L'Héritière : Le livre de Gabriel Bergmoser

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Sonatine

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Pas de répit pour les mauvaises filles.

À Port Douglas, une station balnéaire du nord de l'Australie, il est facile de passer inaperçu parmi la horde de touristes qui viennent profiter du climat tropical et des plages paradisiaques. C'est là que Maggie a décidé de se réfugier pour mener la vie normale d'une serveuse anonyme, afin d'échapper à la violence de son passé. Mais celui-ci a vite fait de la rattraper lorsque des circonstances malheureuses l'obligent à revenir à Melbourne pour récupérer l'héritage de son père. Et en particulier un disque dur qui contient peut-être deux informations cruciales : l'identité d'un tueur en série et des informations sur la mère de Maggie, qui l'a abandonnée lorsqu'elle était enfant. Avec à ses trousses la police qui la recherche activement, et un gang de bikers furieux, la partie s'annonce serrée. Mais Maggie à un atout solide : elle est en colère. Depuis très longtemps.

Après La Chasse, roman viscéral qui filait comme une balle à travers le bush australien, Gabriel Bergmoser revient avec une nouvelle intrigue plus nerveuse que jamais. Du Queensland à Melbourne, entre flics pourris et malfrats locaux, l'échappée de Maggie prend des allures de road trip survivaliste, redéfinissant à coup de dynamite le roman noir australien.

À propos de La Chasse :
" Un thriller effrayant et diaboliquement efficace. " Le Figaro
" Un premier roman suffocant comme le bush. " L'Obs
" On tourne les pages avec effroi et fascination. " L'Express

De (auteur) : Gabriel Bergmoser
Traduit par : Charles Recoursé

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" Une fille qui balance son père, même par accident, dans les escaliers et se tire avec un paquet de pognon, signe forcément le début d'un sacré roman noir. Gabriel Bergmoser fait preuve de beaucoup de talent pour capter notre attention en seulement deux pages. "L'Héritière" est une nana survoltée qu'il ne vaut mieux pas énerver. "|Karen Lajon
La Vie en Noire
" Le premier roman de Gabriel Bergmoser, La Chasse, choquait par son tempo frénétique et sa sauvagerie. L'Héritière, mettant en scène la même Maggie, sorte de Lara Croft des Antipodes, enfonce un peu plus le clou et pousse le polar australien, déjà connu pour sa rugosité, dans une hyperviolence impressionnante et savamment chorégraphiée. "|Philippe Blanchet
Le Figaro Magazine
" Un thriller à 100 à l'heure qui va ravir les amateurs du genre ! Âmes sensibles s'abstenir ! Et si vous prévoyez de le commencer, sachez que vous aurez du mal à le lâcher ! "|coup de cœur de Maria (Librairie Le Passeur de l'Isle, L'isle sur la Sorgue)
Le Dauphiné libéré
" L'auteur australien confirme ici son talent pour les intrigues musclées et haletantes qu'il parsème d'un second degré salvateur. II possède également un sens aiguisé du rythme hérité sans doute de son passé de scénariste. Que ce soit au cœur du bush ou dans l'atmosphère étouffante de la mégapole du sud australien, la tornade Maggie, archétype du personnage féminin charismatique, emporte tout sur son passage, truands, flics, bikers mais également lecteurs dans sa course folle vers la délivrance. "|Arnaud Bresson
Page des libraires
http://www.lelitteraire.com/?p=108393
lelitteraire.com
" C'est diaboliquement efficace, joyeusement foutraque et parfois, aussi, irrespirable. "|Samuel Loutaty
Télé Z
" Un road trip saignant à souhait et digne des meilleurs films d'action. "|Jean-Paul Guéry
Le Courrier de l'Ouest
" Dans la pure tradition des thriller efficaces, sur fond de haine et de crimes un peu hard, Maggie va être traquée, et puisera dans les forces héritées de lointaines et sombres années pour faire front. Se méfier d'une femme en colère. Ils vont être quelques-uns à l'apprendre à leurs dépens... "|Julien Dodon
La Montagne

