Phaenix - tome 1 - Les cendre de l'oubli : Le livre de Carina Rozenfeld

Wouah!! Voilà, j'ai adoré ce premier tome. Il se classe dans le style "yound adult", je retrouve des bases que j'aime beaucoup, qui me permettent de m'évader; puis d'autre côté qui sont moins originaux; mais cela fonctionne tout de même. Le point négatif est le ,quatrième de couverture!!! Il synthétise tout le roman... dommage.... j'aurai aimé découvrir la légende en même temps qu'Anaïa. La couverture est magnifique, originale: cette image intrigue. L'histoire est originale: j'ai aimé cette version du phénix. Le cadre de l'histoire est intéressant: cette région n'est pas souvent utilisée pour ce genre d'histoire, mais l'auteure arrive à nous promener en Provence et ressentir les odeurs, la chaleur, les bruits...tout se lie parfaitement. Les personnages sont attachants, les garçons portent chacun une part de mystère; leur différentes relations avec Anaïa permettent d'épaissir le mystère et de garder plusieurs possibilités. Carina Rozenfeld a une plume très intéressante: elle arrive à me transporter, me faire vivre les sensations par tous les sens; et cela, j'adore ! Elle nous décrit la magie et l'innocence des premières sensations amoureuses avec beaucoup de sensations et de douceur.

Après avoir découvert l’auteure française Carina Rozenfeld avec son tout dernier roman Zalim, lecture pour laquelle j’étais sortie assez déçue, j’étais malgré tout curieuse de la découvrir dans ses romans plus anciens, chose faite aujourd’hui avec ce premier tome de Phænix, Les Cendres de l’oubli sortie en 2012 qui avait rencontré un certain succès et qui, déjà à ce moment-là, me donnait plutôt envie. Anaïa, jeune adulte qui vient de passer son bac, vient de quitter la capitale avec ses parents pour découvrir les joies de la vie en Provence. En quittant ses amis et son quotidien parisien, Anaïa semble perdue au moment de commencer la fac de lettres. Pendant que ses deux parents s’acharnent à transformer le mas familial en chambres d’hôte, Anaïa découvre la vie étudiant de façon plutôt particulière et deux jeunes hommes Eidan et Enry n’y seront pas pour rien. Ces deux jeunes hommes semblent la connaître depuis longtemps et la presse pour qu’elle se souvienne, oui mais de quoi ? En commençant l’histoire, il est difficile de ne pas faire le rapprochement avec la « vague Twilight » : jeune adulte qui arrive dans une nouvelle ville où elle ne connaît personne, un beau garçon mystérieux qui semble avoir des pouvoirs mystérieux, des choses étranges qui se passent, un triangle amoureux qui se profile… J’ai toujours quelques difficultés avec les romans qui cherchent la facilité et il est toujours difficile pour me convaincre par la suite. Cependant j’ai tenu le coup car la mythologie autour du phénix m’intéressait grandement et je voulais savoir comment l’auteure allait développer cela et grand bien m’en a fait car j’ai beaucoup aimé ce roman. L’auteure, malgré une écriture qui se veut « jeune » (mais qui est un peu à côté de la plaque par moments, il faut l’avouer), nous tient complètement en haleine et arrive à distiller parfaitement des éléments pour nous faire douter ou comprendre certaines choses. J’ai également énormément aimé la place de la musique dans ce récit. Anaïa est une musicienne (violoncelliste pour être plus exacte) et aura, à plusieurs moments du roman, l’occasion de jouer de son instrument (que ce soit de la musique classique ou même plus contemporaine). A plusieurs moments forts du roman, l’auteur et ses personnages feront le lien avec des musiques et j’avoue avoir découvert des musiques vraiment sympas, merci Carina Rozenfeld ! De plus, les réseaux sociaux ont également leurs places dans ce roman (le roman datant de 2012, il est donc question ici d’MSN) : chaque chapitre se terminant par un changement de statut d’Anaïa (qui enchaîne souvent à une petite conversation avec les autres personnages) et j’ai trouvé que cela apporte vraiment quelque chose à l’histoire et offre un certain dynamisme. Le triangle amoureux est fait de façon intelligente et ne m’a dérangé à aucun moment. Les pages se tournent toutes seules et on a envie d’avoir le fin mot de l’histoire et que Anaïa se souviennent enfin mais le récit n’en reste pas moins sans défaut. Un peu de la même façon qu’avec Zalim, j’ai trouvé que les personnages manquaient de saveurs et d’originalités (y a-t-il vraiment une différence entre ses deux meilleures amies, Garance et Juliette ?). L’héroïne, plutôt basique dans son genre, manque de crédibilité par moments et reste un peu trop naïve. Mais bon finalement, ses défauts, je m’en fiche un peu, car j’ai passé un super moment de lecture, Phænix m’a fait un bien fou et cela faisait un moment que je n’avais pas dévoré un livre aussi rapidement. Bon je vous laisse, Anaïa, Eidan et Enry m’attendent pour la suite de leurs histoires !

