Les gens heureux lisent et boivent du café : Le livre de Agnès Martin-Lugand

Ce livre est un roman court et facile à lire, il aborde le deuil et la reconstruction. Peut-être même la pire épreuve d'une vie... Bien que l'histoire soit touchante, elle reste assez prévisible car au fond, comment peut-on s'engager dans une relation si nos propres blessures ne sont pas soignées... Un bon moment de lecture pour ceux qui recherchent une intrigue très légère mais plutôt émotive.

Comment se relever quand on a perdu son mari et sa fille en même temps ? Comment continuer à avancer quand tout nous donne envie d’arrêter… c’est ce qu’a fait Diane. Tout quitter pour aller en Irlande, là où son mari voulait l’emmener… ce voyage va-t-il être salvateur ? Cette histoire est un peu cousue de fil blanc certes, mais elle nous entraîne dans la vie ce personnage, Diane, qui peut parfois avoir nos faiblesses et nos forces et en qui nous pouvons aisément nous reconnaître.

J'avais un peu peur en lisant les critiques mais je l 'ai vraiment dévoré. Mon seul bémol, j'aurais une fin encore plus heureuse avec une visite imprévue... Refaire sa vie après une fin d'histoire difficile est compliquée mais paraît possible avec ce livre...

Diane est en pleine déprime depuis le décès tragique de son mari et de leur unique petite fille, survenu un an auparavant. Mais Félix, ami de longue date, veille et veut la ramener dans le monde des vivants. Pour y échapper, elle décide, en souvenir de Colin, de s’exiler en Irlande. Là-bas, sa vie se déroule entre l’amitié chaleureuse de ses propriétaires et le mépris que lui voue son voisin, leur neveu. Mais le désespoir, la solitude, le mal de vivre, l’absence, les hésitations, exacerbés par un environnement sauvage, balayé par les embruns et la pluie, seront prémices à des émotions qu’elle ne croyait plus possible d’éprouver. Et dans la décision que prendra Diane, signe que la vie l’a, enfin, rattrapée, l’espoir, peut-être, s’y trouvera. Cette histoire, très courte et simple, est celle d’une femme en pleine reconstruction d’un double deuil. Certes, on peut regretter les débordements de Diane, ses clopes et son alcool, des dialogues plutôt plats voire violents, une flopée de répétitions banales, et attendre des descriptions plus fines des personnages et du lieu. N’empêche. Un bon moment de lecture. Qui impose réflexion.