Avis Babelio

Jecritiqueettufaistapal

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

3//2025 Une suite risquée et étonnante, avec des différences notables par rapport au 1 ;) Lu à sa sortie, le souvenir qu'il me reste de La Chasse est une espèce de thriller horrifique violent, avec notamment une partie dans un village perdu et reculé peuplé de gens aux habitudes alimentaires particulières... Ce tome 2 prend donc un sacré virage, car on suit Maggie dans les conséquences de choix faits par son père et deux collègues il y a longtemps, et dont elle devient l'héritière. 3 aspects principaux font que ce roman a été difficile à écrire, dixit l'auteur : la partie polar policier est à la fois simple à résumer (flics pourris qui font alliance avec gang de bikers) mais complexe à décrire, la partie philosophique sur les familles dysfonctionnelles des 3 policiers et de la dynamique de gang où les âmes perdues trouvent une famille (avec des échanges psy entre deux scènes d'action qui ont du cachet et beaucoup de fond), et les fameuses scènes d'action gore, attendues par les fans du gore du premier tome. L'assemblage de ces 3 thématiques sur un roman aussi court rend les choses parfois un peu rentrées au chausse-pied, le rythme est inégal, le côté Terminator de Maggie peut irriter, mais au final on a un livre noir, nerveux, violent, et pour l'ensemble c'est réussi :) La fin ouverte donne évidemment envie de croire à un tome 3, alors à voir si la rédaction de celui-ci sera plus facile que pour le 2 au vu des galères exprimées dans les remerciements de fin d'ouvrage :)

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Therubrick

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

L’héritière de Gabriel Bergmoser Après la chasse, qui m’avait laissé un sentiment mitigé, j’ai voulu tenter une nouvelle fois ma chance avec cet auteur. Pour lui ? ou plutôt parce que ça se passe en Australie, que j’aime les histoires viriles qui se déroulent là-bas ? Maggie qui était présente dans « La chasse » revient ici en tant que personnage principal. Gabriel Bergmoser n’a rien perdu dans son style détonnant, et la testostérone est omniprésente, encore une fois. Quelques malandrins (c’est un doux euphémisme), quelques flics moisis, et Maggie. Avec ce trio, l’auteur pouvait probablement proposer une histoire qui accroche, mais il veut en faire trop. Trop, et par moment il y a du pas assez. Trop d’invraisemblance, où les mecs qui devraient être mort 50 fois se relèvent pour continuer à faire le ménage. Pas assez de sensibilité chez Maggie, qui ne m’a à aucun moment procuré la moindre empathie. Je ne suis pas le public idéal pour ces romans écris au c4 ou avec de la TNT, mais je suis certain qu’il trouvera son public. Merci à Sonatine pour leur confiance #LHéritière #NetGalleyFrance

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evergreen13

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

La proie Il est très rare que j’enchaîne deux tomes ou deux volets d’une série de livres mais nécessité faisant loi (ou plus exactement, cadeau NetGalley !), j’ai ouvert L’héritière immédiatement (ou presque) après avoir refermé La Chasse. Pour ne rien vous cacher, mon attente était grande ! Tout d’abord, j’ai bien fait de lire La Chasse en premier (même si ce thriller peut très bien être considéré comme indépendant) puisqu’on y retrouve Maggie, cette fois en personnage principal, quelque temps après les événements relatés dans le premier. Elle est à Port Douglas, tout au nord de l’Australie, un paysage très différent du bush : des plages, du soleil, des touristes, des bars. D’ailleurs elle a trouvé un job de serveuse dans l’un de ces établissements, rien de tape à l’œil, Maggie a bien l’intention de rester discrète et de se faire oublier. Pourtant, elle a l’impression d’être suivie… Mais peut-être est-elle parano ? Et question discrétion, c’est un peu raté car témoin d’une injustice, elle fait en sorte de la réparer à sa façon… On ne se refait pas ! Si bien que Maggie va se retrouver au pied du mur, un mur qui se situe à Melbourne, sa ville natale qu’elle avait pourtant quitté « définitivement »… Exit le bush de La Chasse, ambiance « guérilla urbaine » pour ce deuxième volet consacré à cette héroïne atypique, qui tentera de s’extirper du piège qui lui est tendu (pas très subtilement d’ailleurs !). C’est l’occasion d’en apprendre un peu plus sur Maggie, notamment sur son enfance et sa famille (on avait déjà eu quelques bribes d’informations dans La Chasse) et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle a bien morflé Maggie… L’héritage (titre original « The inheritance », plus approprié que la traduction) que lui a légué son père, un flic alcoolique et violent, obsédé par une très sombre affaire qu’il pensait avoir résolu avant sa mort et dont la solution serait consignée dans un disque dur, va lui coûter beaucoup plus cher qu’il ne va lui rapporter. Maggie n’est décidément pas une héroïne ordinaire, mais dans ses excès elle est touchante et attachante ! C’est une femme blessée (dans tous les sens du terme) qui rend coup pour coup et qui flirte dangereusement (et même un peu plus) avec l’illégalité. La violence ne lui fait pas (plus) peur, elle en use, voire en abuse (soyons honnête, c’est quelquefois un peu « too much » !) et n’a pas vraiment de temps pour une introspection (et comme le dit très justement Franck dans La Chasse, «Le problème avec la culpabilité (…,), c'est qu'elle a ses limites. L'important, c'est ce qu'on décide d'en faire. Sinon, c'est une émotion inutile »). Entre flics ripoux, gang de motards, trafiquants en tous genres, l’intrigue ne laisse aucun répit, et c’est tant mieux ! Même si j’ai préféré le premier volet, j’ai encore beaucoup apprécié cette lecture et je serais partante pour un troisième tome comme la fin le laisse entrevoir. PS : je raye définitivement l’Australie des destinations à visiter (c’est Monsieur Evergreen qui est content !). #LHéritière #NetGalleyFrance