On sent fort le côté jeunesse dans l'écriture et surtout dans le caractère crédule et naïf de l'héroïne. Pour l'écriture pas de souci mais pour l'héroïne, une de plus qui faisait les mauvais choix tout au long de l'histoire et qui m'a énervé; C'est dommage car l'histoire est très intéressante. J'ai trouvé original d'aborder cette mythologie du Phénix. C'était le côté attirant. Par contre, il m'a fallu du temps pour rentrer complètement dans l'histoire. l'auteur a pris son temps, ce n'était donc pas accrochant du début à la fin surtout avec l'héroïne. Je pense qu'une nouvelle fois, il faudra que je lise le tome 2 et enfin avoir l'histoire dans sa globalité pour pourvoir me faire une vraie opinion.

Phaenix, les cendres de l’oubli, est un très bon roman Young Adult, premier tome d’une duologie fantastique. L’histoire présente Anaïa, jeune femme en première année d’université, qui emménage avec ses parents dans une nouvelle région. Là, elle va retrouver Garance, son amie d’enfance, et tisser de nouvelles amitiés. En cours, elle fait la connaissance d’Enry, beau jeune homme charismatique, et d’Eidan, garçon ténébreux et auréolé de mystère. Elle ne tarde pas à s’immerger dans sa nouvelle vie quotidienne de jeune fille normale… à quelques exceptions près. Il y a le comportement étrange des deux garçons qui, si elle l’interprète d’abord comme un simple jeu de flirt, s’intensifie de manière oppressante. Puis ces grains de beauté sur sa main qui semblent s’étendre pour former peu à peu un signe énigmatique. Enfin, ces rêves qu’elle fait, de plus en plus précis et bouleversants… L’histoire est très fluide et l’on s’attache vite aux personnages insouciants et spontanés. La nouvelle vie d’Anaïa est intéressante à suivre, entre ses exercices de théâtre farfelus et sa pratique du violoncelle qui la mènera sur les planches d’une scène de rock. Les brefs échanges par messagerie qui s’égrènent tout au long du roman apportent à l’histoire une impression familière. Anaïa est une jeune femme comme les autres, pétillante et vive, avec ses amitiés, ses amourettes et ses questionnements propres au passage à l’âge adulte. La dimension fantastique du roman est très progressive. L’auteure distille peu à peu ses indices et réussit à nous entraîner dans le cheminement de pensées que suit la jeune protagoniste. Avec elle, on se réveille en sursaut à la suite d’un rêve troublant, on s’interroge sur le signe qui semble se former sur sa peau, et l’on est à la fois charmé et intrigué par le comportement insistant d’Enry et d’Eidan. La dynamique entre ces trois personnages est la grande force de ce roman. Carina Rozenfeld n’est pas tombée dans l’évidence du triangle amoureux et nous dépeint des relations beaucoup plus nuancées. Le fantastique va crescendo, jusqu’à une première révélation, suivie d’un retournement de situation qui laisse Anaïa sous le choc. À la fin de ce premier tome, plusieurs points ne sont pas élucidés et l'on s’attend encore à de nombreux rebondissements. Le seul reproche que je ferais à cette histoire très bien menée et au style agréable et entraînant, c’est un procédé scénaristique récurrent dans le genre Young Adult, à savoir la rétention d’informations de la part des personnages clés. Comme Anaïa, le lecteur a soif de réponses, et ceux qui pourraient éclairer sa lanterne se contentent de distiller leurs explications au compte-gouttes. Certes, il faut qu’Anaïa se souvienne elle-même, sans aide extérieure, mais c’est particulièrement frustrant et on a parfois envie de la secouer un peu. Un très bon premier tome qui donne franchement envie de lire la suite. Je suis très curieuse de voir comment Anaïa va exploiter ses nouvelles connaissances, et surtout, quelle tournure vont prendre ses relations avec Enry et Eidan.