Quand l'aube se lèvera : Le livre de Tamara McKinley

*lecture terminée* Quand l’aube se lèvera de Tamara Mckinley publié aux éditions de l’Archipel. #9888;#65039; 13 ème tome mais peut se lire indépendamment. On est fin 1943, au sud de l’Angleterre, tout le monde est fatigué par la guerre qui ne semble jamais se terminer. Sauf que les choses avancent lentement mais sûrement. C’est comme ça que Carol, qui vient de perdre son mari et son bébé se voit contrainte de déménager parce que la zone où elle habite se voit réquisitionnée par l’armée. Quelque chose de très grand se prépare.... les préparatifs du débarquement!! En parallèle on va bien évidemment suivre la pension du bord de mer avec la demi sœur de Carole, Pauline, qui est la belle sœur de Peggy. Eux aussi vont être touché plus ou moins par ce grand événement... Je referme ce tome chamboulée, ébahi et toute émue. Comme d’habitude malgré la noirceur de la trame de fond, cette saga me fait du bien. Solidarité, entraide, bienveillance et l’espoir sont les grandes valeurs qui gouvernent cette saga. C’est un réel plaisir de retrouver Peggy et son entourage, c’est comme si c'était une deuxième famille mais de cœur #129325;. C’est tout le talent de l’autrice qui arrive à créer une ambiance chaleureuse malgré la deuxième guerre mondiale. L’autre talent de l’autrice c'est de nous immerger dans chacun de ces tomes et celui là ne fait pas exception à la règle. Dans ce tome on ne s’ennuit pas une seule minute avec les préparatifs du débarquement! Actions, rebondissements et secrets de famille seront au rendez vous. Lors des préparatifs, j’étais là-bas moi aussi, j’assistai aux premières étapes du débarquement, je voyais les soldats s’entraînaient très dur, luttaient contre les éléments, j’ai vu avec effroi les défauts du plan... je ressentais la pluie, le vent, le froid, je ressentais toutes les émotions des personnages.. ce tome fait parti de mes préférés, il était réellement passionnant! Tu as déjà commencé cette saga? Produit offert pour collaboration commerciale non rémunérée et je remercie encore chaleureusement Mylene et son équipe pour l’envoi de ce roman #129392;.

Quand l’aube se lèvera est le treizième tome de la série La pension du bord de mer, tenue par Peggy Reilly, une femme bienveillante, généreuse et maternelle. Comme pour les précédents titres, il est possible de le lire sans connaître les autres. Cependant, une de ses forces est l’attachement à ses personnages récurrents. Je la considère comme ma saga-doudou, aussi, j’ai du mal à croire qu’il ne reste plus qu’un opus avant sa fin. Comme habituellement, le récit est centré sur une nouvelle héroïne. Il s’agit de Carol. La jeune femme vit dans le Devon, au Sud-Ouest de l’Angleterre. Son mari est mort au combat et elle est une Land girl : elle participe à l’effort de guerre. Un soir de novembre 1943, elle apprend qu’elle doit quitter sa maison avant le 20 décembre, pour une durée indéterminée. La zone est réquisitionnée par les alliés. Même si les militaires sont tenus au secret, les habitants comprennent qu’un évènement capital se profile. Tamara McKinley relate la préparation du Débarquement. Seuls certains officiers connaissaient les plans, mais les soldats et la population en devinaient l’objectif. Leur attente était mêlée de peur et d’espoir. J’ai été très étonnée par ce que j’ai découvert sur « l’opération Tigre ». J’ignorais les drames qui s’étaient produits. Aussi, j’ai été admirative du courage de ces jeunes. A Cliffehaven, Peggy veille sur sa belle-sœur, Pauline, la sœur aînée de Carol. Cette dernière a perdu deux fils, à la guerre, et s’inquiète pour son dernier, mobilisé également. Peggy s’efforce de la soutenir, mais elle-même est inquiète : Jim, son mari, est en Birmanie. Heureusement, Ron, son adorable et irritant beau-père, l’entoure d’attention. Comme habituellement, la pension est un cocon pour ses proches. Aussi, elle n’admet pas que sa sœur, Doris, sème la zizanie. La douce Peggy se rebelle. Parviendront-elles à se comprendre ? J’ai apprécié de découvrir Doris, sous un autre angle. J’ai découvert les origines de sa personnalité irascible et, pour la première fois, elle m’a touchée. J‘étais heureuse, également, de renouer avec la tendresse, la bienveillance et l’entraide qui sont l’essence de cette saga. Ce passage illustre, parfaitement, la gentillesse de Peggy : « Je suis sûre que j’aimerai mes brus, parce que ce seront Bob et Charlie qu’ils auront choisies. Et je ferai de mon mieux pour qu’elles se sentent au même rang que les autres membres de la famille. Il n’empêche qu’il faudra aussi que je m’efface. La vie est ainsi faite. Je resterai dans l’ombre jusqu’au jour, si ce jour se présente, ou elles me demanderont de les aider ou de leur prodiguer des conseils. » (p. 260) Sa manière d’être présente pour les autres, sans s’imposer, est émouvante. Elle aussi, a besoin de réconfort. Heureusement, elle est aimée et entourée. Que vous soyez fidèle à Cliffehaven ou que vous découvriez la pension pour la première fois, Quand l’aube se lèvera vous attendrira et vous captivera certainement. A travers des personnages attachants, il permet de mieux comprendre la préparation du Débarquement et le rôle des Anglais et des Américains, dans cet évènement qui a changé le cours de la guerre. Alors que l’histoire approche de sa conclusion, je suis triste de quitter cet univers chaleureux et douillet, malgré le rationnement. J’ai adoré ce treizième tome.

