Les sept morts d'Evelyn Hardcastle : Le livre de Stuart Turton

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Prêt pour un plaisir de lecture comme vous n'en avez pas connu depuis longtemps ? Mixez Agatha Christie, Downton Abbey et Un jour sans fin... Voici le roman le plus divertissant de l'année !

Ce soir à 23 heures, Evelyn Hardcastle va être assassinée. Qui, dans cette luxueuse demeure anglaise, a intérêt à la tuer ? Aiden Bishop a quelques heures pour trouver l'identité de l'assassin et empêcher le meurtre. Tant qu'il n'est pas parvenu à ses fins, il est condamné à revivre sans cesse la même journée. Celle de la mort d'Evelyn Hardcastle.
Chef d'œuvre de construction, de références littéraires et d'habileté technique, Aiden croisera lapin blanc et personnage masqué pour tenter de percer le mystère de ce meurtre aux mille tiroirs !

De (auteur) : Stuart Turton
Traduit par : Fabrice Pointeau

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Expérience de lecture

Avis Babelio

Lapetitebookiniste

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Angleterre. Dans le manoir des Hardcastle la fête bat son plein. Mais Evelyn Hardcastle va être assassinée. Aiden Bishop, personnage principal à la mémoire défaillante, assiste impuissant à son décès. Il se réveille quelques heures plus tard… qui s’avèrent finalement être quelques heures plus tôt ! Aiden est condamné à revivre la même journée tant qu’il n’a pas résolu le mystère de la mort d’Evelyn, mais chaque jour lui offre un point de vue différent… Les sept morts d’Evelyn Hardcastle est un livre construit comme un puzzle, dont les pièces s’assemblent petit à petit. Très original dans sa construction, cet ouvrage a dû demander un sacré travail de détails à l’auteur (trois ans !) qui place des éléments de ci de là qui finissent par faire sens et servir l’histoire. Un vrai travail d’orfèvre ! Le revers est que la multitude de personnages et la temporalité peuvent parfois perdre le lecteur. C’est un livre à lire d’une traite pour ne pas perdre le fil. Qui est le meurtrier ? La cause ? L’arme du crime ? Cette histoire est une vraie partie de Cluedo pleine d’énigmes et de mystère, à laquelle la boucle temporelle ajoute de l’originalité et brouille les pistes.

