Les 7 vies de Léo Belami - Le roman qui a inspiré la série Netflix : Les 7 vies de Léa : Le livre de Nataël Trapp

J’ai volontairement retiré la phrase d’accroche du résumé, car à part vous induire en erreur à propos du récit, elle n’apporte rien. J’y vais un peu fort, mais rassurez-vous, je n’ai quasiment que du bien à dire de ce roman. On est à la limite du coup de cœur. Avant de débuter cet ouvrage, il est primordial de le remettre en contexte. C’est-à-dire qu’il faut garder à l’esprit qu’il s’adresse à un public adolescent et jeune adulte. Donc, avec des réflexions, des interrogations, un mode de vie et une façon de penser propres à des lycéens. Si vous sautez cette étape, il ne fait aucun doute que vous ferez partie des lecteurs n’ayant pas aimé ce bouquin. Pourtant, ce roman est très divertissant, et au-delà de la distraction qu’il apporte, il est empreint de questionnements philosophiques intéressants et percutants. Malgré quelques longueurs et détails intrigants, l’histoire mêle habilement la fiction à la réalité. Le style est accessible et agréable à lire. Les nombreuses références musicales et cinématographiques permettent une immersion totale dans la fin des années 80. Le personnage de Léo est d’une grande sensibilité. Je trouve ce choix pertinent, car il permet aux adolescents de se rendre compte qu’un homme n’est pas forcément un condensé de virilité dégoulinant de testostérone. Même si elle reste relativement américanisée, je salue l’initiative de l’auteur d’avoir installé l’intrigue en France. Nataël Trapp prouve ainsi que la littérature fantastique a toute sa place sous nos latitudes. Pour découvrir l’identité de l’assassin de Jessica Stein, préparez-vous à remonter le temps et à vivre les 7 vies de Léo Belami.

Quand Donnie Darko rencontre Stranger Things Ce n’est pas trop mon type de lecture d’habitude, mais j’ai vraiment passé un excellent moment en lisant ce livre ! Ça se lit tout seul, c’est léger et l’histoire est suffisamment mystérieuse pour qu’on ait envie de tourner les pages jusqu’à la fin. Les mini-intrigues au lycée, avec les élèves populaires et impopulaires, contribuent à l’aspect ludique de ce roman. Je remercie au passage Babelio et les éditions Robert Laffont pour l’envoi de ce roman que j’ai lu avec grand plaisir. Ce que j’ai aimé : - le côté addictif de l’histoire. On a vraiment envie d’en savoir plus. Pas tellement pour le dénouement (j’ai deviné qui était le tueur aux 3/4 du bouquin), mais pour la résolution des petites intrigues de cour de récré. Le bizut parviendra-t-il à prendre sa revanche ? Les anciennes meilleures amies vont-elles se rabibocher ? La peste va-t-elle s’excuser, etc. - le décor : une petite ville à une heure de Paris, mais qui aurait pu tout aussi bien se situer aux États-Unis (vous connaissez beaucoup de lycées français qui, dans les années 80, organisaient des bals en costume et robe de soirée, ou fournissaient des « annuaires photographiques de la promo « ?). L’équilibre entre un flou artistique qui rend les choses exotiques au lecteur (surtout le public jeunesse, allergique au naturalisme littéraire) et de solides repères spatio-temporels est vraiment bien maîtrisé. - la qualité résolument sympathique du narrateur/protagoniste. Il peut paraître un peu énervant au début à cause de la première personne (impossible d’y échapper avec ce type de narration), mais on s’attache rapidement à ce Léo. Alors ok, c’est un ado tout ce qu’il y a de plus banal, ni très beau, ni très intelligent, qui se décrit lui-même comme sans but dans la vie et qui a un peu tendance à nous imposer ses jugements de valeur (« elle avait tout pour elle : belle, mince... ») et son validisme par moments (comme lorsqu’il empoigne de force le fauteuil de son meilleur pote ou déclare ne pas partir en vacances pour « s’occuper » de lui), mais au fond, c’est un bon gars. D’ailleurs c’était bien pour une fois d’avoir un petit gars aux commandes, c’est rafraichissant ! - la scène de fin, vraiment jouissive et « empouvoirante », à