Meurtres pour rédemption : Le livre de Karine Giebel

Marianne, 20 ans, meurtrière et héroïnomane, est condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de vingt-deux ans. Indomptable, incontrôlable, Marianne se dresse contre la haine, la brutalité et les humiliations quotidiennes. Aucun espoir de fuir cet enfer, ou seulement en rêve, grâce à la drogue, aux livres, au roulis des trains qui emporte l'esprit au-delà des grilles. Grâce à l'amitié et à la passion qui portent la lumière au cœur des ténèbres. Elle se forge une carapace de dure à cuire, elle a la rage, refuse de plier face aux menaces, aux brimades. Elle surenchérit même, quitte à rendre ses conditions de détention encore plus abominables. Un unique moyen de sortir un jour s'offre à elle, mais est-ce une proposition honnête ou encore une fuite sans fin Un thriller qui se passe presque uniquement dans l’univers carcéral ou la violence est totale. 1000 pages de lecture qui laissent des traces … A lire absolument

Mon. Dieu. Ce roman m’a traumatisée. Autant de violence, de noirceur, de haine, je ne pensais pas que c’était possible. Karine Giebel l’a fait. Et dans les grandes largeurs. Toutefois, j’ai trouvé que c’était trop parfois. L’autrice prend un malin plaisir à martyriser son personnage principal, Marianne, une jeune taularde qui s’en prend plein la gueule. Et qui se relève. Encore et encore. Pas toujours réaliste ma foi. Le début du roman tire en longueur, je n’en voyais pas le bout, j’ai tourné en rond, au même titre que Marianne dans sa cellule. J’ai trouvé de nombreuses redites, toujours la même chose, et ça m’a lassée. Mais. Parce qu’il y a un mais. Je n’ai pas pu ne pas aller au bout. Malgré tout ça, l’histoire est terriblement prenante, ensorcelante. Une bonne lecture, aussi, malgré toute la noirceur et la violence qui s’en dégagent.