Noir comme l'orage : Le livre de Sonja Delzongle

Des corps foudroyés, attachés à des pieux sont retrouvés aux quatre coins de l'île d'Oléron. le capitaine Max Fontaine à la personnalité trouble et complexe est chargé de l'enquête. Excellent, cohérent. Sonja Delzongle réussit comme personne d'autre à mettre en scène des ambiances mystérieuses et dérangeantes. Même si parfois, elle pêche par excès de zèle. Mais on ne lui en veut pas, le plaisir de la lecture est préservé. #Noircommelorage #NetGalleyFrance

Un roman aussi noir que son titre. Quand les éléments se déchaînent du côté de la Rochelle on plonge tres vite dans l'horreur avec cette série de meurtres . Pourtant il y a des amoureux de ces instants magiques. Une idée originale, l'arme du crime, la foudre. C'est machiavélique. Mais j'ai aussi découvert le monde des chasseurs d'orages à travers ce livre. J'ai horreur des éclairs et du tonnerre, mais j'ai adoré ce livre.

Lecture mitigée. Le thème des orages m'a attirée. J'ai appris beaucoup de choses sur les foudroyés; en ce sens, ma lecture a été agréable. Le style de Sonja Delzongle m'a plu, la lecture a été fluide. En revanche, j'ai trouvé que l'intrigue tournait un peu en rond et l'histoire du couple Max-Elsa m'a paru un peu trop alambiquée pour être vraisemblable. J'ai été un peu déçue par la fin que j'ai trouvé un peu simple.

Il me semble avoir entendu quelque part que le genre littéraire qui se lit le plus durant la période estivale est le roman policier. Avec « Noir comme l’orage », vous ne devriez pas être déçu que vous soyez allongé sur le sable, sur un transat au bord d’une piscine, dans votre jardin ou peinard chez vous bien au frais avec un ventilateur moulinant à fond. Dans l’air du temps, passionnant et trépidant, le roman de Sonja Delzongle se lit d’une traite. Bien sûr, comme tous les polars actuels où la surenchère en matière criminelle est parfois de mise, on pourra trouver l’intrigue quelque peu tirée par les cheveux, mais ça prend malgré tout. Une chose est certaine, moi qui adore les orages je n’envie pas les derniers instants vécus par les victimes dans cette histoire. Côté enquêteur, il me semble que tout ou presque a déjà été fait : on a déjà eu droit au flic dépressif, alcoolo, toxico, souffrant d’un handicap, mélomane, divorcé, gay (même si c’est malheureusement bien trop rare), mis au placard, etc. Le genre de celui-ci n’a pas encore été trop exploité. Je ne vais pas vous révéler son originalité, mais de toute façon vous serez vite mis au parfum. Malgré le fait qu’il soit en conflit avec sa hiérarchie à l’instar de l’inspecteur Harry Bosch de Michael Connelly (et ça, j’adore), j’avoue que je n’aie pas éprouvé beaucoup de sympathie envers le capitaine Max Fontaine. En plus de l’enquête principale, l’autrice parvient sérieusement à nous mettre le doute le concernant et cela contribue à rendre le personnage inquiétant lorsqu’on réalise qu’un tel cheminement mental peut conduire au pire. Mais là aussi : chuuut ! Cependant, ne vous laissez pas refroidir par ce détail qui contribue à la trame du roman et renforce le suspens. À noter aussi que quelque chose me turlupine concernant sa particularité, mais obligation de me taire pour ne pas spoilier. J’attends de voir si quelqu’un en sait plus sur le sujet et/ou a lu le roman et a envie d’en discuter. Ce n’est pas l’envie qui me manque, mais aucune raison d’en dire plus sur cet excellent polar donc je m'arrête là. Attention à la foudre par temps d’orage et bonne lecture !