Surface : Le livre de Olivier Norek

De Olivier Norek : Surface. Lors d'une interpellation matinale et vigoureuse des Stups dans un quartier de Paris la cheffe de groupe Noémie Chastain est grièvement blessée au visage. Défigurée et abandonnée par son compagnon, suivie par le psychiatre Melchior courageusement elle reprend son service. Tout ne se passe pas comme elle l'espère et elle accepte une mutation provisoire a Decazeville dans l'Aveyron. Apres quelques semaines d'une vie paisible dans ce petit coin de France une affaire vieille de vingt ans resurgis. Des enfants ont disparu à cette période avant la mise en eau d'une retenue et l'évacuation du village d'Avalone. Noemie Chastain va reprendre l'enquête et fera des découvertes dérangeantes pour certains habitants mais qui redonnerons l'espoir de réponses a d'autres. Evidement la chute est surprenante et l'on reconnait bien là l'habilité de l'auteur a nous mener ou il le désir. Olivier Norek nous fait vivre les difficultés des policiers avec leurs enquêtes dangereuses et avec ce livre la reconstruction et l'acceptation d'une femme de caractère a la suite du drame qui lui fait changer de vie.

Je ne suis pas particulièrement portée sur les polars et je ne me rappelle pas ce qui m'avait poussée vers Surface d'Olivier Norek. C'est sans doute la personnalité résiliente de Noémie, l'enquêtrice défigurée par un coup de feu lors d'une intervention. C'est en Aveyron, loin du "36", qu'elle va se reconstruite dans une affaire assez sombre où un village englouti occupe l'histoire locale. Passionnant.

« Surface » est un polar remarquable, mêlant suspense, émotion et mystères du passé. Olivier Norek dépeint avec justesse une héroïne brisée en quête de reconstruction, dans un village plein de secrets. L'intrigue, parfaitement rythmée, et les personnages authentiques rendent ce roman captivant. Une lecture intense et réussie !

Tout est dans le titre. Tout est une question de surface: ce que l’on voit et ce qu’il y a en dessous. #128167;#128696; Il y a d’abord l’enquêtrice: Noémie. Défigurée à la suite d’une intervention, elle est envoyée « au vert » au fin fond de l’Aveyron pour se reconstruire mais surtout pour que son visage ne gêne pas ses collègues Parisiens … #128167;#128696; Il y a ensuite l’enquête sur la disparition de 3 enfants 25 ans auparavant qui refait surface, littéralement, quand un fût contenant un petit squelette, est retrouvé à la surface du lac d’Avalone. #128167;#128696; Comme le fait remarquer un personnage: on n’est pas à Paris, il faut ralentir. Et le rythme est très important dans ce roman. Hyper rapide au début, le lecteur (enfin moi, au moins #128517;) a aussi du mal à ralentir une fois arrivé dans l’Aveyron. Au fur et à mesure de l’enquête, tout s’accélère pour s’achever en beauté avec des révélations que je n’avais vraiment pas vues venir! #128167;#128696; Bref, une super lecture! Deuxième roman d’Olivier Norek que je lis, pour l’instant c’est mon préféré #129315;. Les 4 autres qui m’attendent sur mes étagères ne vont certainement pas rester là très longtemps.