Le Syndrome du spaghetti : Le livre de Marie Vareille

Le Syndrome du spaghetti de @marie_vareille Sortie en 2024 320 pages Avis après lecture Ce que j’ai apprécié avec cette Auteure tous comme Aurélie Valognes, les prologues sont importants. Prévoyez près de vous, boisson chaude, cookies et les mouchoirs. « Le Syndrome du spaghetti » est le premier Roman que je lis de l’Auteure. J’ai adoré son écrit, la narration ses confidences personnelles. Léa, 16 ans dont la vie est un long fleuve tranquille, vie entre ses vingt heures de basket par semaine et son lycée. Entraînée par son père au basketball, leur rêve qu’elle entre à l’INSEP puis en NBA. Mais la vie c’est comme les spaghettis « Bien rangée… Elle s’emmêle…Elle se casse… puis ça arrive ». La vie de Léa ne sera plus jamais comme avant. En sortant de chez son amie Amel, elle rencontre Anthony, un gars de la cité et il est aussi doué qu’elle au basket. Et des fois, c’est plaisant de rencontrer des personnes qui ne savent pas que votre vie n’est plus un fleuve tranquille... Je m suis attaché aux personnages. Léa, Anthony ou encore Amel. Des personnages magnifiques, bien décrits qu’on à l’impression qu’ils sont inspirés de personnes réelles. Un roman sur la résilience, les projets avortés, la force de se réinventer, la puissance des liens (de tous les liens, qu’ils soient familiaux, amicaux, amoureux..) Un roman, à la fois bouleversant et amusant, très fort et sensible, bienveillant, par instants poétique, et plein d’espoir... Pour ados (mais pas que ...).

Toujours agréable les lectures de Marie Vareille, c’est bien écrit et elle sait nous emmener dans l’histoire. Ce n’est en revanche pas le livre que j’ai préféré, même si j’ai passé un très bon moment. Merci pour ce roman basé sur une expérience personnelle bien réelle.

Un roman écrit dans une plume très simple, sous la voix sensible et révoltée d’une adolescente à qui on arrache tout du jour au lendemain. Un proche. Ses rêves. Sa vie. Une violente descente aux enfers narrée avec beaucoup de réalisme. J’ai été très touchée par cette famille et ce qu’elle va traverser. Il est très rare que les titres ados centralisent autant leur intrigue sur la mort et la maladie. Pourtant, Marie Vareille s’y attaque sans hésitation et avec brio, se basant malheureusement sur son propre vécu. D’ailleurs, le message final m’a vraiment touchée. Quelle belle preuve d’amour que de renoncer à ses rêves pour les transmettre à un être cher et l’accompagner pour se reconstruire ! Très inspirant. J’ai passé un bon moment de lecture toutefois, je relève quand même quelques défauts. Pas le fait que l’héroïne soit tempétueuse et égoïste. (Au contraire, j’adore les personnages imparfaits et ce ressenti est parfaitement légitime, surtout à cet âge !) Ni que ça soit écrit de façon très jeunesse. (Les scènes et les thèmes transcendent les âges.) En revanche, j’ai trouvé qu’il y avait pas mal de clichés et de gros fils rouges. C’était parfois un peu trop gros. Bien sûr, cela n’enlève en rien le fait que ce titre mérite son succès.

Léa, 15 ans, basketteuse accomplie, amoureuse transie et une “Map” toute tracée : elle va épouser son meilleur ami et devenir pro en NBA. Encouragée par son père, son coach, son fan de la première heure, elle n'a aucun doute à propos de son futur. Jusqu'au drame, au deuil et à ce syndrome jusqu'alors inconnu, qui vient piétiner tous ses rêves. Marie Vareille nous dépeint une adolescente confrontée au pire, au moment de la vie où tout semble encore possible. Léa est plutôt autocentrée, mais elle vit surtout avec une intensité décuplée, celle qu'on a tous vécu et peut être oubliée. Celle où tout est soit contre nous, soit avec nous. Celle de l'absence de compromis, de la passion et de la confrontation. C'est le récit d'une première histoire d'amour, d'une famille, d'une sororité, de lien retrouvé, de résilience et du courage d'avancer pour se réinventer.