Le Syndrome du spaghetti : Le livre de Marie Vareille

Cela fait quelques semaines que j’ai terminé ce livre audio et je prends enfin le temps de vous en parler. Alors oui, je sais, il est sorti depuis belle lurette ! Mais mieux vaut tard que jamais ! J’ai eu un gros coup de cœur pour cette belle histoire. C’est le premier livre de Marie Vareille que je découvre et j’ai adoré. C’est fluide, on est vite pris dans l’histoire et les personnages (que j’ai adorés) font faces à des émotions très fortes. Tout ce que j’aime. Dès le début je me suis attachée à Léa qui m’a surprise par sa détermination, malgré son jeune âge. Sa vie prend un tournant totalement inattendu et tout ce dont elle était sûr est sur le point de s’effondrer. Elle va devoir affronter des choses très difficiles. Grâce à sa rencontre avec Anthony, elle va, petit à petit, voir les choses différemment et se rendre compte qu’elle peut encore maîtriser ce chamboulement qui remet tout en question. L’auteure aborde des sujets très difficile déjà pour nous adulte, alors pour une jeune adolescente, la détresse est à son comble. Au-delà de tout ça, l’auteure a su poser de l’humour ici et là pour rendre le texte moins lourd. Ce livre m’a beaucoup touché. L’auteure y met une sensibilité incroyable et on ne peut que compatir à la détresse de Léa. Sa relation grandissante avec Anthony est belle et la complicité entre eux qui se solidifie jour après jour est incroyable. Si vous aimez les histoires riches en émotion où des sujets sensibles sont abordés, arrêtez-vous sur ce livre et dévorez-le ! Une belle découverte et j’ai hâte de découvrir les autres titres de cette auteure !

Marie Vareille est une autrice que j’apprécie beaucoup, je n’étais pas certaine de découvrir ce roman étant donné qu’il est classé en jeunesse mais comme il m’a gentiment été offert par Pocket je me suis lancée. Je retrouve la plume de l’autrice que j’aime tant… mais j’avoue avoir été un peu déçue ce n’était pas mauvais du tout loin de là mais je n’ai pas eu d’attachement particulier aux personnages malheureusement. Ce roman aborde des thématiques importantes, notamment sur la maladie avec un syndrome méconnu, le deuil, les premiers amours et le basketball. Un roman sur l’adolescence semé d’embuches surtout quand on vient y ajouter les éléments précédemment mentionnés. Un roman touchant, même si je n’ai pas eu l’attachement escompté. J’ai tout de même eu de l’empathie pour nos protagonistes principaux.

Deuxième roman que je lis de @marie_vareille et deuxième coup de coeur. Une lecture époustouflante, une plume et une histoire qui m’ont prise aux tripes. En quelques lignes je suis devenue accro à Léa, la voir affronter et surmonter les tumultes qui la secouent m’ont poussé à tourner les pages, encore et encore. Impossible de reposer le livre, j’ai enchainé les chapitres sans m’arrêter, jusqu’à la dernière page tournée, les joues humides de toute l’émotion qui m’a submergée. Ce sentiment d’hébétude que j’ai ressenti après cette lecture m’a fait prendre conscience de la claque que je venais de prendre. Ce roman m’a sonné ! Quelle histoire aussi terrible que lumineuse, racontée avec une délicatesse émouvante. Quel paradoxe quand la douceur des mots raconte le pire. Des mots qui s’assemblent pour dire le drame, pour exprimer la souffrance. Mais ces mêmes mots qui forment un tout porteur d’espoir, de solidarité, de vie ! Marie Vareille raconte avec talent comment en une seconde tout peut s’écrouler, quand la maladie s’invite insidieusement, sans préavis. Comment, lorsqu’on pense avoir touché le fond, finalement la vie peut encore être plus cruelle. Mais surtout, comment ce destin cynique créé à lui seul l’impulsion, déclenche l’instinct de survie nécessaire à la reconstruction, envers et contre tout. L’autrice raconte également l’importance de l’entourage, de ces personnes qui deviennent indéniablement des bouées de sauvetage lorsque les évènements nous plongent dans une mer trop déchainée. Tous les ingrédients sont présents dans ce roman pour en faire une friandise acidulée qui se dévore de manière frénétique non sans laissé quelques frissons dans son sillage. Alors foncez rencontrer Léa et ses acolytes, elle a un sacré bout de vie à partager avec vous…

Chers booklovers et bookloveuses je continue mon exploration des œuvres de @marievareille et aujourd’hui je vous parle du lumineux Le syndrome du spaghetti aux @editions_pocket. #x1f58b Léa, ado de 16ans, étoile montante du basket et fille adorée de son papa, a tout pour elle quand sa vie bascule. Anthony, 17ans, vit en banlieue dans une famille monoparentale fragilisée par les frasques de son frère aîné, lui, ça fait bien longtemps qu’il ne rêve plus. Tous les separent mais leurs chemins vont se croiser et faire changer à jamais leur existence. #x1f9de Encore une fois le génie de Marie Vareille se décline dans ce roman au thème principal fort celui du deuil. La maladie de Marfan, l’autrice la connaît car elle en est porteuse, si pour sa part elle l’a appris adulte, elle choisit ici de faire porter le récit par une adolescente. Si ce livre a plutôt était rangé du côté jeunesse les ressorts en sont universels. Cette universalité se retrouve dans la structure même du roman qui est découpé selon les différentes étapes du deuil: deuil d’un parent, d’un avenir idéalisé… #x2764 Indubitablement conquise par le style et la puissance des romans de Marie Vareille. Elle sait embrasser, avec bienveillance et douceur, des interrogations universelles et les retranscrire avec finesse.