L'Heure bleue : Le livre de Paula Hawkins

Vanessa Chapman est une artiste plasticienne réputée ; elle peint, dessine et sculpte recluse dans une presqu’île écossaise en femme libre menant une vie dissolue loin des regards et des ragots. Elle partage plus ou moins sa vie avec Grace qui est un peu son ange gardien. Après son décès, une de ses sculpture est exposée au Tate muséum de Londres. Un expert visiteur anthropologue a identifié dans cette création un os humain au lieu de celui supposé d’un animal. Vanessa a nommé Grace comme son exécutrice testamentaire et a légué tout son patrimoine artistique à la fondation Fairburn. James Becker, le conservateur de la fondation et grand admirateur de la peinture de Vanessa. Il va mener l’enquête. Becker va se rendre sur l’île pour rencontrer Grace et avoir des explications sur cette affaire d’os. Mais Grace cache bien des choses. Thriller psychologique avec une intrigue assez longue à se mettre en place. Le suspens manque d’intensité et on devine très rapidement l’issue de l’histoire.

L'Heure bleue par Paula Hawkins, traduit de l’anglais par Pierre Szczeciner et Corinne Daniellot, Lu par Martin Spinhayer et Marcha Van Boven, Audiolib, 2024 (1ère édition : Sonatine 2024) Eris, une ile écossaise et les aléas de la vie insulaire, soumise aux horaires des marées et aux caprices de la couverture réseau… C’est là que vivait, recluse ,Vanessa Chapman, une artiste à la renommée mondiale, qui, à sa mort, a laissé à la postérité des peintures, des sculptures et beaucoup de questions sans réponse… Qu’est-il arrivé à son mari, mystérieusement disparu vingt ans plus tôt ? Quels étaient les liens véritables entre Vanessa et Grace Haswell, son amie et exécutrice testamentaire, qui vit toujours sur Eris ? Lorsqu’il s’avère qu’une de ses œuvres contient un os humain, James Becker, un expert en œuvres d’art, sur rend sur l’ile, missionné pour des investigations qui vont le confronter à des secrets, des relations intimes, une forme exacerbée de dévouement qu’il était bien loin d’imaginer. Un thriller psychologique avec des personnages féminins complexes et torturés. Je me suis vraiment intéressée à la psychologie de Vanessa et de Grace, perdant souvent de vue l’éventuelle provenance de l’os, cause de l’ensemble du récit, sorte de prétexte pour remonter le temps. Vanessa permet de développer une personnalité d’artiste, inspirée, tyrannique. Les deux héroïnes ne sont guère sympathiques, peu attachantes, mais leurs parcours sont captivants jusqu’au dénouement. Un roman d’atmosphère, un huis-clos maritime marqué par l’omniprésence des lieux, un ile et une maison isolée, comme emprisonnées dans l’heure bleue du titre, la période entre le jour et la nuit où le ciel se remplit presque entièrement d'un bleu plus foncé que le bleu ciel du jour, moment qui correspond plus précisément au crépuscule ou à l'aube nautiques. Un bel échafaudage narratif qui distille peu à peu les éléments clés de la vie d’une artiste tourmentée et de sa fidèle amie. Une histoire de dévouement et de violence. Une version audio à deux voix, féminine pour les carnets de Vanessa et masculine pour le récit proprement dit. Une réussite ! #LHeurebleue #NetGalleyFrance #lesglosesdelapiratedespal

Au décès de Vanessa Chapman, artiste peintre renommée qui vivait recluse en compagnie de son amie Grace sur l’ile d’Eris qu’elle avait achetée, ses œuvres sont léguées à la fondation Fairburn pour laquelle travaille James Becker, un expert en œuvres d’art. Quelques années après le décès de l’artiste, Becker est alerté sur la présence d’un os humain dans une des sculptures léguées. D’où vient il ? Appartiendrait-il au mari mystérieusement disparu de Vanessa vingt ans plus tôt ? Une lecture en demi-teinte car elle s’étire lentement entre passages de la vie de Becker entrecoupés d’extraits des carnets de Vanessa Chapman et de conversations entre le conservateur et Grace sur l’oeuvre de son amie. Je ne me suis pas ennuyée car l’écriture reste accrocheuse mais j’ai eu souvent l’impression de tourner en rond. Il m’a manqué ce qui fait d’un roman un thriller efficace (le suspens, la tension narrative). On est là davantage dans un roman d’atmosphère avec cette île écossaise battue par les vents et le portrait de ces deux femmes très différentes (Vanessa, libre et créative et Grace, en mal d’affection, possessive et obsessionnelle) qui ont cru trouver chacune dans l’autre une amie avant que leur relation ne devienne purement malsaine. Et que devient l’os trouvé me direz-vous ? Il ne se rappelle à notre bon souvenir que dans les toutes dernières pages comme pour remplir le contrat de base : un peu de mystère, diantre, nous sommes dans un roman policier ! Sauf qu’on n’y est plus et cet effet surprise retombe un peu comme un soufflé. Je garde donc de ce roman des personnalités finement caractérisées et un environnement insulaire parfaitement rendu dans son côté sauvage et envoûtant. Dommage que le côté thriller se soit dissous dans la force et les passions de ses personnages. La lecture n’en reste pas moins agréable mais sans plus.

Vanessa Chapman est une artiste qui a légué ses œuvres à son décès. Lors d'une exposition, il apparait qu'un des os utilisés sur l'une d'elles, est d'origine humaine. James Becker, un expert en œuvres d’art, se rend alors sur l'île d’Éris, là où Vanessa a vécu, pour rencontrer Grace, son exécutrice testamentaire, mais où il sera également question de Julian, le mari de Vanessa, disparu dans des conditions mystérieuses. J'ai eu un peu de mal à accrocher à cet univers et à cette histoire et d'autant plus car j'ai été un peu déçue par la fin ...