Le Premier qui meurt à la fin - Édition collector : Le livre de Adam Silvera

Enchanté de conclure l’année sur un ÉNORME coup de cœur ! La plume est additive, les personnages sont poignants au possible et les caméos sont bouleversants. Une préquelle aussi sublime que le premier roman du cycle. Un cocktail d’émotions fortes et renversantes à découvrir asap !

Valentino est enfin parti de chez ses parents qui ne l’acceptent pas comme il est, il est prêt à commencer une nouvelle vie dans la ville de New-York. Mais sa première nuit ne va pas se passer comme il l’espérais. Joaquin Rosa va lui annoncer en personne que ce qui était censé être le premier jour de sa nouvelle vie va être le dernier. De nouvelles amitiés incroyables vont lui permettre de traverser cette journée, notamment Orion, qui deviendra toute sa vie pour les quelques dernières heures de celle-ci. C’est un très beau roman, on y découvre des personnes incroyables, bienveillants et aimants les uns envers les autres, qui font tout pour que Valentino passe le meilleur Jour Final possible. Tout cela à l’aide d’une écriture très poétique, propre à chaque personnage.

J'ai beaucoup apprécié l'histoire de Rufus et Matteo (surtout Rufus) dans le précédent roman de Adam Silvera. Ce fut une surprise quand j'ai pris connaissance du prequel, le jour où Death Cast a débuté ! Mon amie m'a littéralement harcelé pour lire ce pavé de 600 fucking pages, et même si c'est très long, on ne s'ennuie pas. Je préfère largement l'histoire de Orion et Valentino, elle m'a beaucoup plus touché et attristé. Quelques défauts mineures m'ont un peu dérangé cependant. Par exemple (et attention j'adore les clins d'œil dans les œuvres) je trouve que l'auteur a implémenté beaucoup trop de clins d'œil qui sont clichés. Sans trop spoilers les protagonistes se retrouvent comme par hasard au même endroit au même moment. C'est un peu trop gros. Cela dit ça ne change en rien mon appréciation sur ce bouquin. J'ai appris que l'auteur va écrire un autre roman dans l'univers de Death Cast, hâte de pouvoir le lire !

Déjà, je souhaite vivement remercier la Collection R et Babelio pour ce Service Press et pour leur confiance. Il y a quelques jours j’ai lu Et ils meurent tous les deux à la fin en prévision de ce Service Press. Même si c’est une préquelle, j’avais envie de découvrir les tomes dans l’ordre de parution. Cela m’a permis de découvrir Rufus et Mateo et seulement ensuite Orion et Valentino. Et, dans un sens, cela m’a aussi permis de me préparer mentalement à la fin du roman qui, comme pour le premier, est assez forte en émotion. L’histoire commence plusieurs années avant celle de Mateo et Rufus, lors du lancement officiel de Death-Cast, l’application qui permet de savoir quand est-ce que l’on va mourir. Durant cette inauguration, Orion et Valentino, deux jeunes hommes qui ne se connaissaient pas avant, vont avoir l’occasion de faire connaissance. Nous découvrons d’abord Orion, un jeune homme qui s’attend à mourir presque chaque jour. En effet, il a un problème au niveau de son cœur, et à cause de cela il a toujours vécu dans la peur. S’inscrire à Death-Cast et pour lui une libération car tant qu’il ne reçoit pas d’appel, il n’a plus à avoir peur. C’est un moyen pour lui de profiter de sa vie autant que possible à partir de cette date historique. Valentino, lui, est à l’opposé d’Orion. Au point où il n’est même pas intéressé par le fait de s’inscrire à Death-Cast. Mais sa visite à Time Square pendant le lancement de l’application sera au moins pour lui l’opportunité de rencontrer Orion. L’histoire, comme pour le tome précédent, ne se déroule quasiment que sur une journée. Car, sans surprise, durant la soirée de lancement de Death-Cast, l’un de nos deux héros va recevoir l’appel fatidique. Et, aussi ironique que cela puisse paraître, cet appel annonçant sa mort prochaine est un moyen pour lui de vraiment commencer à vivre. Ce second tome est tout autant émouvant et fort en émotion que le premier. Peut-être un peu moins si, comme moi, on a d’abord commencé par l’histoire de Mateo et Rufus. Car on s’attend forcément à un type de fin bien précis après ça. Mais cela n’enlève rien au charme du roman et au fait que j’ai passé un très bon moment de lecture. Je doute d’être un jour capable de relire cette duologie, mais elle aura au moins eu le mérite de vraiment me marquer émotionnellement parlant.