Le Portrait de Dorian Gray : Le livre de Oscar Wilde

Le style d’écriture de l’époque est tout à fait charmant comme aurait pu dire un des personnages! On s’imagine bien dans cette vie oisive des aristocrates anglais. C’est malgré tout un peu long à se mettre en place mais au bout d’un moment, il nous tarde de tourner les pages! Un classique à lire sur un sujet intemporel :)

C’est un récit prémonitoire (le sien) qu’écrit Oscar Wilde. Un dandy , Dorian, se livre à une débauche de mœurs que beaucoup désapprouve, mais il est si puissant (de par sa fortune, sa beauté et son succès) qu’il en est inatteignable, jusqu’à un certain point ou la coupe est pleine et la chute imposée. Notons au passage que le roman est muet sur la question et les détails même des débauches. Un chapitre complet, le XI, décrit par le détail l’art des fleurs, celui des pierres précieuses, de la musique etc. de sorte à brouiller les pistes. Tout juste devine-t-on la fréquentation des tripots, la séduction de jeunes personnes, la consommation d’opium. Mais pouvait-il en écrire plus ? au regard du code moral de l’époque: bienséance sexuelle, charité, famille et devoir. L’erreur que commettra Oscar Wilde, c’est celle de relever l’affront de Queensberry « Pour Oscar Wilde, s’affichant comme un sodomite ».

Un classique que j'ai beaucoup apprécié. Difficile de s'attacher à des personnages étant qu'ils ont chacun des problèmes de savoir être mis à part le peintre qui a l'air très gentil. Il se lit d'une manière assez fluide même si j'ai été légèrement stoppé par le chapitre 11, mais une fois passé, ça se finit d'une traite. C'est aussi très intéressant dans le fonds car ça parle du bonheur, de l'art, de la vie et des plaisirs et surtout de la morale, sujet omniprésent dans la société victorienne dans laquelle l'œuvre a été écrite.

LE classique d’Oscar Wilde … et pourtant, malgré mes études d’anglais, je ne l’avais jamais lu… #127912;#128444; J’ai eu beaucoup de mal au début. Les trois premiers chapitres sont treeeeeeeeeees longs, pas en terme de nombre de pages, mais ce ne sont quasiment que des descriptions de méthode de peinture, de réflexions philosophiques sur la beauté, la jeunesse etc … franchement j’ai failli arrêté. C’est ma conscience professionnelle qui m’en a empêché, cette petite voix dans ma tête qui m’a dit « Non Élodie, ce n’est pas possible, tu ne peux pas être prof d’anglais et ne jamais avoir lu ce roman, alors tu continues! » Et au final je remercie cette petite voix. L’histoire est très bien, le style d’écriture n’en parlons même pas … du Wilde dans tout sa splendeur! #127912;#128444; Je le relirai certainement un jour, à un moment où je ne serai pas aussi fatiguée et où je comprendrai certainement mieux les passages artistiques/philosophiques. Là, je n’étais clairement pas dans le bon état d’esprit pour vraiment rentrer dans ces réflexions mais l’histoire en reste très intéressante. #11088;#65039;#11088;#65039;#11088;#65039;#11088;#65039;