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boudicca

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

« Mixez Agatha Christie, Downton Abbey et Un jour sans fin » Voilà comment l’éditeur présente le roman de Stuart Turton. Or, si je suis d’ordinaire plus que réservée concernant les comparaisons hasardeuses avec des œuvres considérées comme des classiques, force est de constater que, dans le cas présent, cela se justifie. Pour être honnête cela faisait bien longtemps que je n’avais pas eu un tel coup de cœur et qu’un roman ne m’avait pas autant captivé. Tout commence par un homme qui se réveille, seul et sans souvenir au milieu d’une forêt. Après avoir été témoin de ce qu’il pense être l’agression ou le meurtre d’une jeune femme, ce dernier finit par sortir du bois pour atteindre une vieille demeure anglaise, celle des Hardcastle. Là, il découvre qu’il est un invité de la famille possédant le château, mais sa mémoire continue de se dérober, ce qui le plonge dans une profonde détresse. Détresse qui va croître encore davantage lorsqu’il va véritablement saisir la raison de sa présence en ces lieux. A 23h ce soir, Evelyn Hardcastle, la fille des propriétaires, va être assassinée au cours du bal donné en son honneur. Cet événement lui est présenté comme inéluctable, de même que son rôle dans l’histoire : trouver le meurtrier dans le laps de temps très court qui lui est imparti, soit sept jours. Sept jours qui n’en sont en fait qu’un seul, car notre protagoniste est condamné à revivre sept fois la même journée, mais chaque fois en incarnant un invité différent. Charge à lui de récolter le plus d’indices possibles au cours de ses différentes incarnations et de reconstituer le puzzle avant que le cycle ne se répète à nouveau et qu’il ne reperde la mémoire. La mission s’avère d’autant plus difficile que, si le héros peut compter sur une poignée d’alliés, il a aussi un ennemi redoutable qui traque chacune de ses incarnations et tente de les éliminer avant qu’ils ne parviennent à en apprendre davantage sur l’histoire d’Evelyn et des Hardcastle. Difficile de ne pas immédiatement faire le parallèle avec Agatha Christie pour le côté roman policier tant les deux auteurs partagent le même talent pour mettre en scène un meurtre et entretenir le suspens sur sa résolution jusqu’à la toute fin. L’intrigue de Stuart Turton est remarquablement ficelée, si bien qu’on ne peut s’empêcher d’être captivé par l’aura de mystère qui entoure ce drame bourré de rebondissements. L’auteur appâte astucieusement avec des révélations qui apportent toujours un éclairage différent sur l’histoire, tout en prenant soin de laisser de nombreuses questions en suspend. Impossible dans ces conditions de lâcher le roman une fois entamé, aussi est-ce typiquement le genre d’ouvrage capable de vous faire passer une nuit blanche sans même que vous vous en rendiez compte. Si l’intrigue policière est habilement orchestrée, les aspects du récit liés au surnaturel participent également à entretenir cette frénésie de lecture. L’auteur nous livre en effet ici une seule histoire mais que l’on va revisiter encore et encore sous un angle chaque fois différent, ce qui va nous permettre de jeter régulièrement un éclairage nouveau sur des événements déjà vécus. Le principe est grosso modo le même que dans « Le prisonnier d’Azcaban » avec Hermione et son retourneur de temps : le présent est affecté par des décisions prises par le personnage qui n’a pas conscience de les avoir prises dans le futur. Stuart Turton use encore et encore de ce ressort narratif pourtant extrêmement difficile à manier avec un brio qui suscite l’admiration. On est époustouflé par la capacité de l’auteur à sans arrêt retomber sur ses pattes en justifiant de façon cohérente et convaincante des événements jusqu’alors totalement inexplicables. Le charme du roman tient aussi à son ambiance à la « Dontown Abbey », notamment de part le décor. On est vite oppressé par cette grande demeure anglaise isolée de tout et en état de délabrement avancé dans laquelle cohabitent des invités bourrés de rancune et possédant tous d’inavouables secrets. L’atmosphère est oppressante, le sentiment d’urgence permanent, et tout cela participe à rendre le mystère encore plus passionnant. D’autant qu’à cela s’ajoute plusieurs secrets de famille plus ou moins honteux et profondément enfouis refaisant surface, une histoire de maître chanteur, un bon nombre d’agression (voire d’autres meurtres), sans oublier plusieurs invités mystères en sachant visiblement bien plus sur la situation et que l’on peine tout du long à identifier comme des alliés ou des ennemis du protagoniste. Un cocktail explosif qui provoque une mise en tension permanente et instaure un climat d’autant plus inquiétant que les faux semblants et les masques tombent progressivement de partout, même là où on ne les attendait pas. Pourtant, en dépit du décor glauque, des violences subies par certains personnages, de l’ambiance étouffante qui règne dans la demeure des Hardcastle, on ne peut s’empêcher en tant que lecteur de s’amuser comme un fou ! Outre la jubilation de constater à quel point l’intrigue a été intelligemment ficelée, le plaisir de lecture provient également de la qualité avec laquelle sont évoqués les personnages. Le protagoniste, à mesure qu’on en apprend davantage sur sa personnalité, ne tarde pas à susciter l’empathie, et ce d’autant plus qu’il lui faut chaque fois ré apprivoiser un nouveau corps, et surtout un nouvel esprit. Or les invités que notre héros se doit d’incarner sont loin d’être des anges, et l’auteur parvient à décrire avec beaucoup de talent là encore les conflits intérieurs du personnage, partagé entre sa propre personnalité et celle de son hôte avec lequel il est forcé de cohabiter pour la journée. Les personnages secondaires correspondent souvent aux stéréotypes des personnages de romans policiers de ce style (le major d’homme, le banquier, l’amie de la famille, la bonne, les membres d’une bonne famille bourgeoise rongée par les rancœurs…) et font à ce titre presque figure d’hommage au genre. Si tous ne bénéficient pas d’un traitement particulièrement détaillé, cela ne nuit en aucun cas à l’implication du lecteur tant on est obnubilé par l’idée de lever le voile sur les secrets que cachent chacun d’entre eux, et de déterminer lequel peut bien avoir un lien avec la mort d’Evelyn Hardcastle. L’auteur distille ses révélations à petite dose, presque au goutte à goutte, et chacune va permettre de mieux cerner tel ou tel personnage et de comprendre les raisons de sa présence à cette étrange fête qui a en fait tout d’une mascarade. La résolution de l’énigme est pour sa part tout à fait satisfaisante, alliant surprises, cohérence et élégance. L’auteur se permet de jouer avec son lecteur jusqu’à la toute fin, et c’est avec plaisir qu’on découvre à quel point on a pu se laisser berner tout au long du récit, tout en voyant malgré tout certaines hypothèses se vérifier. On referme le roman avec un mélange de soulagement (d’avoir enfin toutes les réponses), de nostalgie (de quitter une histoire aussi palpitante) et d’envie (celle de se reprendre la lecture depuis le début à l’aulne de ce que l’on sait désormais pour pouvoir apprécier tous les indices savamment distillés par l’auteur dès la première page). Dans « Les sept morts d’Evelyn Hardcastle », Stuart Turton met en scène un homme condamné à revivre une même journée par le biais de plusieurs incarnations jusqu’à ce qu’il soit parvenu à résoudre le meurtre d’une jeune femme, assassinée à l’occasion d’une fête en son honneur par un invité dans une demeure anglaise coupée du monde. Véritable coup de coeur, le roman se révèle être un page-turner redoutablement efficace doté d’une intrigue incroyablement complexe et élégante, jouant aussi bien avec les codes du roman policier qu’avec ceux de la SF. A lire absolument, et à mettre obligatoirement sous le sapin !

