Le Passeur de Prospera : Le livre de Justin Cronin

Proctor mène une existence paisible sur l’île de Prospera. Il travaille comme passeur, son rôle est d’accompagner les retraités jusqu’au ferry qui les emmènent sur une île où ils seront régénérés et leurs souvenirs effacés. Mais le jour où il doit emmener sont père rien ne ce passe comme prévu et une phrase va bouleverser le cours des choses. La vie sur l’île de Prospera ne va pas être aussi idyllique que le laisse supposer les apparences. Je découvre cet auteur et je ne compte pas m’arrêter là. Avant de rentrer dans le vif du sujet je voulais te préciser que la couverture est magnifique. J’ai littéralement dévorée les 600 pages de cette briquasse. Le fantastique et la science-fiction sont des genres que je lis mais pas souvent. Et quel dommage, car des livres comme celui ci doivent être lu. L’auteur m’a embarquée dans son imagination. Par se plume, par les descriptions intenses ( que se soit des lieux ou des personnages), par le personnage principal. Ce livre est très cinématographique, tu es complètement immergé. Je ne peux pas t’en dire plus pour ne pas te spoiler mais je peux te conseiller de le lire, tu vas passer un excellent moment.

#x26f5 Le passeur de Prospera - Justin Cronin #x26f5 Traduction : Sébastien Guillot Résumé : Proctor mène une existence paisible sur l'île de Prospera. Il travaille comme passeur. Son rôle consiste à accompagner les retraités jusqu'au ferry qui les emmène vers l'île de la Crèche, où ils seront régénérés et leurs souvenirs effacés. Cependant, le jour arrive où il doit escorter son père. La situation ne se déroule pas comme prévu: à l'embarcadère, son père prend la fuite. Proctor parvient à le rattraper, et il l'entend lui murmurer: " Le monde n'est pas le monde. Tu n'es pas toi. " La scène a été capturée par les nombreuses caméras disséminées sur l'île. Les autorités de Prospera et un groupe de résistants de l'Annexe craignent que Proctor ait compris le sens des paroles de son père. Il devient clair que la vie à Prospera n'est pas aussi idyllique que le laisse supposer son apparente tranquillité. Merci à Babelio et aux éditions Robert Laffont. J'ai mis un peu de temps à rentrer dans ce roman, il m'a fallu plusieurs chapitres pour appréhender le fonctionnement de Prospera et commencer à apprécier les personnages. Le rythme est assez lent au départ, le temps de poser les bases, puis il monte d'un cran lorsque l'intrigue se met en place et que l'action et les questions arrivent. Je me suis petit à petit prise au jeu en faisant mes suppositions sur ce que cache Prospera et sur l'enjeu qu'il y a derrière tout ça (j'étais loin d'avoir tout compris à l'avance, un bon point). J'ai globalement aimé l'histoire, l'idée et l'explication m'ont beaucoup plu, je me suis sentie parfois perdue, parfois surprise, par moment complètement happée mais j'ai aussi trouvé certains passages longs, leur rythme étant trop lent. A contrario, concernant la fin j'aurai aimé qu'elle dure un peu plus pour en découvrir davantage et que mes dernières interrogations trouvent leurs réponses. (Ne vous inquiétez pas cependant il y a une vraie fin.)

Avant tout, je tiens à remercier Babelio et les éditions Robert Laffont pour l’envoi de ce roman dans le cadre de la Masse Critique. Cela m’a permis de découvrir Le Passeur de Prospera, un récit à la croisée de la science-fiction et de la philosophie, qui soulève de nombreuses questions sur la vie, la mémoire et l’identité. Dès les premières pages, Justin Cronin réussit à nous plonger dans un univers captivant. L’histoire se déroule à Prospera, une société utopique où les habitants peuvent régénérer leur corps et recommencer un nouveau cycle lorsqu’ils vieillissent. Proctor Bennett, le personnage principal, est un passeur, chargé d’accompagner les citoyens en fin de cycle. Mais son quotidien est bouleversé lorsqu’il commence à avoir des visions troublantes qui remettent en question tout ce qu’il croyait vrai. J’ai trouvé cette lecture fluide et prenante. Le mystère est distillé avec beaucoup de talent, et dès le début, on se pose des tonnes de questions#8239;: qu’est-ce qui se cache derrière cette société en apparence parfaite#8239;? Qui est réellement Proctor#8239;? Et que signifient ces visions qui semblent avoir une dimension presque mystique#8239;? Ce dernier point, d’ailleurs, m’a beaucoup plu#8239;: ces impressions de déjà-vu, ces bribes de souvenirs et cette atmosphère onirique m’ont rappelé des thématiques comme la réincarnation et les vies antérieures. Ces éléments apportent une richesse particulière au roman et maintiennent notre intérêt. Cependant, si j’ai été captivé par la construction de l’intrigue et par les relations entre les personnages, la fin m’a laissé un goût un peu amer. Sans entrer dans les détails pour éviter tout spoiler, j’ai eu l’impression que toute l’intrigue initiale – avec ses mystères, ses tensions et ses interactions humaines – était en quelque sorte balayée. Les réponses apportées à la fin sont très éloignées de ce qu’on aurait pu attendre, et cela change complètement la direction du récit. Pour moi, cette conclusion a désamorcé une grande partie des enjeux émotionnels et relationnels développés au début, ce qui m’a un peu déçu. Malgré cela, Le Passeur de Prospera reste une lecture marquante. Justin Cronin a le talent de créer des univers riches et immersifs, et même si la fin m’a moins convaincu, l’ensemble du roman mérite d’être découvert, ne serait-ce que pour son atmosphère unique et ses thématiques profondes.

Je n’avais jamais lu cet auteur de science-fiction américain dont le plus grand succès “le passage” a été adapté en série télé. Ce fut donc pour moi une découverte. Cette chronique va être difficile à écrire tant il ne faut surtout pas spoiler l’intrigue.Même la 4ème de couverture en dit trop je trouve. C’est une dystopie, un roman de science-fiction: le personnage principal, Proctor vit une vie privilégiée et paisible dans l’archipel de Prospéra en isolation du reste du monde, qu’on comprend au bord de l’implosion. Il exerce le métier de Ferryman, c’est à dire qu’il accompagne les prospériens en fin de vie vers un lieu mystérieux où ils pourront être “réitérés” et réintégrer Prospéra sous une nouvelle identité et recommencer une nouvelle vie de rêve. Jusqu’à ce que Proctor, en mission, entende des paroles qu’il n’aurait jamais du entendre et qui ouvrent de toutes nouvelles perspectives sur le monde dans lequel il vit. Commence alors une épopée de plus de 500 pages où se mêle horreur, poésie, course effrénée vers la vérité, thriller tantôt apocalyptique tantôt paranoïaque, tantôt épique, tantôt romantique et toujours intrigant jusqu’aux révélations qui orientent le roman vers une toute autre direction et ouvre des myriades de possibilités narratives. Trop long? J’ai pourtant dévoré ces 500 pages en moins d’une semaine. Déséquilibré? Peut être aurais-je aimé que le roman soit plus équilibré en longueur entre l’avant et l’après révélation. Mais je chipote car je n’ai pas boudé mon plaisir. Il y avait dans ce roman tout ce qui fait pour moi une science fiction dystopique réussie: l’histoire se tient, les rebondissements sont très réussis, le mystère entier et tient en haleine et le roman est profondément humain car il parle de l’universalité des sentiments fondamentaux humains tels que l’amour, le deuil,la culpabilité,l’injustice avec une écriture limpide et parfois lyrique et poétique. Il faut vraiment que je lise sa trilogie”le passage”#x1f60a