13e tome de la saga de la pension du bord de mer, nous voilà fin 1943. Une partie de la côte du Devon va être vidée de ses habitants pour installer les troupes américaines et les entrainer pour le débarquement. Carol a déjà perdu son bébé et son mari, voilà qu'elle quitte sa maison et rejoint la ferme dans laquelle elle travaille avec d'autres membres de la Women's land army. Sa soeur, elle, est épaulée par Peggy Reilly dans la pension du bord de mer. Leur mère va et vient et va peu à peu livrer son plus lourd secret. C'est toujours une torture d'attendre le tome suivant tant cette saga est addictive. On s'attache à tous ces personnages, principalement féminins, et on les accompagne dans leurs malheurs.

Voilà une lecture émouvante, inspirante et lumineuse – à savourer sans attendre. Quand j’ai commencé ce tome, je me suis aperçue qu’il s’agissant déjà du 13ème. Mais franchement, je n’ai eu aucune difficulté à suivre l’histoire et à me plonger dans un univers poignant et chaleureux d’une pension au bord de mer. On est en plein cœur de la 2nde guerre mondiale. Chaque famille souffre, avec ceux partis au front, avec ceux qui sont déjà décédés, avec celles qui ont quitté leur quotidien pour s’enrôler dans divers services de l’Auxiliary Territorial Service (ATS). À Stapleton, en cette fin d’année 1943, les épreuves se multiplient. Carol Porter, brisée par la perte de son mari et de son enfant, se retrouve contrainte de quitter son village, réquisitionné pour préparer le débarquement des Alliés. Mais au lieu de sombrer, elle fait preuve d’une résilience admirable, incarnant à merveille ces héroïnes du quotidien qui refusent de baisser les bras. Pauline Reilly, sa demi-sœur, n’est pas en reste : entre entraide, solidarité et petits actes de courage, elle et ses compagnes de la pension illuminent cette période sombre par leur force d’âme. J’ai découvert dans cette lecture, des personnages vibrants d’humanité. Chaque page est un témoignage d’espoir, porté par des femmes qui, malgré les pertes et les séparations, trouvent toujours une lueur à laquelle se raccrocher. L’amitié, la sororité et les liens familiaux sont au cœur du récit, transformant des épreuves déchirantes en leçons de vie et de résilience. J’ai ressenti les émotions de chacun des protagonistes, avec une acuité toute particulière, grâce à la plume de Tamara McKinley, j’ai ressenti le vent salé de la mer, du haut de ses falaises, j’ai entendu le fracas des vagues, j’ai perçu l’énergie fébrile des préparatifs militaires, j’ai tremblé lors de la lecture de certaines lectures. C’est indéniablement l’un des meilleurs romans historiques que j’ai lu. Courage, solidarité, amour, peur, douleur, danger, résilience, voici les ingrédients qu’on trouve au fil de ces pages, de cette histoire qui porte un message universel : même au plus fort des épreuves, l’espoir reste un phare. Merci Tamara Mckinley pour cette ode à la résilience et à l'espoir dans les ténèbres de la guerre.