la Russ Meyer. Je ne vous en dis pas plus pour ne pas spoiler, mais c’était du pur plaisir ! Il faudrait plus de scènes comme ça quand on traite de sujets de ce genre (oui, je suis mystérieuse, je sais). - la petite réflexion philosophique en filigrane, sur la liberté, le libre arbitre et la responsabilité qui est traitée simplement, mais de manière vraiment intéressante. Des notions super importantes aujourd’hui… d’ailleurs, le roman en aborde plein d’autres : le bizutage, la grossophobie, les apparences (trompeuses), le handicap, le sexisme et l’homosexualité, entre autres… de façon plutôt fine, sans avoir l’air de nous donner de leçon. Je trouve que, pour cela, ce livre est vraiment adapté à un public jeunesse. Un petit extrait (p. 256) : « Comme si la vie était une loterie et que le peu de liberté dont nous disposions consistait à utiliser au mieux ce que nous avons reçu en partage. Une situation financière. Un héritage culturel. Un corps plus ou moins en phase avec les canons de beauté de l’époque. » Ce que j’ai moins aimé : - le côté très caricatural des seconds couteaux. On a toute la galerie des figurants de ce type de roman : le meilleur ami cochant les cases des minorités (« arabe et handicapé ») qui sert un peu de faire-valoir au héros, la Loana de service, la fille « pas comme les autres », les « geeks » à lunettes, les bizuts, les beaux gosses qui oppressent les premiers… l’avantage, c’est que ces catégories rapidement identifiables parlent aux « djeuns ». - le « name dropping » un peu trop constant. C’est cool les références pop culture pour faciliter l’immersion dans les années 80, mais j’ai l’impression que, depuis Stranger Things, on en abuse un peu. Avec plus de cinq références par page en moyenne, on frise l’overdose ! Heureusement, l’une d’elles (la plus importante) a une réelle utilité, que vous n’apprendrez qu’à la fin du bouquin. - encore une fois, le formatage éditorial tellement taillé au cordeau que j’ai découvert le pot aux roses à environ 65 % du roman. Aucune information n’est anodine dans un roman digne de ce nom… une toute petite goutte de chaos ne ferait pas de mal à ces nouveaux romans YA ! Bilan Un livre jeunesse qui se lit tout seul, sans romance au premier plan, avec un protagoniste masculin (même s’il est remplacé par une fille dans la version TV qui en a été tirée) et une idée plutôt sympa (même si elle est loin d’être originale). Si je connaissais un ado à qui faire un cadeau, je lui offrirais ce livre. Pour les adultes qui se rappellent encore leur jeunesse, c’est sympa aussi !

Il est temps de nous intéresser au roman Les 7 vies de Léo Belami écrit par Nataël Trapp, dévoré en une seule journée, impossible à lâcher. #128128; Léo, 17 ans, n 'est qu'un jeune homme sans histoires qui attend avec impatience la fin des cours. Dans son lycée, tout le monde se prépare pour la fête de fin d'année, organisée en hommage à Jessica Stein, une élève assassinée trente ans auparavant. Seulement, Léo va se réveiller le lendemain dans le corps d'un autre et à une autre époque. Il n'est plus Léo Belami et n'est plus en 2018, mais en 1988. Au fil d'allers-retours entre les deux époques, Léo va tenter d'élucider le mystère de la mort de Jessica, mais aussi d'empêcher ce meurtre et de changer le passé. Coup de cœur immense pour ce roman singulier à l'intrigue originale qui ne laisse vraiment pas indifférent. Réflexions philosophiques, suspense, amour, et humour composent cette histoire captivante, la rendant absolument inoubliable. Emportés par une plume dynamique, accessible et fluide, et par un personnage principal attachant, vous n'avez pas d'autre choix que d'avancer dans votre lecture, envahis par l'envie omniprésente de connaître l'auteur du meurtre de Jessica mais aussi de savoir s'il est possible de réécrire le destin. C'est une véritable enquête et une course contre la montre qui débute alors dans les années 80 pour Léo qui doit apprendre à apprivoiser cette époque et ses particularités, ce qui est déroutant pour lui