L'Empathie : Le livre de Antoine Renand

À l'instar de nombreux lecteurs, ce roman m'a fait forte impression. Comme nombre d'entre eux, j'ai trouvé le roman captivant, m'amenant même à penser à certain moment : "Mais où ils vont encore m'amener". Le récit est captivant et poignant, hâte de me lancer dans la lecture du second opus.

Avant de m’attaquer à l’ Empathie tome 2, je me suis replongé dans la lecture du premier que j’avais découvert peu après sa sortie et qui m’avait, à l’instar de beaucoup de lecteurs, fait très forte impression. “ L’empathie” fait clairement partie de ces ouvrages qui sortent du lot et qui vous marquent durablement. Même si je me souvenais de beaucoup de choses au cours de ma relecture, le plaisir et la sidération étaient encore présents. Dans aucun autre thriller, l’étude psychologique des personnages n’a été aussi poussée. Le portrait du Capitaine de police Rauch, homme complexe, ambigu, atypique, et celui du tueur, terrifiant, occupent la majeure partie du livre. A ce propos, l’auteur, nous rappelle, même si nous le savons tous, que c’est au moment de l’enfance que se forge la personnalité d'un individu et que les traumas subis pendant cette période laissent des traces indélébiles. Et, pour ce qui est des traumatismes, les deux protagonistes vont être servis…. Point d’enquête policière à proprement parler ni plot twist ici. La thématique du viol est omniprésente. Bien plus qu’un simple thriller, ce livre éprouvant a sa place au panthéon des grands romans psychologiques, du genre que l’on n’oublie pas de sitôt la lecture terminée. Un must.

J’ai choisi de relire L’empathie lu en 2020 avant de découvrir le 2. Cela fonctionne toujours aussi bien. C’est un excellent thriller, violent, addictif. Hâte de lire le 2.

J’attendais beaucoup de ce thriller ayant reçu le prix « Nouvelles voix du polar » il y a quelques années et dont l’histoire tourne autour d’un violeur récidiviste qui sème la terreur mais je dois avouer que ce roman est une semi déception. Ceci est dû aux nombreuses interruptions du récit pour dresser le portrait psychologique et les traumatismes associés à chaque personnage qui créent un faux rythme et ne permettent pas d’entrer complètement dans l’enquête. En plus, le méchant suprême a un côté superhéros (un hybride entre Spiderman et l’incroyable Hulk) que je n’ai pas particulièrement apprécié. Il s’agit d’un premier roman et je pense que l’auteur a voulu trop bien faire en proposant un roman déstructuré afin de développer la psychologie des protagonistes de son histoire.