Les Echappés : Le livre de Renaud Rodier

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Un roman polyphonique engagé qui explore le thème de l'exil volontaire.

Il y a des passés qui sont des pièges. Des cabanes qui sont des prisons.
Comment survivre à un carnage dans son lycée, comme Lauren ? Au poids d'un héritage, comme Aaron ? À celui des origines – cage dorée ou bidonville ? de la célébrité, des injonctions... ?
Elles et ils sont étudiante, traductrice, astronome en herbe ou acteur mondialement connu, de toutes nationalités. Les mégalopoles sont le carrefour de leur chorale – trajectoires fuyantes et dissonantes, entre impasses et faux pas. Tous cherchent une direction, le refuge d'une certitude. Mais s'il est une chose à laquelle on n'échappe pas, c'est à soi-même. Et aux histoires qu'il nous reste à écrire...

" Un roman-monde qui impressionne. " Psychologies

" Ça, un premier roman ? C'est tellement maîtrisé, c'est fou ! " ELLE

" Vertigineux ! Ces Échappés, on ne peut pas un seul instant leur
lâcher la main, ils nous happent dangereusement. Un livre tourbillon
à consommer sans modération, d'une traite, le temps d'un
week-end glacial ou de vacances paisibles. On en ressort essoré
et infiniment vivant. " Femme Actuelle

Cet ouvrage a fait partie de la sélection pour le Prix Maison de
la Presse

De (auteur) : Renaud Rodier

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" Un roman-monde qui impressionne. "
Psychologies
" Une écriture précise et dense pour tisser un portrait singulier et passionnant d'une génération aux prises avec un monde chamboulé. "
Madame Figaro
" L'auteur, avec ce texte qui ne peut se résumer, invite à nous interroger sur nos fuites, nos destins, notre humanité. On a adoré. "
Prima
" Ces Echappés, on ne peut pas un seul instant leur lâcher la main, ils nous happent dangereusement. "
" Un premier roman vertigineux... "
" Ce livre tourbillon est à consommer sans modération, d'une traite, le temps d'un week-end glacial ou de vacances paisibles. On en ressort essoré et infmiment vivant. "
Femme Actuelle
" Au fil des chapitres, vous retournerez le livre pour vérifier la quatrième de couverture : "Ça, un premier roman ? C'est tellement maîtrisé, c'est fou", ou "Tant de finesse et d'empathie, mais qui est cet auteur ?" Jusqu'au bout de ce texte magnifique, vous ferez ainsi la navette entre l'intérieur et l'extérieur du livre, incrédule. "
Elle
" Comment croire un seul instant qu'il s'agit d'un premier roman ? Alors que Renaud Rodier se pose en chef d'orchestre de ses vies qui fuient. Qui se libèrent. "
La Montagne

Avis Babelio

JaneetWallace

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 11 mois

Combien faut-il avoir vécu de vies pour écrire un 1er roman de cette ampleur ? À quel niveau d’humanité doit-on être parvenu ? Puisqu’il serait bien vain de résumer ce roman, autant commencer par des questions ;o) Je suis sortie comme sidérée de ce récit, dépassée par son ampleur et avec l’envie pressante d’y retourner pour en apprécier toute la substantifique moelle jusque dans ses moindres détails. Oui, car il s’agit bien d’un roman, et d’un roman très ambitieux qui plus est : des personnages de la vie de tous les jours y vivent, dialoguent (la qualité de ces dialogues !), des destins se dessinent, s’entremêlent, tissant au fil des pages, des événements, des années, des continents et des nombreux sujets abordés, une fresque humaine. Leur point commun : fuir une vie qui semblait toute tracée. À ce récit choral à l’écriture remarquable, riche et parfaitement romanesque, vient s’ajouter une ambition réellement métaphysique, une volonté de creuser en profondeur, de relier pour faire sens. Et comme devant un miroir, les personnages nous renvoient aux questions fondamentales : qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Pourquoi sommes-nous là ? Il faut se laisser porter là où l’auteur nous emmène, accepter quelques détours, écouter les fantômes qui murmurent à nos oreilles, admettre que des orages ne soient pas que de simples intempéries. Laissez-vous conduire, la main est sure et ferme et ne vous laissera pas tomber. Et comme tout doit finir en chanson, ce sera ici, Hotel California dont les paroles sont bien moins innocentes que pourrait le suggérer la mélodie de nos slows de jeunesse Last thing I remember I was running for the door I had to find the passage back To the place I was before Ect,… Ca ne vous rappelle pas le titre d’un roman ?

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cecilesauphanor

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 an

Commençons par l'essentiel : ce kaléidoscope de roman est si original, si déroutant, si envoûtant qu'il mérite d'être lu et relu. Le lecteur est mené en balade, tel dans le palais des glaces d'une fête foraine. À chaque tournant, un personnage haut en couleurs l'attend pour lui confier ses secrets - des secrets qui résonnent avec les nôtres. Le lecteur s'y attache, mais il s'échappe en un éclair. On se lance à sa poursuite dans le dédale du labyrinthe, il demeure introuvable jusqu'à ce que l'on désespère. Comme par magie le voilà de nouveau face à nous. Porte dérobée ou destin, à vous de choisir. Facétieux, l'auteur tire les ficelles des marionnettes qui seraient ses lecteurs. Il nous pousse dans nos retranchements. Poésie, philosophie, psychologie, références artistiques et historiques - tout y passe. Le magicien joue sa partition. Qui êtes-vous ? Un témoin d'une intrigue qui vous dépasse ? Un simple figurant ? Le personnage principal ? Jeu de trappes ? Escape game ? Toile d'araignée ? Beaucoup de fils à démêler. L'important est que l'on ne s'ennuie jamais si l'on accepte de se laisser emporter par cette folle course à travers monts et marées, pays et contrées. Une fois à l'extérieur, la fête terminée, on s'efforce de rembobiner la bobine, de reconstituer ce puzzle inextricable. La porte du palais des glaces est close, les lumières sont éteintes. Il faudra revenir demain pour tenter de trouver la voie la plus courte vers la sortie. Mais pour le prix d'un ticket, dans un espace aussi restreint, on réalise combien on a voyagé loin, en nous.

