Le Sens de nos pas : Le livre de Claire Norton

Chacun de nos pas ont un sens. Dans ce roman, la vie réunit Philomène et Auguste. Tout les oppose, à commencer par leur âge. La première a 15 ans, et décide de fuguer tandis que le second a 85 ans, lui décide de tout quitter. Malgré cette différence d'âge, ils vont essayer de trouver un sens à la vie, ensemble. J'ai eu un petit peu de mal à rentrer dans l'histoire mais une fois prise dedans je ne pouvais plus m'en défaire. C'est terriblement touchant, poignant. J'avoue avoir eu les yeux un peu mouillés à la fin.

#11088; Un roman qui explore de manière boulversante la vie, la mort et l'amour, à travers un voyage captivant et empli d'émotions. #11088; ·.#9733;·.·´¯`·.·#9733;·.·´¯`·.·#9733;·.·´¯`·.·#9733;.· Cher Auguste, J'ai clairement bien imaginé le banc dont vous nous parlez et qui a été le témoin de nombreux échanges entre vous et votre femme, Jeanne. Ce banc fait partie de vous, alors lorsque vous décidez d'aller vous y asseoir pour faire le point, après l'annonce sans appel de votre médecin, et que vous constatez qu'une jeune fille y est déjà installée, j'ai eu de la peine pour vous. Vous aviez besoin d'être seul pour vous adresser à votre femme, de là où elle se trouve, et voilà que cette adolescente est là, et va commencer à s'adresser à vous. Le temps du recueillement devra attendre... Ma peine a doublé en prenant conscience de l'inéluctable, puis à encore pris de l'ampleur lorsque j'ai compris que votre décision de vous rendre en Suisse, pour être accompagné vers la fin de votre vie, était mûrement réfléchie. J'ai ressenti de la rancœur envers votre belle-fille qui ne souhaite qu'une chose, celle de se débarrasser de vous afin d'être tranquille. Et que dire de votre fils, qui ne se rend même pas compte de ce désamour, et qui reste dans le silence? Lorsque Philomène, la jeune fille du banc, commence à s'adresser à vous, votre côté cassant ne l'a fait pas fuir, bien au contraire. C'est qu'elle a du répondant cette petite ! La vie ne l'a pas gâtée, elle vient de perdre accidentellement sa mère et est bien décidée à aller chercher et trouver la raison des circonstances de son décès. Était-ce vraiment un accident ou s'est-elle suicidée ? Puisque personne ne répond à ses questions, qu'à d ela ne tienne, elle se la ce le projet d'aller découvrir la vérité par elle-même et elle compte bien vous emmener avec elle. J'ai adoré que vous acceptiez de partager ce bout de chemin avec elle. J'adore les liens intergénérationnels, ils sont elle ment riches et émouvants... Vous n'allez pas déroger à la règle tous les deux! J'ai adoré la manière dont vous vous adressez l'un à l'autre. Quelle joie de comprendre que vous alliez accompagner Philomène jusqu'à la ville où sa mère a perdue la vie. A travers cette quête, vous aller beaucoup parler et vous aller transmettre à Philomène bons nombres de conseils, de valeurs, d'explications sur la complexité des relations familiales, mais aussi de l’impact du passé sur nos choix. Vous allez aider Philomène à voir la vie différemment, à la rassurer par rapport à l'absence de sa mère, vous l'accompagner dans le fait d'avoif mmr grandit plus vite que cela n'a été voulu. Mais, vous allez aussi nous apporter beaucoup à travers vos paroles. Votre vision sur le choix de pouvoir mourir dans la dignité est vraiment formidable. Ce sujet fait tellement débat dans notre société que j'ai apprécié chacun de vos mots dans lesquels vous avez glissé délicatesse, justesse et sensibilité. La présence de Philomène à vos côtés, malgré sa mélancolie, apporte de la légèreté à votre duo. Vous avez réussi à me faire sourire plus d'une fois. Auguste, je vous avoue que j'ai aussi eu la larme à l'œil. Les explications que vous apportez à votre fils, concernant votre femme, et vous consternant sont justes magnifiques. Merci infiniment à vous d'avoir partagé votre vision de la vie et de la mort, de l'amour et de la famille avec moi. Je sors de ce voyage avec un autre regard sur l'existence... Bien à vous, Stéphanie

Une histoire très touchante mais un style d’écriture que j’ai trouvé inégal. J’ai parfois eu l’impression que certains passages étaient écrits par des personnes différentes et cela ne tenait pas à l’âge des différents personnages. Des longueurs inutiles qui n’apportent rien au récit (marque de sac à dos ou de chaussures, coupe du jean) voire des invraisemblances (soleil au-dessus de l’océan à 7h du matin à la dune du Pilat => impossible, le soleil se levant à l’est…) décrédibilisent le récit et gâche la lecture en ce qui me concerne. Cela m’a agacé. Sans cela, certes le livre aurait été plus court (donc peut-être vendu moins cher), mais aussi plus intense de moins point de vue.

Auguste va tous les jours sur son banc. Pour être proche de sa femme, avec qui il est venu tellement de fois avant sa mort. Auguste est perdu, ses jours sont comptés, il n'y a rien à faire, et il vient d'apprendre que son fils et sa belle-fille veulent le placer en maison de retraite. Philomène a 15 ans. Elle vient de perdre sa mère. Désemparée, elle est persuadée que son père lui cache quelque chose sur la mort de sa mère. Elle veut trouver des réponses, et se retrouve sur ce banc pour réfléchir. Une seule solution : s'enfuir. Je n'ai lu qu'un roman de Claire Norton, Celle que je suis. Ce roman avait été une claque, et il était évident pour moi de continuer à lire cette autrice. Je sors enfin de ma pal le sens de nos pas. Et je confirme, je veux lire tous ses romans. Un coup de cœur #10084;#65039; un livre que j'ai terminé en pleurant. Un livre émouvant, et drôle à la fois, un livre humain et terriblement juste. Deux générations qui se rencontrent, l'incompréhension, une étincelle, des liens qui se créent. Des répliques drôles sur un fond difficile et d'une grande profondeur. Une alternance de point de vue qui permet de mieux les comprendre et de s'attacher. Leurs histoires, leurs souvenirs, tout y passe et que je les aime ces personnages ! Une rencontre fortuite, qui tombe bien pour Philomène, inopportune pour Auguste qui finit pourtant par leur réserver de grandes et belles surprises. Sur leur chemin, des obstacles, des rencontres, des rires et des pleurs. Je ne vous en dis pas plus sinon je vous dévoilerais tout. Si vous ne l'avez pas lu, alors faites-le