Mon mari : Le livre de Maud Ventura, Jeanne Cherhal

C’est le premier livre de cette autrice que je lis, dont c’est également le premier roman . Ce fut globalement une bonne lecture sur les tourments d’une femme follement amoureuse de son mari, pour ne pas dire une amoureuse folle tant sa dépendance affective est forte. L’histoire se déroule sur une semaine, découpée en chapitres des 7 jours de la semaine. Les références artistiques ou littéraires sont présentes ( Duras, Pascal, Racine..), ce qui amène quelques réflexions philosophiques. Dans les portraits parfois dessinés, on peut s’y retrouver ou y retrouver des proches. Le style est fluide et le ton léger, mais j’ai trouvé quelques longueurs sur la durée par une certaine monotonie de l’intrigue focalisée sur les langueurs de cette femme excessivement amoureuse. Heureusement, le twist final dans l’épilogue crée une rupture bienvenue dans la trame du récit. Il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’un bon premier roman dont je conseille la lecture.

Un roman découverte qui sort de ma zone de confort mais qui m’a permis de découvrir ce premier roman de l’autrice. C’est un roman court qui se lit facilement avec un écriture assez particulière où la narratrice est la femme qui est passionnée et qui vjt complètement à travers son mari. C’est un roman original mais cependant j’ai quand même eu du mal dans cette histoire. La femme m’a terriblement énervée et agacée tout le long. J’ai senti la répétition de ses déboires ce qui a fait que par moments j’ai trouvé ce roman un peu long. Ce comportement obsessionnel m’a vraiment perturbe et je pense que j’attendais peut-être autre chose d’un peu plus surprenant. La fin est plutôt bien trouvée et m’a fait sourire. Pour moi ce sera un roman plutôt mitigé. Mais à découvrir en tout cas.

Mon mari est un roman intrigant et original, qui a su capter mon attention dès les premières pages. L’un des points forts du livre est indéniablement la plume de l’autrice : fluide, incisive, et empreinte d’une sensibilité subtile. Elle réussit à traduire à merveille l’obsession de son héroïne pour son mari. J’ai également beaucoup apprécié la structuration du roman, avec des chapitres organisés en fonction des jours de la semaine. Ce découpage apporte un rythme particulier au récit, presque mécanique, qui reflète parfaitement la routine obsessionnelle de la narratrice. J’avais l’impression de vivre son quotidien dans une sorte de boucle captivante, où chaque jour est teinté de nouvelles obsessions et d’interrogations. Le roman, dans sa globalité, tient véritablement en haleine. L’obsession de la narratrice devient presque contagieuse : je n’ai pas pu m’empêcher de tourner les pages pour comprendre ce qu’elle pense, ce qu’elle ressent, ou jusqu’où elle est prête à aller. C’est une tension constante! Cependant, si le récit a su m’embarquer, j’ai trouvé que la chute du roman était en décalage de mes attentes. Après tant de tension et de mystère, le dénouement manque d’impact et laisse une impression d’inachevé. Il est dommage que ce final ne soit pas à la hauteur de l’intensité du reste de l’histoire, car cela ternit un peu l’ensemble. En résumé, Mon mari est un roman qui mérite le détour pour la plume de Maud Ventura et son art de maintenir le lecteur captivé. Si la fin ne m’a pas totalement convaincue, cela n’enlève rien à la qualité de l’écriture ni à l’originalité du récit. À découvrir, ne serait-ce que pour plonger dans l’esprit fascinant et troublant de son héroïne.

Voilà un livre qui ne laisse pas indifférent ! On ne peut que se laisser entraîner dans les méandres de l'esprit (de plus en plus) tordu de la narratrice, en se demandant où cela nous mènera, le sourcil levé témoignant de notre perplexité... jusqu'à l'épilogue, qui nous arrache irrépressiblement un rire, tant le dénouement est inattendu et intelligent. Mais Ventura est décidément très taquine ! Je recommande cet ouvrage, pour son originalité et le portrait -exagéré, vraiment?- gentiment moqueur des amoureuses transies que nous aimons être.