System Universe - Tome 1 Immortels : Le livre de SunriseCV

"C'est ça. Je suis un salaud. Un salaud qui reste en vie pendant que les héros se vident de leur sang." Le monde tel que nous le connaissions a cessé d’exister. Un mystérieux système en a pris le contrôle. Il a fixé ses propres règles. Chaque humain doit à présent se battre pour sa survie. De combat en combat, Derek Hunt est devenu l’un des guerriers les plus puissants de la planète. Jusqu’au jour où un incident le précipite dans un monde inconnu. Un autre système, d’autres règles, d’autres ennemis. Une nouvelle partie commence. Et c'est le retour de Lorestone ! Après Dungeon Crawler Carl dont j'ai parlé en novembre dernier, voici un nouveau titre qui s'ajoute a leur catalogue. Je suis joie, reçu dans le cadre d'une Masse Critique Babelio, je l'ai dévoré en 4 jours. Le rythme et le ton sont entre Dungeon Crawler Carl, et Primal Hunter (l'autre titre de la maison d'édition). Le premier étant completement cramé et le second beaucoup plus calme et sérieux, on découvre un Derek assez badass et confiant, mais aussi très drôle et parfois touchant. Après avoir gagnés des niveaux a foisons et être devenu quasi imbattable dans notre monde, ce dernier se retrouver téléporter dans un nouveau système suite à une erreur. Après des décennies passé seul dans le néant, qui lui fera gagné (outre quelques niveaux) une angoisse terrible a l'idée de se retrouver seul à nouveau, Derek débarque dans un monde médiévale où le système fait parti intégrale de la vie de ses habitants. Derek finira par prendre un gamin sous son aile et aidera ses proches a défendre leur village. Le lore est assez simple, rien d'exceptionnel mais efficace. Les autres personnages sont des clichés, mais reste très attachant. J'ai beaucoup aimé Derek, il montre assez rapidement une sensibilité inattendue, et en même temps il s'en fou un peu de tout et j'aime beaucoup ses réparties. Une lecture facile et agréable, très accessible pour les gens pas ou peu connaisseur des RPG, mais qui régale les aficionados comme moi. - Bref, fais moi confiance : lis System Universe.

Via Babelio, j’avais entendu parler de ce genre littéraire qu’est la LitRPG : de la fantasy reprenant les codes et de nombreux éléments de jeux vidéos et de jeux de rôle. Et c’est encore grâce à Babelio et aussi aux éditions Lorestone (merci à eux!) que j’ai pu lire mon premier roman de ce type. Le premier tome de System Universe reçu dans le cadre d’une opération masse critique privilégiée. Les premières pages me parurent laborieuses avec un univers mal posé, un style un peu trop brut et des personnages stéréotypés. Et tous ces éléments de jeux vidéos (inventaires, points de compétences, niveaux à gagner, boss,…) m’ont paru forcés et mal amenés. Tout ça pour cacher une intrigue très basique. Mais, petit-à-petit, je me suis pris au jeu. J’en ai apprécié l’univers et ses protagonistes, ce système de gain de points et de compétences, le rythme général du roman et son aspect « page-turner ». Certes, l’histoire y est très répétitive et simple. La psychologie des personnages n’est pas travaillée non plus. Mais le côté RPG, bien que très perfectible, présente quelques originalités et du potentiel. Finalement, ce « System Universe » fut un excellent divertissement que j’ai rapidement dévoré. Je ne me ferme pas à la lecture du deuxième tome. A réservé toutefois pour un public amateur/connaisseur de RPG.

