé comme on dirait aujourd’hui !). Mais on continue à lire, parce que c’est facile et que malgré tout les défauts, on aimerait quand même savoir comment les héros vont s’en sortir et quelle sera le fin mot de l’intrigue qui semble prendre au fur et à mesure des dimensions totalement incroyable (dans tous les sens du mot !). L’autre caractéristique du roman c’est ses cassures de narration qui m’ont un peu déstabilisées, surtout la première. En lisant la quatrième de couverture, je m’attendais à un thriller nordique, un peu glauque, une enquête à tiroirs sur un prisonnier mort dans des circonstances suspectes avec des secrets à déterrer. Et effectivement ça commence dans cette ambiance. L’inspectrice Sarah Geringën (encore une cabossée de la vie, décidément ce n’est la grande mode) doit enquêter sur la mort du patient 488 d’un quartier sécurisé d’un hôpital psychiatrique, « figé un cri muet aux lèvres ». L’ambiance, la mort mystérieuse, les suspects, l’inspectrice et sa hiérarchie, un incendie criminel, le cocktail prend pour moi. Et puis, vers la 150e page sur les 550 (au format poche), cassure de narration et de rythme totale. L’enquête doit se poursuivre en France, Sarah n’a aucune accréditation, aucune autorisation, mais elle (l’auteur) n’en a pas besoin pour poursuivre. On découvre alors le deuxième personnage principal du roman, Christopher. Et à partir de là, on change totalement de registre, virage à presque 180 degré qui donne le tournis et déstabilise. D’un thriller un peu psychologique avec de l’adrénaline, on passe presque sans transition, à un bouquin d’action échevelée. Je n’en dévoilerai pas les principales surprises car c’est tout l’intérêt du livre si vous accrochez à cette deuxième partie, centrée sur Christopher et sa famille. L’inspectrice passe au second (voire au troisième) plan. J’avoue avoir eu du mal dans la transition ayant eu l’impression de lire un autre roman. Je me suis accroché et comme devant un film d’action, je me suis laissé porter par les courses poursuites, encore une fois très bien écrites, mais n’arrivant pas à trouver de l’empathie ou de la crainte pour les personnages, j’ai eu du mal avec toute cette deuxième partie. Les 200 – 250 dernières pages ont relancé mon intérêt. On est dans une autre cassure de narration, mais celle-ci je m’y attendais (et même je l’espérai). C’est toujours aussi invraisemblable, il y a toujours des rebondissements et des surprises, en veux-tu en voilà, mais au moins il y a un côté mystico-religieux qui me fait toujours sourire et pour lequel, j’ai un petit penchant (coupable mais assumé totalement !) avec son invraisemblance tellement outrancière qu’elle en devient jouissive. Cette dernière partie, une sorte de Indiana Jones / Da Vinci Code est pourtant à l’extrême opposé de l’ambiance oppressante et réussie de la première partie. On n’y croit pas une seconde, mais c’est plutôt fun. Le style de Nicolas Beuglet a le mérite d’être facile à lire et je me dit que je vais sans doute essayer un deuxième opus.

J'ai entamé ce thriller avec beaucoup d'attentes au vu des avis très élogieux et finalement, je l'ai trouvé bon mais pas exceptionnel. Ce roman réunit tout ce qu'on attend d'un bon thriller: Un rythme soutenu, une course contre la montre, des indices au compte gouttes, des révélations et des meurtres. Le dénouement final est assez incroyable et m'a personnellement donné à réfléchir sur le sort des âmes après la mort et sur la folie de l'Homme dans sa recherche de l'immortalité. N'empêche ce roman m'a laissé un goût d'inachevé principalement en raison de certaines facilités qui ne m'ont pas convaincue. Je suis toutefois suffisamment intriguée pour poursuivre cette saga.

Au début, cela commence par une enquête, un peu bizarre et ça se complique très vite ! L'enquête se développe et entraine l'inspectrice Sarah Geringën à voyager à l'étranger et à déjouer diverses machinations.  Le rythme du roman était haletant, j'avais du mal à le lâcher. Je voulais connaitre la suite et ne pas m'arrêter. L'auteur nous plonge au cœur de l'histoire et je me suis attachée aux différents personnages, notamment à Sarah. Elle était bien décrite et a évolué au fil du récit.  Les aventures des personnages sont assez spectaculaires Si vous aimez les polars, les enquêtes à l'international, les complots et machinations, je vous le conseille !