Les Belles - Livre I : Le livre de Clayton Dhonielle

Grand format

Robert Laffont

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Ne souffrez plus pour être une Belle.

Dans le monde opulent d'Orléans, les gens naissent gris, ils naissent condamnés, et seules les Belles peuvent, grâce à leur talent, les transformer et les rendre beaux. En tant que Belle, Camélia Beauregard est presque une déesse dans cet univers où triomphe le culte des apparences.
Or Camélia ne veut pas se contenter d'être une Belle. Elle rêve de devenir la favorite choisie par la reine d'Orléans pour s'occuper de la famille royale et d'être reconnue comme la plus douée du pays. Mais une fois Camélia et ses soeurs Belles arrivées à la cour, il s'avère que la position de favorite tient davantage du cauchemar. Derrière les ors du palais, les noirs secrets pullulent...
Le premier volet d'une série éblouissante.

" Un monde d'une beauté à vous couper le souffle et profondément déstabilisant, peuplé de personnages forts et complexes. " Marie Lu, auteure de Young Elites, série best-seller du New York Times.

De (auteur) : Clayton Dhonielle
Traduit par : Cécile Ardilly

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Expérience de lecture

Avis des libraires

"Voici le premier tome d'une dystopie très prometteuse. Il est question ici de dénoncer le culte des apparences et les choses extrêmes que certains réalisent pour atteindre leur idéal de beauté. Un sujet original porté par des descriptions très poétiques. Le 100ème R des éditions Robert Laffont rend un bel hommage à la collection."
Librairie Cap Culture

Avis Babelio

Ororia

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 5 ans

Même s’il me rappelle La Sélection de la même collection, ce livre rentre tout de même dans une dimension imaginaire inédite. Le livre s’ouvre dans un moment clé de la vie du personnage principal, qui déterminera ensuite tout le reste de sa vie que l’on continue de suivre. Camélia, comme la fleur qui est en réalité son symbole et sa marque de Beauté, est une jeune fille douce et pleine d’espoir. Enfin, dans un premier temps. Face à sa désillusion lors de son échec, Camélia se doit de faire face aux évènements tels qu’ils se présentent devant elle au fur et à mesure. Mais lorsque lui est proposé le titre de Favorite, elle redevient alors la jeune fille qu’elle était avant sa déception. Mais sa désillusion va être très rapide face aux intrigues les plus étranges de la cour. Mais Camélia n’évolue pas seulement à cause des évènements mais aussi grace aux autres personnages qu’elle rencontre au fil du récit. Ceux-ci sont certes beaucoup moins dépeint qu’elle mais ils sont tout de même assez bien décrits pour que l’on puisse facilement s’y attacher. Même si elle peut être quelque fois un peu irritante sur les bord (de part certaines actions qui m’ont quelques fois semblé un peu bizarres, mais ce n’est qu’un avis personnel), Camélia est tout de même très attachante et on peut facilement s’identifier à elle, surtout lors de son arrivée à la cour, lorsqu’elle découvre la véritable vie en son sein. Au fil du récit, les péripéties, toujours plus nombreuses, qu’elles soient prévisibles ou non, sont vraiment très nombreuses et s’accordent parfaitement à l’histoire. Aucune fausse note n’est d’ailleurs à déclarer en son sein, l’histoire et le récit sont parfaitement accordés avec les personnages et leurs caractères tous plus divers et variés les uns que les autres. Ces caractères s’animent parfaitement grace à la plume de l’auteur. Cette plume est vraiment légère et permettent une véritable animation des personnages au sein d’un univers créé tout spécialement pour rendre possible cette interaction inter personnages. D’ailleurs, cette idée d’univers est vraiment excellente : elle est inédite et implique une toute nouvelle façon de penser. De plus ce livre nous amène, nous lecteur, à réfléchit sur la place de la beauté dans la société et surtout à sa définition.

