Les Poupées : Le livre de Alexis Laipsker

Un roman addictif, très page turner au point que je cachais les fins de chapitre pour préserver l'effet de surprise ! Le récit à trois voix m'a bien déroutée au début et puis il a suffi d'un mot à mi parcours pour que j'y vois plus clair. Mais l'auteur est parvenu à laisser planer un doute dans mon esprit jusqu'au 25 dernières pages. Je n'ai pas pû lâcher ce bouquin pendant trois jours, rien que pour ça il mérite bien 5 étoiles.

« Bon, vous venez ?! » Il faut que je vous parle de mon nouvel auteur coup de cœur, défini à juste titre sur sa page insta comme « blanchisseur de nuits noires » et « manipulateur de cerveau », Alexis Laipsker. J’ai découvert cet auteur par le biais de son tout dernier roman (coup de #x2764), « Hurlements ». Je remonte donc le temps avec «Les poupées », à la genèse de la rencontre entre le Cow-boy et Menthe à l’eau. Pas une seconde à perdre, ce thriller démarre sur des chapeaux de roues et vous laisse à peine reprendre votre souffle et vos esprits au fil des pages. L’intrigue est finement menée, jusqu’à la dernière ligne et le côté retors du joueur de poker fait le reste. Encore un coup de #x2764 Carton plein pour Alexis Laipsker !

Eh bien eh bien, encore une fois je suis séduit par un thriller de cet auteur. Pourtant moi et Laipsker ce n’était pas gagné. J’avais trouvé son tout premier, 'Et avec votre esprit', assez moyen et je n’avais pas poursuivi. Puis récemment, après avoir vu qu’il en avait publié quelques uns et qu’ils ont trouvé un public, j’ai décidé de lui donner une nouvelle chance. 'Le mangeur d’âmes’ était bon, et 'Les Poupées' est encore mieux. Prenant de bout en bout avec une conclusion que je n’ai pas vu venir. Ici, l’auteur met en scène un personnage qui va devenir récurrent, le commissaire Venturi. Flic bourru, borderline sur les règles, il est surnommé le cow-boy par ses collègues. Il rappelle un autre célèbre flic de roman et ce n’est pas pour me déplaire. Ici il fait équipe avec une psychologue experte en criminologie afin de cerner et retrouver un tueur de la pire espèce qui transforme ses victimes en êtres inanimés, asexués, comme des poupées. L’intrigue est parfaitement maîtrisée, plusieurs histoires s’enchevêtrent et amènent à un final épatant. Le duo fonctionne très bien. Il n’a rien de révolutionnaire mais c’est très plaisant de voir ce flic maussade et assez désagréable commencer à se dérider au contact de la psychologue. Du bon thriller. J’en redemande. Le prochain sera donc Hurlements et je me délecte déjà à l’idée de retrouver le commissaire Venturi.

Un bon thriller qui tient en haleine. Un roman efficace, pas de temps mort, des rebondissements, des chapitres courts. Un duo de personnages atypique mais avec un humour assez percutant. Petit bémol : le dénouement car il est sans surprise pour les lecteurs de thrillers.