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Juilleret

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 an

En ouvrant ce roman et après avoir franchi « le pont » du prologue, vous partiez à la rencontre de ses cinq personnages principaux, Lauren, Émilie, Aaron, Nathaniel et Aashakiran, de Kiowa, « ville en carton-pâte du Midwest, en plein centre du milieu » à Mumbai , de New-York à Paris, en passant par la Californie. Ne comptez pas sur moi pour résumer le début de ce roman. J’ai essayé mais,ce faisant, je réduisais les personnages et leurs destins cabossés sans leur rendre justice, sans leur rendre la grâce que leur offre l’auteur, dont on sent le regard de l’humanitaire, de l’humaniste, sous la plume de l’écrivain. Tous ces destins fragmentés se déchirent ou se reconstruisent au gré de leurs rencontres, de leurs errances et des tragédies de notre époque. Chacun.e, né.e au hasard d’un lieu qui le façonne , qui abîme ou brise son avenir, cherchera son salut sous des cieux supposément plus cléments. Une quête d’un ailleurs qui est pour chaque personnage d’abord une quête de soi, incertaine et fragile , mais toujours audacieuse, qui fait écho à nos propres incompréhensions, nos fêlures et nos divagations. Je pourrais vous dire que vous tenez entre vos mains un grand roman, de ceux dont nous sortons bouleversés , mais ces mots ne suffiraient pas. Je pourrais vous intimer l’ordre de le lire immédiatement ; il est incontournable; mais vous me penseriez excessive, et pourtant … Je pourrais vous murmurer les les voix qui s’entremêlent dans ces pages, les âmes qui s’entrechoquent et les frontières qui volent en éclats, mais rien n’y ferait : il vous faudra ressentir vous-mêmes. Je pourrais enfin partager mon admiration pour cette écriture sublime et envoûtante mais les mots me manquent et je risquerais de trahir ceux, si beaux et si justes de l’auteur, dont on peine à croire qu’il signe ici son premier roman. Écrire à propos des Échappés revient, comme me le souffle Émilie , à traduire de la poésie: « Une prose exquise résiste à l’interprétation ou plutôt s’en échappe. Aussi bien sa signification que sa musique, d’ailleurs. » Ouvrez ce roman, écoutez- en la partition. La lecture des Échappés est une expérience qui se partage après l’avoir faite. J’attends donc vos retours. Il est pour moi un énorme coup de cœur. Il m’a été tellement difficile de lâcher la main de ces échappés que, une fois la dernière page tournée , j’ai eu cette idée folle, qui ne m’arrive vraiment jamais : « Et si je le relisais ? » Monsieur Rodier, vous m’avez parlé d’émotion. Ce mot, « émotion », est peut-être le seul qui ressemble la puissance de votre roman.

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michelblaise

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 an

« Les échappés », le premier roman publié par Renaud Rodier (Anne Carrière, 2024), nous emmène à travers le monde et les destins de cinq personnages en quête d'évasion. Lauren, Aaron, Emilie, Nathaniel et Aashakiran sont les narrateurs de cette fresque romanesque, qui mêle fiction et réalité, histoire et actualité, violence et résilience. Cinq protagoniste : leurs origines, leurs motivations, leurs rêves, leurs blessures. Chacun d'eux a une raison de fuir son passé, sa famille, sa condition, ses démons. Chacun d'eux cherche un sens à sa vie, un avenir meilleur, une nouvelle identité. Leur voix se succèdent à la première personne, dans des chapitres courts et rythmés, qui nous font découvrir leur parcours, leurs rencontres, leurs choix, leurs dilemmes. De même comment leurs chemins se croisent, se séparent, se retrouvent. Leur destin sont liés par des coïncidences, des secrets, des affinités, des conflits. Leurs histoires se télescopent avec celles du monde, marqué par le terrorisme, la mondialisation, les inégalités, les discriminations, les migrations ... Leur voix se mêlent, se répondent, se contredisent, se complètent. C'est un roman ambitieux et passionnant. Certes, il offre une vision panoramique de l'humanité, avec ses forces et ses faiblesses, ses espoirs et ses désillusions, ses rêves et ses cauchemars. Mais, en même temps, le recit de Renaud Rodier est aussi décevant, confus, invraisemblable. Il est trop long, trop complexe, trop improbable. Certains personnages sont trop caricaturaux, certains liens entre eux sont trop artificiels, certaines coïncidences sont trop improbables. le roman perd en intensité et en crédibilité dès la deuxième partie. Il aurait gagné à être plus sobre, plus simple, plus réaliste. C'est, en effet, à partir de la deuxième partie que l'auteur se perd. Il ne parvient plus à maintenir le rapport des choses entre elles. Il multiplie les péripéties, les rebondissements, les révélations, sans cohérence ni logique. Il sacrifie la profondeur des personnages au profit de l'action. Il dilue le sens et le message du roman dans un flot de mots et d'images. «Les échappés» est un roman qui ne tient pas ses promesses. C'est d'autant plus dommage que je raffole de ce genre de fiction. Ici  elle est, pour le moins, en demi-teinte. Bonne lecture.   Michel

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Français
  • EAN
    9782266344777
  • Collection ou Série
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    528
  • Dimensions
    179 x 111 mm

L'auteur

Renaud Rodier

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Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.

9,90 € Poche 528 pages