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Nyfa-Mars

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 5 ans

« Miroir, mon beau miroir, dit-moi : qui dit la vérité? » Depuis que l’humanité a été maudite, les êtres humains sont devenus gris, ternes et tristes. Pour palier à ces défauts, la déesse de la beauté à envoyée les Belles, des jeunes femmes bénies par la Beauté elle-même, elles sont des magiciennes, capables de changer votre apparence, de vous métamorphoser en un être sublime. Le peuple d’Orléans est devenu dépendant des soins des Belles; étant incapables de supporter leur condition de « gris ». Les êtres humains sont devenus frivoles, futiles, accro aux dernières modes. Car si la population est prête à payer pour devenir belle/beau, certains veulent rajeunir ou encore modifier leur structure osseuse. Des modifications dangereuses et interdites. Pourtant le peuple d’Orléans se précipite pour passer entre les mains des Belles, entretenant cette société des apparences où la beauté est plus importante que tout. Dans ce monde, nous allons suivre Camélia Beauregard, une jeune Belle souhaitant devenir la favorite de la famille royale d’Orléans. Les Belles est un roman qui offre un décor « royal » , un monde auquel j’accroche assez facilement en général. La spécificité des Belles est ce décor très « à la Française » avec des noms de lieux évoquant la France et des noms propres qui font penser aux favoris de la royauté Française à travers l’Histoire. Le palais royal est très coloré, très bling-bling, très Louis XIV. Je me suis sentie dans un univers rappelant le film Marie-Antoinette de Sofia Coppola avec ses couleurs, l’abondance de mets raffinés, l’ambiance survoltée et bling bling du palais d’Orléans (Versailles) et j’ai apprécié. J’ai été fasciné par la mode, à la pointe de la nouveauté, qui change en un battement de cil. Les talents des Belles pour créer toutes les extravagances physiques possibles. Mais franchement, j’ai été très perturbée de découvrir certains noms de personnages dans ce roman comme « Du Barry » par exemple, tout en connaissant plus ou moins les figures historiques derrière ces noms (« la Du Barry » était la maîtresse de Louis XV). J’ai toujours eu une certaine admiration pour la royauté, les familles royales, et j’aime énormément l’Histoire de France, alors je ne dirais pas que j’ai été totalement convaincue par cette inspiration Versaillaise. A côté de ce décor, Dhonielle Clayton révèle une mythologie très intéressante, originale. En évoquant les dieux et déesses étant à l’origine d’une malédiction sur les êtres humains, l’auteure nous captive. Rapidement c’est le pouvoir des Belles qui a retenue mon attention. Les Belles sont admirées, aimées, idolâtrées pour leurs talents. Ce sont des semi-déesses. Fascinant? Pas si sûr. Le constat de ma lecture au départ n’était brillant. J’ai mis un temps fou à éprouver un intérêt pour ce roman. Je me suis même demandé où était passée l’intrigue principale, tellement l’auteure nous assomme d’explications, de blabla et de descriptions. Je me disais « tout ce battage pour rien ». L’histoire met trop de temps à s’installer, l’auteure traîne en longueur et ça se voit… Je pense que le roman aurait pu largement être raccourci, aux vues de certains passages pas vraiment utiles. Je pointe du doigts, entre autre, la romance entre Camélia et un des personnages (qui était assez évidente) pas forcément convaincante. Et aussi, personnellement je n’ai pas accroché à ces petites rivalités entre Belles, à ces passages inutiles où Camélia pense trop, se languit, se pose des questions évidentes. Je trouvais ce roman à l’image de son univers : beau à l’extérieur mais creux à l’intérieur. Jusqu’aux 100 et quelques dernières pages où j’ai eu une révélation. L’intrigue s’est intensifiée, avec de l’action, je n’ai pas vu les dernières pages défiler. Concernant l’intrigue justement, j’avais vu la plupart des rebondissements venir de loin, le fait est que seul Camélia semble être trop aveugle ou trop immature pour se rendre compte du monde qui l’entoure. Malgré tous complots qui se préparent, pas si discrètement. Certains points m’ont un peu plus surprise comme le fait que l’auteure ait choisie de montrer la face sombre, presque gore de son univers. Oui, ça m’a donnée des sueurs froides. Oui, j’ai aimé ça. Le jeu de dupes orchestré dans le roman était pas mal, les trahisons qui se dévoilent, c’est pourquoi le retournement de situation finale était bon mais (il y a toujours un mais) facile. Et prévisible. En résumé, je dirais que Dhonielle Clayton arrive à nous faire réfléchir sur notre société qui est gouvernée par les apparences, les médias et la dictature extrême de la beauté, à travers son univers accrocheur. Un univers où la couleur de la peau de l’héroïne est juste une carnation et non un problème idéologique. Seul la beauté compte, qu’importe sa couleur. Derrière sa belle couverture, le roman cache une narration en dents de scie, qui est clairement mal calibré entre moments « plats et inintéressants » et « action et rebondissements ». C’est beau, prometteur, mais j’attends de lire le second tome pour voir si les promesses à la fin de livre vont être tenues. Alors, oui, je suis un peu déçu de ce roman et je ne mettrais pas une note plus élevée que ça. ~#8756;~ Les points positifs : – Un univers beau et cruel. – Une mythologie originale. Les points négatifs : – Une première partie trop plate. Bilan : Les Belles est un roman qui nous fait rêver par sa belle couverture. Sous ce papier se cache un roman qui tire son épingle du jeu par une mythologie originale, un univers très inspiré par la France et une intrigue qui arrive à faire mouche au moment final. Malheureusement l’écriture ne suit pas les belles idées de l’auteure. La narration plate du début laisse place à une successions d’actions prévisibles, jusqu’au final qui lui laisse place à un peu de suspens Note : 13 / 20

