Primal Hunter - Tome 1 : Le livre de Zogarth

Après deux déceptions d’affilée avec des livres reçus via des Masses Critiques, j’avoue avoir commencé ma lecture un peu à reculons. Mais bon, cette fois, c’est de la fantasy, mon genre préféré, et j’étais tout de même très intrigué par la proposition. Ce livre est l’un des premiers titres de Lorestone, un nouveau label des éditions Lizzie lancé le 7 novembre dernier, proposant en France un nouveau sous-genre des littératures de l’imaginaire qui semble venir des États-Unis : la LitRPG. Un genre apparemment au croisement de la science-fiction, de la fantasy et du jeu vidéo. J’avoue que je n’avais pas bien compris le concept. En acceptant la proposition de MC, je m’attendais à un livre du style livre dont vous êtes le héros. Il s’avère que j’étais à côté de la plaque : le roman se lit comme n’importe quel roman normal dans sa forme. Mais alors, la LitRPG, c’est quoi ? Je vous partage la définition présente sur le site de l’éditeur, qui formulera cela bien mieux que moi : « Le terme LitRPG est une contraction de “Literature” et de “Role Playing Game”. Il désigne un genre littéraire qui combine les codes du roman imaginaire classique avec ceux des jeux de rôle (jeux vidéo RPG ou jeux de rôle sur table). Vous découvrirez de grandes aventures épiques avec des personnages qui suivent des quêtes, prennent des niveaux, gagnent de l’expérience, affrontent des boss, etc. En revanche, ce ne sont ni des romans dont vous êtes le héros, ni des romans issus de licences de jeux vidéo. Les récits intègrent des systèmes de jeu avec des inventaires d’objets ou encore des mécaniques de jeu détaillées. » Bon, une fois le roman en main, je n’avais plus qu’à tester pour voir ce que donnait ce premier tome présenté comme « la série phare de LitRPG aux 2 millions de lecteurs US ». Le joueur, ce n’est pas moi, mais bien l’ensemble des différents personnages du roman, qui se retrouvent projetés on ne sait trop comment dans ce qui semble être un jeu vidéo grandeur nature, avec toutes les caractéristiques d’un jeu vidéo RPG. J’ai trouvé cet aspect là vraiment bien foutu et travaillé par l’auteur. C’est d’ailleurs probablement le point fort du roman, à mon sens. Tout ce qui tourne autour du jeu de rôle est très bien développé : statistiques, compétences, niveaux, races, professions, quêtes, donjons, armes, magie, et j’en passe, sont au cœur du récit de l’évolution de notre personnage principal. Cela amène cependant aussi l’un des défauts du roman : le tout a un aspect très redondant. S’il peut être plaisant de farmer pour monter de niveau, de choisir des options ou de fabriquer des potions et objets dans un jeu vidéo, j’avoue qu’à plusieurs moments, j’ai trouvé cela assez lourd dans le roman. C’est quand même nettement plus chouette mannette en main qu’à travers un roman Dans un roman la chasse aux animaux, c'est bien sur quelques pages, mais sur plus de 700, cela devient vite très répétitif et ennuyeux. Il en va de même pour la fabrication de potions. L’aspect RPG prend, je trouve, trop de place au détriment du reste, notamment de l’aspect littéraire. J’attendais une histoire, des personnages chouettes et complexes et là il faut bien dire que malgré le nombre de pages important ce n’est pas ouf. En effet, en dehors du travail important sur l’aspect jeu vidéo, l’intrigue en elle-même est assez bateau : une sorte de Hunger Games en pleine forêt, où le but est de survivre en tuant autrui et quelques bêtes pour récupérer un maximum de points. Après 700 pages, mis à part tout l’aspect lié aux dieux, on ne peut pas dire qu’on en sache beaucoup sur l’univers. Le tout est intriguant, mais cela reste quand même un peu creux. Cela est d’autant plus vrai que, niveau personnages, ce n’est pas la folie non plus. Là encore, le tout est assez simple, et l’auteur ne s’est pas foulé niveau représentation : mettre au moins une femme comme personnage principal n’aurait par exemple pas été une mauvaise idée. Ces dernières sont quasiment absentes de ce premier tome. L’écriture, quant à elle, est assez basique. À la fin de ce premier tome, je ne suis donc pas aussi convaincu que je l’espérais. On est vraiment dans une pure lecture de divertissement, sans prise de tête, qui se lit facilement et rapidement, et pour laquelle vous n’aurez pas besoin de mobiliser beaucoup de neurones et qui ne suscitera aucune réflexion. Cela peut-être bien parfois ce genre de lecture pour reposer un peu son cerveau, mais bon je pense que j’ai tout de même mieux dans ma PAL pour me divertir sans prise de tête. Je suis néanmoins content d’avoir découvert ce nouveau sous-genre. Le concept reste globalement sympathique et, malgré mon avis en demi-teinte, je lirai probablement au moins le tome 2 pour voir ce qu’il en est, même si je doute fortement lire toute la série, vu le nombre important de tomes. Je lirai en revanche le tome 1 d’une autre série du label, espérant peut-être adhérer davantage à un autre univers que celui proposé ici, et qui comportera peut-être davantage de fond que celui-ci. Il ne me reste plus qu'à dire merci à Babelio et à Lorestone pour cette découverte.

