Norferville : Le livre de Franck Thilliez

Je continue à explorer mon abonnement Lizzie. Aujourd’hui, je vous fais mon retour sur le dernier thriller de Franck Thilliez. Je vais vous le dire tout de suite : ce n’est pas mon préféré. Ici, l’auteur nous livre plus un roman type « nature writing » qui dénonce les atrocités faites au femmes autochtones depuis des décennies. Alors c’est extrêmement bien fait, comme toujours avec Franck Thilliez. Même en pleine été, vous allez sentir la morsure du froid, l’horreur qui est infligé à ces jeunes femmes, l’impuissance de l’être humain face à la force de la nature et des éléments …si vous êtes fan de ce type de roman vous allez être ravi. Mais moi à cet instant T, je voulais écouter un thriller…et cet aspect de l’histoire passe un peu en second plan, il met surtout son temps à se développer, avec une fausse piste qui ralentit encore l’arrivée du dénouement final. Dénouement, qui ne m’a pas surprise, que j’avais facilement deviné car par certains aspects, il m’a fait beaucoup penser à un film que j’ai vu il y a pas loin de 30 ans avec une idée similaire. Donc, si je résume, un bon moment, mais sans plus. BREF…C’EST PAS CE QUE JE VOULAIS ENTENDRE

Trop génial qui intrigue qui monte crescendo. Des les premières pages le suspend arrive. Dans l'univers glacial du grand nord canadien avec des conflits entre blancs et amerindien un magnifique thriller avec des scènes dures. Mais jusqu' à la fin on est scotché à ce livre. Bravo a l'auteur!

Lu peu de temps après Qaanaaq de Mo Malo, Norferville de Franck Thilliez m'a inévitablement rappelé ce précédent roman en raison de plusieurs similitudes frappantes, bien que les deux récits se déroulent dans des contextes géographiques et culturels distincts. Ces deux œuvres plongent le lecteur dans des cadres polaires, où les immensités glacées et les villages reculés deviennent le théâtre de drames humains et d'enquêtes captivantes. Pour ce qui est de Norferville, l'auteur réussit à créer un univers oppressant et immersif où le froid et l'isolement ne sont pas de simples éléments du décor. Le suspense est maintenu tout au long du récit grâce à une intrigue complexe, habilement construite, où chaque révélation apporte son lot de surprises. Malgré cela, certains éléments paraissent un peu "déjà vus", tels que des personnages torturés, des mystères familiaux et des décors extrêmes. A cause de cette lecture rapprochée de Qaanaaq, j'ai été un peu biaisée et je n'ai pas forcément réussi à apprécier le roman de Thilliez autant que je l'aurais voulu, même si celui-ci possède les qualités d'un bon thriller.

"Norferville ne pouvait pas s'expliquer avec des mots, elle ne pouvait qu'être vécue avec les tripes." Dans ce thriller, on suit Léonie, une lieutenant qui a subi un traumatisme dans sa jeunesse. Elle est renvoyée dans sa ville natale pour enquêter sur un meurtre. La victime, c'est la fille de Teddy, un criminologue français qui décide de se rendre au Canada pour retrouver l'assassin. J'aime beaucoup les one shot de Franck Thilliez, plus particulièrement quand il y a du psychologique derrière (comme dans "Puzzle" ou "Rêver" #x1f970). Dans "Norferville", l'enquête n'avance pas pendant les 3/4 du bouquin. D'habitude, ce genre de cas, ça m'ennuie, j'ai envie d'abandonner. Mais Franck Thilliez, Dieu du thriller français (oui, oui !), arrive à nous happer malgré tout. Parce que Norferville est un personnage à elle seule : on a froid avec les personnages, on ressent cette ambiance malsaine. Une fois que les détectives ont un suspect dans le dernier quart du roman, BOUM ! les choses accélèrent. D'un coup, plein de suspects, de morts. L'histoire ne semble jamais se terminer. Mais c'est prenant ! Bref, je suis moins thriller ces derniers temps, mais cette envie de savoir, d'être prise comme ça dans une histoire, ça m'avait manqué ! Je vous le recommande, surtout en cette période d'hiver, pour bien ressentir le FROID #x1f609