mais dépaysant et passionnant pour le lecteur. Le décor est planté d'une très bonne manière, on se sent vraiment dans le passé, on ressent cette atmosphère, et ça a été un plaisir à lire. Léo va nous emmener avec lui dans ses différentes vies, et nous pousser nous aussi à chercher qui aurait pu assassiner la jeune Jessica. Mais impossible de deviner, impossible de s'y attendre ; très bon point, qui se retrouve malheureusement contrebalancé par le fait que nous n'avons pas d'informations sur les motivations du tueur. Malgré cela, c'est une aventure qui capte l'attention, jusqu'au bout, qui fait réfléchir, et prendre conscience de l'importance de profiter de la vie. Vous ne ressortirez pas indemne de cette lecture aux multiples facettes, thriller adolescent à lire d'une traite, histoire ponctuée de réflexions sur la vie et la liberté, expédition inattendue et pleine de surprise dans le passé ; en somme, une lecture parfaite pour l'été, pour se plonger dans l'ambiance de fin d'année scolaire, qui vous laissera de nombreuses pensées en tête et des émotions plein le cœur. Cette pépite littéraire a même été adaptée en série ! Elle a pour nom Les 7 vies de Léa, et l'ayant vue et adorée, je ne peux que vous la recommander. Mais attention, rien n'est identique au roman, seulement l'intrigue dans les grandes lignes. Cela ne fait en aucun cas de la série une mauvaise série, elle est juste différente mais vaut le coup. N'hésitez pas à la découvrir si vous avez aimé le livre, et même si vous ne l'avez pas lu.

Je suis infiniment reconnaissante d’avoir été choisie par Babelio pour découvrir ce roman de young-adult qui me tentait depuis très longtemps. Si comme moi, vous avez entendu parler de la série inspirée de ce livre, vous avez sûrement eu envie de le (re)découvrir. Personnellement, c’est la première fois que je lisais un thriller mêlé à du fantastique et je dois dire que j’ai été agréablement surprise. En effet, on est directement plongé dans la vie de Léo Belami qui va se rendre en 1988 dans la peau de différents adolescents ; entre révélations et rebondissements, le voyage temporel sera plus que mouvementé. J’ai adoré que le récit soit rythmé par différentes références ; que ce soit musicales ou encore cinématographiques, dans l’ère des années 80 ou encore des années 2000. À travers l’enquête menée par le personnage principal, nous allons découvrir la réalité de la vie d’adolescent ; les rangs sociaux, le harcèlement, l’amour, l’amitié, les trahisons… Toutes ces choses qui vont créer et consolider leur caractère et leur comportement futurs. Grâce aux réincarnations de Léo, on va les découvrir sous un nouveau jour et s’attacher à chacun d’entre eux, un peu malgré nous. La plume de l’auteur est parfaite pour le genre du young-adult. En effet, on est facilement porté grâce à sa fluidité, ses descriptions concises et universelles, tout en abordant la vision et les pensées d’un adolescent de cet âge. Ce que j’ai d’autant plus apprécié, c’est l’intégration de divers sujets importants comme les spécifications liées à la notion de liberté ; un aspect qui va s’avérer être essentiel à la trame de cette histoire. Les 7 vies de Léo Belami n’est pas seulement une enquête à aboutir, mais également des leçons à en tirer. Jusqu’au dernier moment, je n’avais pas deviné le meurtrier de cette adolescente. Je fus plus que surprise d’arriver au moment fatidique et de découvrir le coupable en même temps que le point de vue de Léo. Ce fut réellement plaisant de se laisser porter par le récit et de ne pas avoir découvert les révélations de l’intrigue principale. Malheureusement, j’aurais aimé avoir plus d’explications concernant le meurtre et les raisons de cet acte. Puisque, selon moi, il manque réellement cela au récit pour que ce soit une lecture parfaite. Je ne vais pas vous en dire plus pour éviter de vous spoiler. Par conséquent, je vous invite à découvrir ce thriller fantastique et vous laisser porter par le récit prenant que nous offre l’auteur par la magie de sa plume.