The Primal Hunter - tome 1/6, de Zogarth, aux éditions Lorestone En résumé : Fantasy RPG. Alors que Jake monte dans l'ascenseur avec ses collègues pour partir en pause déjeuner, ils sont tous propulsés dans une mystérieuse forêt dans laquelle ils vont vivre le plus mortel des jeux de rôle. En détail : Jake a une vie plus que banal dans le monde réel, un boulot qui ne le passionne pas particulièrement, des intéractions sociales quasi nulles et un vague crush. Quand il est soudain catapulté dans ce qui va rapidement se révéler comme étant un jeu vidéo type RPG (jeu de rôle), sa motivation monte en flèche. Il va rapidement s'adapter à cette nouvelle réalité qui lui va bien mieux que sa vie dans le monde réel, d’autant plus que ce n’est pas comme s’il avait réellement le choix. A leur arrivée dans ce qu’ils finiront par appeler “le système”, chaque participant est invité à choisir une classe (soigneur, ensorceleur, guerrier…). Jake, ancien champion de tire à l’arc, porte naturellement son choix sur la classe d’archer. Il peut ouvrir un menu dans son esprit, consulter ses statistiques, le nombre de participants (1 200) et surtout le nombre de jours que va durée ce qui n’est apparemment qu’un tutoriel. Qu’arrivera-t-il à la fin de ce décompte, qu’y a-t-il après le tutoriel, rentreront-ils un jour chez eux, quel est le but de tout cela ? Autant de questions auxquelles les participants tenteront de répondre. Le récit reprend les codes du RPG, des monstres à battre, des niveaux à monter, des compétences à débloquer. Des coffres et des donjons d'épreuves sont disséminés dans la map pour gagner des équipements de différents niveaux de rareté. Mais quand les participants se rendent compte que tuer des humains attribue bien plus de points qu'abattre de simples monstres, les choses se corsent. On retrouve une ambiance à la Walking dead : des communautés se forment, certaines personnalités se révèlent plus solo, d'autres y voient l'occasion de laisser libre court à leur tendance sociopathe. Jake est plutôt solitaire et va développer la profession d'alchimiste. Un premier tome des plus distrayants. Du même éditeur : Dungeon Crawler Carl, en trois tomes.

J’ai eu l’occasion de découvrir ce premier tome via une masse critique privilège Babelio et je les remercie ainsi que la maison d’édition pour l’envoi. J’ai accepté de lire ce roman parce que j’étais curieuse. Curieuse de découvrir ce qu’était exactement la litRPG et ce qu’elle allait m’apporter. Étant une joueuse de jeux vidéo à mes heures perdues, ce thème me parlait un peu beaucoup. On commence rapidement à être intrigué par l’histoire ainsi que par les tenants et les aboutissants de l’univers parce qu’après seulement quelques pages nous (les lecteurs et le héros) sommes parachutés dans une interface semblable à celle d’un jeu vidéo. C’est assez déroutant au début parce que la plume de l’auteur est très hachée à ce niveau. C’est comme s’il alignait des mots basiques pour créer une phrase simple à la manière d’un androïde. Heureusement, ça s’améliore au fil des pages et ça devient à peu près fluide. L’idée de l’interface style jeu vidéo m’a bien plu mais la lecture de « compétence : 1 point endurance, 2 points force, vitalité, etc. » m’a quelque peu ennuyée à chaque fois que ça intervenait dans l’histoire. Certes, ça fait partie du « jeu » si je puis dire mais ça alourdissait un peu la lecture à mon sens. Malgré tout, on avait une bonne immersion au sein de l’univers grâce à ça, c’est bien dans un sens. Ici, l’auteur ne se concentre pas sur la psychologie de ses personnages. J’ai trouvé qu’ils étaient peu développés et pas assez humain, selon moi, émotionnellement parlant, c’était un peu vide de sens quoi mais c’est le jeu je suppose avec ce genre de livre. Par contre, gros point positif sur le développement de l’univers qui m’a paru extraordinaire. Il y a énormément de détails et de développement. C’est maîtrisé et riche en créatures, en combats et en découvertes. On s’immerge bien aux côtés du héros dans ses aventures et ses périls divers et variés. J’avais vraiment bien l’impression d’y être et ça m’a beaucoup intéressée. Conclusion : Un roman intéressant qu’il m’a plu de découvrir malgré les quelques points négatifs.

Jake Thayne, jeune employé quelconque d'une entreprise, se retouve, avec ses collégues, téléporté dans un "tutoriel" signant l'arrivé de la race humaine dans le multivers... Primal Hunter est un des premiers représentant de la "LitRPG" en France. Qu'est-ce que c'est ? Ce sont des romans reposant sur les codes du jeu vidéo. Ainsi, les personnages vont suivre une progression rappelant, ici par exemple, les MMORPG. L'histoire est ainsi entrecoupé de montée de niveaux, d'acquisition de capacités ou encore de visionnage des statistiques. Tous les codes sont respectés... peut-être trop. Car c'est bien là le gros probléme du livre, divertissant au demeurant : il s'attarde longuement sur des choses qui aurait du aller plus vite. Les donjons par exemple, enchainement d'énigmes ou de combats. Le loot ou encore le farming, déjà pas bien passionnant en jeu, ne le sont pas plus là. Alors si l'expérience est originale et sympathique, elle a encore besoin de murir...