Toutes blessent, la dernière tue : Le livre de Karine Giebel

Vulnerant omnes, ultima necat. La première moitié du livre tourne autour de Tama et de son vécue (esclavage moderne). On la voit évoluer pendant près de 9 ans et vivre des sévices monstrueux (enfermement, violence physique et sexuelle...). Les chapitres (près de 130) alterne avec l'histoire de Gabriel, un homme solitaire, habitant une maison à l'écart du village et n'a pas pour seul métier, assassiner. Quel peut être le lien entre ces deux personnages ? À vous de le découvrir. Ce que j'ai aimé : Tama et sa force de caractère, qui se relève de tout les drames. Izri qui change pour Tama. Les faiblesses de Gabriel. Ce que je n'ai pas aimé : les différentes scènes de violences physiques et sexuelles sur les filles... Trop dur pour moi, j'ai parfois cru lire une histoire vraie (je me doute que ça existe vraiment) et ça m'a révolté. Je n'ai pas ressenti d'affection particulière pour Izri, Manu et Gabriel, seulement pour Tama et Tayri qui pour moi sont les seules réelles '' victimes ''. Je vais conclure en écrivant cette phrase qui m'a touchée : Vulnerant omnes, ultima necat. (Toutes les heures blessent, la dernière tue)

Attention il faut s’accrocher, certains passages peuvent être difficiles. Mais quel livre ! Je va le recommande si vous aimez Karine Giebel. Il parle d’esclavage moderne, un thème dur qui est toujours d’actualité malheureusement. Mais on commence le livre et on ne peut plus s’arrêter, il est addictif, que va-t-il se passer et sa ne s’arrête pas . On s’attache à Tala et l’on aimerait vraiment qu’elle s’en sorte. J’ai beaucoup aimé, très prenant.