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Stelphique

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

#128477;#65039; Chronique#128477;#65039; « C’est donc ça que t’es devenue. » Maggie, te revoilà. N’écoutes pas les mauvaises langues, tout le monde t’adore. Ce que tu es devenue, c’est une fille badass qui ne se laisse pas faire, et tu vois dans le paysage actuel, on a sérieusement besoin de toi! Maggie, te revoilà, et si jamais tu les déranges profondément sache que moi, je suis on ne peux plus heureuse de faire une nouvelle balade à tes côtés! Le bush australien n’est pas un territoire pour les trouillards, et même si je n’y mettrai pas un pied pour sa faune extravagante, je me dis en te voyant dans cette nouvelle aventure que la population locale ne se prête pas non plus, à la convivialité. En effet, dans ce tome, les hommes ne brillent pas par leur bienveillance et leur empathie. Entre les malfrats et les flics corrompus, les affolés de la gâchette et les machistes en puissance, ça ne donne guère envie de flâner dans les rues de Melbourne. Rien ni personne ne te facilite la tâche, et si tu es devenue si dure à cuire, c’est que tu as su t’adapter à l’environnement toxique qui t’entoure, et on ne pourra pas te le reprocher! On ne compte plus le nombre de fois, où tu as été prise pour cible, trahie, frappée, etc…Qu’on ne s’étonne pas alors de ce que tu es devenue…Tu es juste L’Héritière. Héritière de leurs violences extrêmes, héritière de ce sang, héritière de la croisée de leurs mauvaises décisions. Mais reste à savoir ce que tu vas faire de cela…Que vas-tu faire de cet héritage, Maggie? « La vérité, ce que les gens ne pigent pas, c’est que le crime est un écosystème dont la police est une composante. » Ce qui me plait dans cette saga de Gabriel Bergmoser, c’est ce coté ni noir ni blanc, cette absence de frontière entre le bon et le mauvais: c’est à nous de trouver la voie dans ce chaos infernal. Il n’y a personne à qui se fier, personne à qui s’identifier, personne pour aider Maggie. Elle évolue dans un système qui souhaite ni la voir gagner, ni la voir mettre le nez dans leurs petites « affaires ». Fille de flic, elle aurait pu être du bon côté de la barrière, or les travers de ses aînés, conditionne son destin de vagabonde ardemment recherchée. Avec ce road-trip de la mort, qui tient plus de la survie qu’autre chose, elle lève le voile sur un pan de son histoire, ou plutôt sur celle de son père. Et on comprend la colère. On comprend qu’elle est aussi présente dans le cœur de cette jeune fille au regard de cet être a pu lui faire subir, volontairement ou pas. Si certains estiment qu’il est un bon flic, pourquoi avoir été un si mauvais père? Je vous laisse le découvrir et peut-être saurez-vous pourquoi je n’aime pas les Scorpions, au sens propre comme au sens figuré… « Peut-être existait-il un moyen de donner un sens à ses arêtes et à ses blessures. » J’adore Maggie. Je crois que je l’aime parce qu’elle est rayonnante malgré le sombre, que son histoire personnelle fait quelques échos, qu’elle est une boule de feu dans cet univers de brutes. Je ne me lasse pas de ces éclats, même s’ils ont un côté too much, elle survit à tout. Invincible la nana, et ça, ca fait du bien! Oui, c’est vrai, elle est très loin des stéréotypes de personnages féminins, et je remercie l’auteur pour ça. Elle est incroyable, avec ces cicatrices, avec sa colère, avec ses tripes à l’air, c’est ce genre de femmes qu’on a envie de voir maintenant, mettre à mal, ce patriarcat nauséabond niché dans toutes les strates de la société. Vivement le prochain, je vous le dis! Coup de cœur, parce que sous cette colère assumée et compréhensive, L’Héritière nous dévoile son cœur, et c’est un diamant brut!

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Policiers & Thrillers , Thrillers
  • EAN
    9782355849916
  • Collection ou Série
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    272
  • Dimensions
    221 x 143 mm

L'auteur

Gabriel Bergmoser

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21,50 € Grand format 272 pages