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TOFPOLAR

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Ce soir à 23 heures, Evelyn Hardcastle va être assassinée. Qui, dans cette luxueuse demeure anglaise, a intérêt à la tuer ? Aiden Bishop a quelques heures pour trouver l'identité de l'assassin et empêcher le meurtre. Tant qu'il n'est pas parvenu à ses fins, il est condamné à revivre sans cesse la même journée. Celle de la mort d'Evelyn Hardcastle... Evelyn Hardcastle n'a pas une vie facile, elle meurt tous les jours à la même heure dans des circonstances mystérieuses... Heureusement, elle peut compter sur Bishop, prisonnier d'une boucle temporelle tant qu'il n'aura pas élucidé les sept morts d'Evelyn. A vous de découvrir avec Aiden dans la boucle temporelle. Ici, pas de répétition, tout est très bien écrit. Chaque page, vous découvrirez les indices que vous pourrez penser résoudre. Une excellent huis clos qui mêle habilement les genres du fantastique et du polar. Une très bonne lecture pour les fans de Mary Higgins Clark et pour tous les autres ! Chef d'œuvre de construction, de références littéraires et d'habileté technique, Aiden croisera lapin blanc et personnage masqué pour tenter de percer le mystère de ce meurtre aux mille tiroirs ! Passionnant !

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Bibliorium

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Ne dépassant les doses prescrites que quand il s’agit de chocolat, j’imagine qu’un réveil de lendemain de cuite est synonyme de gueule de bois carabinée, d’haleine de fennec décédé et de bouche aussi sèche que le désert de Gobi, et qu’il faut un moment pour se rappeler comment on s’appelle, ce qu’on fait dans la vie et si on aime sa belle-mère. Une vision d’artiste donc, qui n’est rien comparé au réveil qu’a artistement concocté Stuart Turton pour son personnage principal, Aiden Bishop, qui n’a même pas eu besoin d’une soirée bien arrosée pour se retrouver dans le pétrin, lui. Pris dans un traquenard? un jeu? une machination? un cauchemar? il se réveille au manoir des Hardcastle en Sebastian Bell, en Edward Dance ou en Jonathan Derby, en immonde banquier obèse, en violeur immonde ou en immonde artiste toxico (oui, tout le monde est immonde dans ce livre). Avec un médecin de peste (tu sais, cet être mi-humain, mi-corbeau dont la vue donne encore plus les chocottes que la maladie qu’il soigne) qui lui explique qu’il a huit jours et le corps de huit (immondes) personnes (une par jour) pour trouver le coupable du meurtre d’une femme (Evelyn donc, qui va mourir sept fois), seule manière de pouvoir retourner dans le corps et la tête d’Aiden Bishop, le seul, le vrai, l’unique. La trame te semble compliquée? elle l’est. Cette lecture est en réalité une relecture, et ma première tentative m’avait tellement emmenée loin dans des questions métaphysiques que j’étais passée un peu à côté. Cette fois-ci je me suis laissée porter et j’ai réussi à apprécier le roman, même si de nouveau j’ai ressenti une distance: je n’étais pas entièrement dedans. Tu me diras: un manoir qui croule, en pleine tempête, avec un assassinat dans chaque pièce et d’immondes protagonistes dont l’éventail de personnalités va de la violence à la concupiscence en passant par toute la gamme de l’arrogance, de la trahison, de la cruauté, de l’insensibilité et du machiavélisme, ça ne donne pas envie d’y passer tes vacances. Disons que le vrai plus de ce roman est sa trame et sa construction particulièrement originales.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Policiers & Thrillers , Thrillers
  • EAN
    9782264064066
  • Collection ou Série
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    600
  • Dimensions
    179 x 112 mm

L'auteur

Stuart Turton

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