L'Ultime Secret de la glace bleue : Le livre de James Rollins

Sous la glace de l'Antarctique, au cœur de la Terre, se trouve un incroyable réseau de grottes, un lieu recueillant des merveilles. Une équipe de spécialistes venus du monde entier et dirigée par la paléoanthropologue Ashley Carter, sont venus explorer ces galeries et partir sur les traces d'une civilisation inconnue. Mais ils ignorent qu'ils ne sont pas les premiers à s'y aventurer – et que leurs prédécesseurs n'en sont jamais revenus. Dès leur entrée dans la caverne Alpha, le destin d'Ashley et de l'expédition est scellé, ils ne sont pas seuls, et ils ne sont pas les bienvenus... Ce n’est pas une histoire de l’équipe Sigma, c’est un bon roman divertissant comme il sait si bien le faire. Rollins ne recule devant aucun obstacle, cet romancier est né pour l'aventure, quelle imagination !

J'adore des romans d'aventure dans lesquels il y a aussi des mystères. Ici, l'auteur nous appâte avec une histoire de grottes souterraines découvertes sous la banquise en Antarctique. Toute une ribambelle de spécialistes seront du voyage : archéologue, spéléologue, paléoanthropologue...ainsi que quelques soldats pour assurer leur sécurité. Bon, jusqu'à là, tout allait bien, sauf que rapidement, l'histoire devient rocambolesque, les découvertes faites sont absolument incroyables et carrément pas crédibles, même pour un roman d'aventure et pourtant je suis très bon public. J'ai lu le roman jusqu'au bout, car il se passe plein de choses, ça va très vite, mais la psychologie des personnages est totalement absente, ce qu'ils découvrent sous des kilomètres de glace est totalement ridicule et les personnages ont une faculté de récupération hors du commun, car même avec une jambe tranchée et une épaule déboitée, certains sont capables d'escalader à mains nues des parois rocheuses, quand d'autres survivent alors qu'on leur a dévoré la moitié du ventre et qu'il se sont pris quelques balles dans le corps ! Tout est très exagéré dans ce roman, bon, ça a le mérite d'être assez distrayant mais il est dommage que l'auteur ait autant amplifié les choses, les bonnes comme les mauvaises, car ça donne un roman qui ressemble à un grand festival du n’importe quoi.