L'ultime avertissement : Le livre de Nicolas Beuglet, Anne-Sophie Nallino

J’ai adoré l’histoire, on est très vite dedans ! J’ai beaucoup aimé ce duo d’enquêteurs improbable : un prêtre et une experte en art. Tout de suite on se met à enquêter avec eux et à essayer de comprendre ce qu’il s’est passé ! J’ai également beaucoup aimé tous ces décors décrits par l’auteur. Je ne veux pas spoiler, mais j’ai adoré la tournure que prend l’enquête et le sujet qui y est abordé ! Je trouve ça original et j’ai adoré comment l’auteur l’a amené et comment tout à coup : le titre du livre nous fait sens !

Comme tous les précédents livres de Nicolas Beuglet , ''L'ultime avertissement'' saisit le lecteur dès le tout début . Des chapitres courts , de l'action , des rebondissements , aucune longueur , une intrigue intéressante ... tout cela m'a procuré une lecture très agréable . Un seul bémol : j'ai trouvé ce roman un peu moins '' ébouriffant '' que ''Le cri'' ou ''Le complot'' qui restent mes livres préférés de cet auteur .

Une lecture divertissante avec un message particulier de l'auteur sur ses valeurs et ses considérations sur le monde et son état. Un roman qui va vous emmener à parcourir plusieurs endroits du monde pour sauver une certaine vérité et donner l'espoir de la sauvegarde. L'auteur nous a déjà habitué à cette tendance dans sa trilogie avec Grace Campbell; ce livre-ci est dans la même veine selon mon ressenti.

Quand Felicia, jeune experte en art, se rend au domaine des Castelmore suite à l’invitation du célèbre collectionneur, elle ne s’attend pas à ce qu’elle va y trouver. Ou plutôt, ne pas trouver. Épaulé par Armand un ancien flic devenu prêtre, elle va finalement enquêter sur d’étranges disparitions et parcourir le monde sur les traces d’un groupe de scientifiques se nommant Les Sentinelles. L’ultime avertissement est un roman à la Beuglet, qui se lit très bien, sans temps mort, avec un rythme soutenu fort appréciable. J’ai beaucoup apprécié l’improbable duo composé de Felicia et Armand dont se dégage une belle complicité. J’ai néanmoins trouvé l’histoire un poil trop capillotractée par moments, comme si l’auteur avait cédé à certaines facilités au niveau de l’intrigue. Certaines parties auraient mérité qu’on y consacre plus de temps. Cependant, s’il y a un point qu’il faut souligner, c’est le travail de recherche documentaire que l’on ressent au travers de cette lecture. J’ai appris beaucoup de choses dans ce roman, et c’est un point important pour moi. Je termine donc cette lecture un peu mitigée, je l’ai appréciée dans son ensemble, mais je regrette son aspect presque bâclé, en comparaison de ce que j’ai pu lire de l’auteur auparavant.