Ce livre a été reçu gratuitement dans le cadre d'une opération Masse Critique de Babelio, je les en remercie ! Ce roman est mon tout premier roman de Lit RPG. En toute honnêteté, je ne savais pas trop à quoi m’attendre et les premières pages ont eu un effet un peu repoussoir sur moi. Pourtant aguerri aux RPG et grand fan de jeux vidéos, je voyais mal comment intégrer cela en livre sans rendre tout ceci beaucoup trop chiant et sans grand intérêt. J’ai étonnamment été agréablement surpris, et je me prendrais peut être au jeu de lire le second tome, à paraître en mai 2025. En terme de bons points, l’écriture est fluide et la lecture des 400 pages m’a pris, en tout et pour seulement quelques heures. Le héros est sympathique, on apprécie son évolution dans l’histoire et la « light comedy » qui accompagne n’est pas trop lourde et permet d’apprécier l’humour léger du bouquin. J’ai cependant des reproches à formuler à ce type de licence : Les codes du RPG sont d’abord bien difficiles à retransmettre à l’écrit : j’ai immédiatement skip et sans aucun scrupule les passages nous détaillant ses niveaux, améliorations et compétences. Autant dans un jeu j’y passe des heures, autant ici, je m’emmerde fort. Ensuite, le personnage principal, Derek, est bien trop fort. Ce qui est appréciable dans ce genre de cheminement, c’est de découvrir un héros qui se fait un peu remettre à sa place et qui au fur et à mesure de sa progression, va réussir à surmonter les difficultés. La, on a un world boss dès le départ, qui écrase tout et qui n’a absolument aucune difficulté à tout massacrer. C’est trop facile, bien que la manière dont l’écriture est menée permette de ne pas jeter le livre de frustration. À voir ce que donnera la suite de l’aventure dans la cité de Torith, je pense me laisser tenter, mais il y a de nombreuses choses à perfectionner et je doute que d’ici là, le style de l’auteur évolue (présentation des compétences, des améliorations, surpuissance absolue…). Ce fut néanmoins une lecture agréable à laquelle j’attribuerai une note du même acabit.

(Livre chroniqué dans le cadre d'une Opération Masse Critique de Babelio) 1. Mon premier roman de Lit RPG. J’avais un peu peur au début, imaginant que j’allais passer un mauvais moment à ne lire qu’un compte-rendu écrit d’une session de World of Warcraft sans grand intérêt. Quand bien même il y a un peu de ça, j’ai été agréablement surpris par ma lecture, et je pense que ça serait une bonne idée de lire un autre roman du même genre. 2. Mais j’hésite après avoir fini cet ouvrage, j’ai un peu l'impression d’avoir lu tout ce qu’il y avait à lire, comme si tous les codes étaient ici présents, et que d’autres ouvrages du même genre ne ressembleraient qu’à celui-ci mais avec des personnages, des lieux et des compétences aux noms différents. 3. Parlant de noms, System Universe est très simple et ne prend pas de risques/ne crée pas grand-chose : les personnages vivent dans le Système, combattent des loups des ours et des goules, s’aventurent dans des donjons, vivent dans des villages portant le nom du chef, les noms sont Thomas, Derek, Brandi... Presque tout est très commun dans ce monde. 4. Le style aussi est très commun. Pas beaucoup de jolies tournures de phrases, de fioritures, de recherche, d’originalité, c’est du très basique. Ça rend la chose très facile à lire et à parcourir, mais c’est juste sympa à lire, pas plus. 5. Je pense que malheureusement, les codes du RPG sont (quasi ?) impossibles à retranscrire en littérature. Avec la manette en main ou les doigts sur le clavier, c’est plaisant de monter une compétence, de se faire des sessions de farm ou de chercher tel ou tel matériau pour telle ou telle armure, encore et encore, de progresser de manière répétitive... Mais cette répétitivité si plaisante sur console ou PC est assez moyenne en roman. 6. Je dirai que le personnage principal est trop puissant et a trop d’options pour éviter le danger. Entre les armures, les armes, les compétences, les capacités de soin, le niveau jamais trop élevé des ennemis. Difficile de profondément s’attacher à un invincible. 7. De plus, je dirai pour finir qu’il manque pour l’instant un grand enjeu. Pour l’instant, pas de Alduin à vaincre ou de Ciri à sauver. Derek veut retourner dans son monde, certes, mais il manque quelque chose. Un boss final, une date limite, quelque chose. Une œuvre très perfectible, à voir comment ça évoluera dans les tomes suivants, mais je ne regrette pas ma lecture, malgré les problèmes que j’ai soulevés. La simplicité a aussi ses bons côtés, la mise en page de la présentation des compétences est originale, la lecture est facile, etc.