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petitegiboulee

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 5 ans

Absolument formidable. Et addictif. L'univers créé dans Les Belles est éclatant de couleurs, euphorisant de saveurs, fascinant de magie, merveilleux de beauté et terrifiant de cruauté. Sous l'or, les paillettes et le maquillage se dissimulent les noirceurs les plus viles de l'âme humaine. Le plus beau des sourires cache la malveillance la plus sombre. Les Belles rejoint Le Joyau d'Amy Ewing, La Sélection de Kiera Cass, Ephémère de Lauren De Stefano et, dans une certaine mesure, Young Elites de Marie Lu..... L'association de beauté et de cruauté est fascinant et glaçant. Ce roman, haletant de la première à la dernière page, est beaucoup plus profond qu'il n'y paraît, car sous les froufrous des princesses et des gâteaux à la crème, se dessine un virulent pamphlet du culte de l'apparence, de l'obsession de la perfection jusqu'à la souffrance et l'oubli de soi. Une critique d'une femme-poupée, d'une femme-objet qui se laisse modeler par les autres. On peut y lire une réflexion sur l'acceptation de soi-même et sur la véritable beauté, résidant dans les petits défauts et les légères imperfections de l'être humain - mais aussi un appel à la tolérance, car au royaume d'Orléans, la couleur de peau n'est pas un problème; elle est même une marque d'individualité. Et surtout un hymne à la liberté, la liberté d'être et d'aimer. Sous les pétales de belles-roses et la poudre de diamants, Les Belles est un roman résolument moderne , féministe à la plume aussi poétique que féroce. Une véritable réussite.

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Mai_lit

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 6 ans

C'est l'histoire de Camélia, une jeune "Belle". Dans le monde d'Orléans, les gens naissent gris, laids et ne peuvent changer, seulement les belles qui possèdent des arcanes magiques peuvent modifier les apparences. Camélia, est l'une d'entre elles, et va bientôt découvrir si elle sera la nouvelle favorite du roi et de la reine et donc leur " belle" attitrée.Cependant, elle ne pensait pas que le royaume qu'elle convoitait tant est en réalité un endroit de malheur où les secrets y sont bien gardés... J'ai eu un peu de mal pour rentrer dans le livre, car je ne m'attendais pas à un monde aussi "fantaisiste" mais après j'ai aimé suivre Camélia. On se rend compte que dés le début il y a des rebondissements et je trouve que le livre prend bien son temps pour expliquer, mais il y a quand même de l'action . Je suis impatiente de découvrir le tome prochain.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Ado & Young Adults , Romans adolescents 13+
  • EAN
    9782221215937
  • Collection ou Série
    Collection R
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    486
  • Dimensions
    216 x 137 mm

L'auteur

Clayton Dhonielle

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17,90 € Grand format 486 pages